Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Amis,
C'est un réel plaisir de clôturer avec vous, ici, en famille, au Parti radical, ce marathon des voeux. C'est toujours un plaisir de pouvoir se retrouver, de façon un peu plus conviviale que dans le cadre d'une conférence de presse classique, pour se parler et échanger. C'est en tout cas l'occasion pour moi de vous remercier, au nom des élus, des militants ou des sympathisants radicaux, de faire vivre nos débats dans la presse ou à la télévision, de parler de nos actions, de nos candidats et de nos idées.
Alors évidemment, nous sortons d'une année assez particulière avec un grand débat présidentiel, avec une expression populaire massive sur une ligne politique claire, avec le passage d'une politique « figée » à une politique de projets. Toutes les vieilles forteresses idéologiques, les carcans, les lignes Maginot partisanes, sont tombées. L'année 2007 nous a permis à tous, collectivement, d'aller au fond des choses : notre identité, la volonté de reprendre notre destin en main, nos projets communs, la définition des repères du Pacte républicain, l'autorité, le respect de l'autre, la nécessité de mettre en place de nouvelles solidarités. Oui, des tabous sont tombés et nous sommes désormais capables de parler de tout comme un pays adulte, sans préjugés.
Et puis, pour moi, 2007 a été une année particulièrement forte parce que c'est l'année au cours de laquelle la famille radicale a choisi de me faire confiance. C'est une fonction que je compte bien assumer à la fois avec humilité - parce qu'au fond, je ne suis qu'un maillon dans une longue chaîne de responsables radicaux - et avec ambition pour nos valeurs, pour nos débats et surtout pour nos 2000 candidats sur des listes municipales, pour nos 14 têtes de listes dans des villes de plus de 30 000 habitants à Nancy, Saint-Etienne, Antibes, Perpignan, Bayonne, Bourges...
Car ces élections municipales, ce sont un peu les nôtres ! Depuis sa création, depuis l'époque des Pères fondateurs, le Parti radical est le parti des « comités de circonscription », le parti du terrain, des terroirs et des territoires. Or, dans ce 21ème siècle des mutations rapides, dans ce 21ème siècle des enjeux globalisés, je crois qu'il y a dans ce pays, un vrai besoin de proximité. Parce que la proximité, c'est la qualité de vie et le bien être. Parce que la proximité, c'est la solidarité. Parce que la proximité, c'est la générosité, cette générosité du quotidien qui fait battre le coeur d'une commune, d'un quartier ou d'une ville. C'est cette générosité qui fait qu'une ville n'est pas seulement un alignement de constructions en béton mais une communauté de vie et de projets.
Ainsi, et même si cela peut paraître paradoxal, mon ambition première pour le Parti radical, c'est la modestie, la simplicité, la convivialité. Parce qu'un parti politique, ce n'est pas qu'une structure juridique, avec des instances dirigeantes. C'est aussi des contributions concrètes et opérationnelles au débat local comme le « Pacte radical pour la ville durable ». C'est des militants qui animent une permanence. C'est des fédérations qui portent haut les valeurs que nous défendons dans toutes les batailles électorales. C'est nos 27 parlementaires, dont 19 députés avec, souvent des nouveaux venus comme Alfred AMONT que je salue, 6 sénateurs et depuis l'arrivée de Tokia SAIFI, 2 députés européens. C'est des villes comme Perpignan qui investissent massivement dans le solaire et l'éolien pour devenir l'une des premières villes « 100% à énergie positive ». C'est ce parti aux 130 maires, aux 700 élus municipaux, aux 60 conseillers généraux qui assurent un maillage politique et citoyen au plus près des besoins, des doutes et des espoirs. C'est à eux, à nos 11 000 adhérents que je veux consacrer toutes mes forces, toute mon attention. D'abord, dans le cadre de la campagne municipale (je ferai deux déplacements par semaine). Puis ensuite, dans le cadre de notre engagement au sein de la majorité présidentielle.
Cet engagement tient en deux mots « indépendance loyale ». Je sais qu'on parle beaucoup en ce moment...et du coup, on oublie de regarder la réalité des faits : le Parti radical est membre fondateur de l'UMP ; depuis 5 ans, nous sommes de toutes les batailles politiques et électorales menées par l'UMP ; depuis huit mois, nous sommes des alliés que je qualifierais de « sans peur et sans reproche » du Président de la République. L'indépendance loyale c'est le respect dans la différence, c'est l'alliance entre deux partenaires libres et égaux, c'est une amitié d'autant plus forte qu'elle est librement consentie.
Pour être très franc avec vous : je ne conçois pas la politique comme une compétition entre individus qui se disputeraient des fonds de commerce. La majorité est actuellement constituée d'un socle qui s'appelle l'UMP. Autour de ce socle, gravitent des sensibilités différentes, des familles différentes qui vont de la gauche sarkozyste de Jean-Marie BOCKEL et d'Eric BESSON, au Nouveau Centre. Nous, on est un parti historique, qui se caractérise par son attachement à des valeurs comme la laïcité, l'attention à l'autre, la solidarité. Notre histoire se confond avec celle de la République. Vous comprendrez dès lors que je ne sois pas très favorable à des regroupements de circonstances.
Au fond, qu'est ce qu'on nous reproche ? On nous reproche notre force d'attraction. Oui, pas une semaine ne se passe sans qu'une tête de liste, pas forcément radicale, sollicite mon soutien. Oui, pas une semaine ne se passe, sans que des candidats aux élections municipales et cantonales, viennent nous rejoindre. Oui, le nombre de nos parlementaires augmente. Oui, le parti radical est un pôle de stabilité dans un paysage social démocrate morcelé, dans une société où les réformes vont vite. Cela nous le devons à qui ? À quoi ?
1/ Peut être que nous le devons d'abord à nous-mêmes ! A nos valeurs, à nos fidélités, à notre liberté de ton et de débat. Nous le devons aussi à nos militants qui, par leur exemple, donnent envie à d'autres de nous rejoindre.
2/ Peut être que nous le devons aussi à des causes extérieures : au fond, il est très difficile de réunir autour d'un seul corpus des sociaux démocrates, des chrétiens démocrates, des libéraux et des gaullistes.
3/ Peut être aussi que nous le devons à la formidable actualité des sujets que nous défendons. Le rapport aux religions, le développement durable sont deux sujets de préoccupation planétaire sur lesquels reposent ni plus ni plus moins la paix et la stabilité mondiales ! D'ailleurs, nous allons créer une commission radicale sur la laïcité qui devra rendre un rapport dans les deux mois qui viennent. Le Président de la République est le seul responsable politique de son niveau à rechercher une voie permettant de concilier laïcité et diversité dans la réciprocité. Ce sujet mérite mieux que des jugements hâtifs ou des formules à l'emporte pièce ! Saisissons nous de ce débat ! Faisons vivre et respirer la laïcité ! Regardons là d'un oeil neuf. Participons à cette formidable entreprise de « ré-actualisation » de nos valeurs !
Voilà ce que je voulais vous dire à l'occasion de cette séance de voeux. Après le combat national, le combat local, forcément multiple, forcément libre, forcément symbolique. Après les grands enjeux à 5 ou 10 ans pour la Nation, voici venu le temps de la proximité, des changements concrets et des territoires. Les élections municipales sont un vrai moment de respiration démocratique au cours duquel nos concitoyens ont vraiment conscience de pouvoir changer les choses. Nous les aiderons à passer à l'acte.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter, à vous, aux média que vous représentez, à vos familles et amis, une très belle et très heureuse année 2008.source http://www.partiradical.net, le 30 janvier 2008
Mes Chers Amis,
C'est un réel plaisir de clôturer avec vous, ici, en famille, au Parti radical, ce marathon des voeux. C'est toujours un plaisir de pouvoir se retrouver, de façon un peu plus conviviale que dans le cadre d'une conférence de presse classique, pour se parler et échanger. C'est en tout cas l'occasion pour moi de vous remercier, au nom des élus, des militants ou des sympathisants radicaux, de faire vivre nos débats dans la presse ou à la télévision, de parler de nos actions, de nos candidats et de nos idées.
Alors évidemment, nous sortons d'une année assez particulière avec un grand débat présidentiel, avec une expression populaire massive sur une ligne politique claire, avec le passage d'une politique « figée » à une politique de projets. Toutes les vieilles forteresses idéologiques, les carcans, les lignes Maginot partisanes, sont tombées. L'année 2007 nous a permis à tous, collectivement, d'aller au fond des choses : notre identité, la volonté de reprendre notre destin en main, nos projets communs, la définition des repères du Pacte républicain, l'autorité, le respect de l'autre, la nécessité de mettre en place de nouvelles solidarités. Oui, des tabous sont tombés et nous sommes désormais capables de parler de tout comme un pays adulte, sans préjugés.
Et puis, pour moi, 2007 a été une année particulièrement forte parce que c'est l'année au cours de laquelle la famille radicale a choisi de me faire confiance. C'est une fonction que je compte bien assumer à la fois avec humilité - parce qu'au fond, je ne suis qu'un maillon dans une longue chaîne de responsables radicaux - et avec ambition pour nos valeurs, pour nos débats et surtout pour nos 2000 candidats sur des listes municipales, pour nos 14 têtes de listes dans des villes de plus de 30 000 habitants à Nancy, Saint-Etienne, Antibes, Perpignan, Bayonne, Bourges...
Car ces élections municipales, ce sont un peu les nôtres ! Depuis sa création, depuis l'époque des Pères fondateurs, le Parti radical est le parti des « comités de circonscription », le parti du terrain, des terroirs et des territoires. Or, dans ce 21ème siècle des mutations rapides, dans ce 21ème siècle des enjeux globalisés, je crois qu'il y a dans ce pays, un vrai besoin de proximité. Parce que la proximité, c'est la qualité de vie et le bien être. Parce que la proximité, c'est la solidarité. Parce que la proximité, c'est la générosité, cette générosité du quotidien qui fait battre le coeur d'une commune, d'un quartier ou d'une ville. C'est cette générosité qui fait qu'une ville n'est pas seulement un alignement de constructions en béton mais une communauté de vie et de projets.
Ainsi, et même si cela peut paraître paradoxal, mon ambition première pour le Parti radical, c'est la modestie, la simplicité, la convivialité. Parce qu'un parti politique, ce n'est pas qu'une structure juridique, avec des instances dirigeantes. C'est aussi des contributions concrètes et opérationnelles au débat local comme le « Pacte radical pour la ville durable ». C'est des militants qui animent une permanence. C'est des fédérations qui portent haut les valeurs que nous défendons dans toutes les batailles électorales. C'est nos 27 parlementaires, dont 19 députés avec, souvent des nouveaux venus comme Alfred AMONT que je salue, 6 sénateurs et depuis l'arrivée de Tokia SAIFI, 2 députés européens. C'est des villes comme Perpignan qui investissent massivement dans le solaire et l'éolien pour devenir l'une des premières villes « 100% à énergie positive ». C'est ce parti aux 130 maires, aux 700 élus municipaux, aux 60 conseillers généraux qui assurent un maillage politique et citoyen au plus près des besoins, des doutes et des espoirs. C'est à eux, à nos 11 000 adhérents que je veux consacrer toutes mes forces, toute mon attention. D'abord, dans le cadre de la campagne municipale (je ferai deux déplacements par semaine). Puis ensuite, dans le cadre de notre engagement au sein de la majorité présidentielle.
Cet engagement tient en deux mots « indépendance loyale ». Je sais qu'on parle beaucoup en ce moment...et du coup, on oublie de regarder la réalité des faits : le Parti radical est membre fondateur de l'UMP ; depuis 5 ans, nous sommes de toutes les batailles politiques et électorales menées par l'UMP ; depuis huit mois, nous sommes des alliés que je qualifierais de « sans peur et sans reproche » du Président de la République. L'indépendance loyale c'est le respect dans la différence, c'est l'alliance entre deux partenaires libres et égaux, c'est une amitié d'autant plus forte qu'elle est librement consentie.
Pour être très franc avec vous : je ne conçois pas la politique comme une compétition entre individus qui se disputeraient des fonds de commerce. La majorité est actuellement constituée d'un socle qui s'appelle l'UMP. Autour de ce socle, gravitent des sensibilités différentes, des familles différentes qui vont de la gauche sarkozyste de Jean-Marie BOCKEL et d'Eric BESSON, au Nouveau Centre. Nous, on est un parti historique, qui se caractérise par son attachement à des valeurs comme la laïcité, l'attention à l'autre, la solidarité. Notre histoire se confond avec celle de la République. Vous comprendrez dès lors que je ne sois pas très favorable à des regroupements de circonstances.
Au fond, qu'est ce qu'on nous reproche ? On nous reproche notre force d'attraction. Oui, pas une semaine ne se passe sans qu'une tête de liste, pas forcément radicale, sollicite mon soutien. Oui, pas une semaine ne se passe, sans que des candidats aux élections municipales et cantonales, viennent nous rejoindre. Oui, le nombre de nos parlementaires augmente. Oui, le parti radical est un pôle de stabilité dans un paysage social démocrate morcelé, dans une société où les réformes vont vite. Cela nous le devons à qui ? À quoi ?
1/ Peut être que nous le devons d'abord à nous-mêmes ! A nos valeurs, à nos fidélités, à notre liberté de ton et de débat. Nous le devons aussi à nos militants qui, par leur exemple, donnent envie à d'autres de nous rejoindre.
2/ Peut être que nous le devons aussi à des causes extérieures : au fond, il est très difficile de réunir autour d'un seul corpus des sociaux démocrates, des chrétiens démocrates, des libéraux et des gaullistes.
3/ Peut être aussi que nous le devons à la formidable actualité des sujets que nous défendons. Le rapport aux religions, le développement durable sont deux sujets de préoccupation planétaire sur lesquels reposent ni plus ni plus moins la paix et la stabilité mondiales ! D'ailleurs, nous allons créer une commission radicale sur la laïcité qui devra rendre un rapport dans les deux mois qui viennent. Le Président de la République est le seul responsable politique de son niveau à rechercher une voie permettant de concilier laïcité et diversité dans la réciprocité. Ce sujet mérite mieux que des jugements hâtifs ou des formules à l'emporte pièce ! Saisissons nous de ce débat ! Faisons vivre et respirer la laïcité ! Regardons là d'un oeil neuf. Participons à cette formidable entreprise de « ré-actualisation » de nos valeurs !
Voilà ce que je voulais vous dire à l'occasion de cette séance de voeux. Après le combat national, le combat local, forcément multiple, forcément libre, forcément symbolique. Après les grands enjeux à 5 ou 10 ans pour la Nation, voici venu le temps de la proximité, des changements concrets et des territoires. Les élections municipales sont un vrai moment de respiration démocratique au cours duquel nos concitoyens ont vraiment conscience de pouvoir changer les choses. Nous les aiderons à passer à l'acte.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter, à vous, aux média que vous représentez, à vos familles et amis, une très belle et très heureuse année 2008.source http://www.partiradical.net, le 30 janvier 2008