Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, on savait que depuis Nice, les relations n'étaient pas au beau fixe. A quel résultat est-on parvenu au dîner de Strasbourg ?
R - La discussion qui a eu lieu pendant le dîner hier soir a montré qu'il y avait, de part et d'autre, une volonté de redéfinir dans la clarté et dans la loyauté la stratégie et la méthode de la relation franco-allemande. Cela a été l'esprit du dîner parce que de part et d'autre, tous les responsables pensent qu'il n'y a pas une alternative sérieuse à un travail en commun. Nous avons décidé de commencer par un inventaire de toutes les questions concernant la France et l'Allemagne. M. Fischer et moi-même avons été chargé de faire cet inventaire, sur les positions françaises et les positions allemandes, les convergences, tout cela dans la perspective d'autres rencontres qui auront lieu dans quelques semaines.
Q - Quels sont les points qui accrochent ou qui fâchent le plus ?
R - Nous avons parlé de tout. C'était très amical, franc et direct, parce qu'il fallait que ce soit un dîner utile. Ce qui fait que dans cette discussion entre M. Fischer et moi, nous avons d'abord parlé des questions européennes : l'élargissement, l'avenir de la politique agricole commune et de la sécurité dans toute l'Europe et d'autre part la mise en oeuvre de ce qui a été décidé par les Quinze à Nice sur l'avenir de l'Europe, c'est-à-dire de la tenue de ce grand débat démocratique dans les pays en 2001 et après, en 2004, de la tenue d'une nouvelle Conférence intergouvernementale pour clarifier les compétences de l'Europe par rapport aux Etats. Nous essaierons également de faire un travail sur les grands sujets de la politique étrangère. Plus largement au-delà de l'Europe, nous aborderons tous les sujets bilatéraux. Donc nous engloberons tous les sujets importants et surtout tous les sujets sur lesquels il pourrait y avoir des différences. Nous allons à partir de là bâtir de la convergence.
Q - Selon vous, qu'est-ce que la vision commune ?
R - La France et l'Allemagne sont tout à fait d'accord pour renforcer l'Europe et pour réussir l'élargissement et pour travailler ensemble sur toutes les questions concernant l'avenir de l'Europe. Maintenant il faut aller au-delà, prendre de façon plus précise, les uns après les autres, les dossiers que j'ai cités il y a un instant : l'élargissement, l'avenir de la politique agricole commune et de la sécurité alimentaire en Europe et, d'autre part, ce grand débat démocratique, et aboutir en 2004 à une nouvelle Conférence intergouvernementale pour clarifier les compétences de l'Europe des Etats-nations et des régions.
Q - Le transport des déchets nucléaires va-t-il reprendre ? Est-ce un résultat important ?
R - C'est une question très importante. Cette question était bloquée depuis longtemps. Il y a eu un travail très important qui a été fait de part et d'autre et les deux gouvernements sont arrivés à une solution juste après le Conseil européen de Biarritz. C'est important pour la reprise et la redéfinition des relations.
Q - Qualifieriez-vous ce dîner de "constructif" ? A-t-il fait avancer les choses ?
R - C'était bien l'esprit du dîner qui était à la fois très amical et en même temps franc et direct. Vous avez trouvé le mot juste, c'était un dîner constructif.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 février 2001)
R - La discussion qui a eu lieu pendant le dîner hier soir a montré qu'il y avait, de part et d'autre, une volonté de redéfinir dans la clarté et dans la loyauté la stratégie et la méthode de la relation franco-allemande. Cela a été l'esprit du dîner parce que de part et d'autre, tous les responsables pensent qu'il n'y a pas une alternative sérieuse à un travail en commun. Nous avons décidé de commencer par un inventaire de toutes les questions concernant la France et l'Allemagne. M. Fischer et moi-même avons été chargé de faire cet inventaire, sur les positions françaises et les positions allemandes, les convergences, tout cela dans la perspective d'autres rencontres qui auront lieu dans quelques semaines.
Q - Quels sont les points qui accrochent ou qui fâchent le plus ?
R - Nous avons parlé de tout. C'était très amical, franc et direct, parce qu'il fallait que ce soit un dîner utile. Ce qui fait que dans cette discussion entre M. Fischer et moi, nous avons d'abord parlé des questions européennes : l'élargissement, l'avenir de la politique agricole commune et de la sécurité dans toute l'Europe et d'autre part la mise en oeuvre de ce qui a été décidé par les Quinze à Nice sur l'avenir de l'Europe, c'est-à-dire de la tenue de ce grand débat démocratique dans les pays en 2001 et après, en 2004, de la tenue d'une nouvelle Conférence intergouvernementale pour clarifier les compétences de l'Europe par rapport aux Etats. Nous essaierons également de faire un travail sur les grands sujets de la politique étrangère. Plus largement au-delà de l'Europe, nous aborderons tous les sujets bilatéraux. Donc nous engloberons tous les sujets importants et surtout tous les sujets sur lesquels il pourrait y avoir des différences. Nous allons à partir de là bâtir de la convergence.
Q - Selon vous, qu'est-ce que la vision commune ?
R - La France et l'Allemagne sont tout à fait d'accord pour renforcer l'Europe et pour réussir l'élargissement et pour travailler ensemble sur toutes les questions concernant l'avenir de l'Europe. Maintenant il faut aller au-delà, prendre de façon plus précise, les uns après les autres, les dossiers que j'ai cités il y a un instant : l'élargissement, l'avenir de la politique agricole commune et de la sécurité alimentaire en Europe et, d'autre part, ce grand débat démocratique, et aboutir en 2004 à une nouvelle Conférence intergouvernementale pour clarifier les compétences de l'Europe des Etats-nations et des régions.
Q - Le transport des déchets nucléaires va-t-il reprendre ? Est-ce un résultat important ?
R - C'est une question très importante. Cette question était bloquée depuis longtemps. Il y a eu un travail très important qui a été fait de part et d'autre et les deux gouvernements sont arrivés à une solution juste après le Conseil européen de Biarritz. C'est important pour la reprise et la redéfinition des relations.
Q - Qualifieriez-vous ce dîner de "constructif" ? A-t-il fait avancer les choses ?
R - C'était bien l'esprit du dîner qui était à la fois très amical et en même temps franc et direct. Vous avez trouvé le mot juste, c'était un dîner constructif.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 février 2001)