Texte intégral
Mes chers amis, mes chers camarades,
Permettez-moi tout d'abord, en prologue à mon propos du jour, de vous présenter à tous mes meilleurs voeux de bonne et heureuse année 2008.
Qu'elle marque la réussite de vos projets, qu'elle vous apporte santé et prospérité, qu'elle réchauffe nos coeurs de l'espoir qu'enfin, nos compatriotes vont prendre conscience, dans un éclair de lucidité tardif mais salutaire, de la gravité de la situation de la France, afin d'agir au plus tôt pour son salut et celui des Français
Je tiens également à remercier la puissance invitante, la Fédération de Paris, en la personne de son responsable Martial Bild et son équipe, qui, d'année en année, ont fait de cette galette des rois un rendez-vous certes gastronomique et militant, mais aussi une manifestation politique et médiatique majeure du Front national.
Merci, chers camarades, pour votre travail acharné, et félicitation pour la qualité de votre organisation et la réussite de cette réunion !
Votre ardeur militante est le meilleur gage de nos succès de demain, et elle témoigne de la formidable endurance des partisans du Front National.
Contre vents et marées, vous êtes toujours là, fidèles au poste, vigie attentive du peuple français, alors même que pour l'heure, les motifs d'espoir sont hélas bien minces.
I- En effet, incontestablement, l'année 2007 n'a pas été un bon cru pour la France.
L'année a débuté dans une explosion anarchique de promesses électorales : en la matière, c'est peu de le dire, le Président de la République nouvellement élu s'est révélé particulièrement prodigue.
Avec la complicité sinon des journalistes eux-mêmes, du moins de l'établissement médiatique, Nicolas Sarkozy a même réussi un véritable tour de passe-passe: faire croire aux Français qu'il était l'homme qui appliquerait la politique de redressement national dont la France a besoin, en faisant oublier que pendant les 5 dernières années, il avait, comme Ministre d'Etat, assumé la co-responsabilité de la politique désastreuse de Jacques Chirac.
C'était la fameuse « politique de rupture », qui se double désormais d'un appel à « une politique de civilisation ».
Le moins que l'on puise dire, c'est que Nicolas Sarkozy a le verbe haut et ardent.
Mais tout ça, ça n'est que des mots. Des apparences. Des effets de manche.
Huit mois après son élection, on peut esquisser un premier bilan de l'action du Président nouvellement élu, en matière de réformes et en matière de performance économique et sociale française.
Selon le Directeur de Cabinet de Villepin, Bruno Lemaire, Sarkozy n'a jamais fait mystère de sa volonté de faire une OPA sur l'électorat du Front national.
Un an avant l'élection présidentielle, Sarkozy disait « si j'ai l'électorat de Le Pen, je gagne, sinon, je perds ».
On comprend mieux alors son changement de pied, son vocabulaire national, ses postures décomplexées pendant la campagne.
Cette comédie lui permettait de mordre sur notre électorat et de conquérir tous les électeurs qui auraient pu être tentés de voter pour nous.
Elle rappelle, sombre présage, le « je vous ai compris » et le « Vive l'Algérie française » de De Gaulle en 1958, aboutissant en 5 ans, par étape, à l'Algérie algérienne, puis à l'Algérie fellaga.
Les Français ont cru voter pour un homme intraitable, sur l'insécurité, l'immigration, les valeurs, la famille, la patrie, l'ordre, la baisse des impôts.
En conséquence, lorsqu'on observe les politiques suivies par le gouvernement, on se dit qu'on assiste aujourd'hui à un véritable viol de la volonté populaire.
Prenez d'abord l'immigration. Pendant la campagne, Sarkozy a multiplié les références à l'identité nationale, au contrôle migratoire, aux racines chrétiennes de la France, etc...
Aujourd'hui, le masque tombe.
La loi Hortefeux, récemment adoptée, a réussi la prouesse d'accroître l'immigration familiale, de faciliter l'immigration de travail, rebaptisée immigration choisie et de maintenir le flot de l'immigration illégale.
En effet, l'opinion apprend avec stupéfaction qu'il y aura cette année des clandestins régularisés au titre du travail - et l'on a demandé, semble-t-il, aux préfets d'examiner les dossiers avec bienveillance !
Ceux-là seront immédiatement remplacés par de nouveaux illégaux, en vertu d'un phénomène de pompe aspirante bien connu de tous les spécialistes de la question.
J'observe d'ailleurs que l'objectif de 25.000 reconduites à la frontière par an est le même que celui de Daniel Vaillant, ministre socialiste au début des années 2000, et qu'il est largement insuffisant, puisque de l'aveu même du Ministre de l'Intérieur, il entre environ 150.000 clandestins chaque année dans notre pays.
Il semble de plus que les 25.000 n'aient pas été atteints, et qu'environ 23.000 personnes ont fait l'objet d'une mesure d'éloignement du territoire.
Au final, il y aura plus d'immigration de travail, donc plus d'immigration familiale et plus d'immigration illégale.
C'est clair, la fameuse immigration choisie accroît l'immigration subie.
Cette politique n'est donc pas une politique d'arrêt de l'immigration, puisqu'elle va accroître les flux, pour atteindre 400.000 entrés par an, légaux et illégaux confondus.
Il n'est guère étonnant que la politique suivie soit laxiste, lorsqu'on sait que les pouvoirs en place ne font pas mystère de leur credo mondialiste, immigrationniste et anti-national, symbolisé, par l'entrée au gouvernement ou sur ses marges de personnalités socialistes de nuance mondialistes.
D'abord, sont considérés comme intégrables les étrangers qui acceptent les règles républicaines, ce qui ne veut pas dire grand-chose, et ceux qui maîtrisent vaguement le Français, au frais du contribuable qui paiera d'ailleurs pour l'apprentissage de notre langue, et encore dans le pays d'origine de l'aspirant à l'immigration !
Règles républicaines, connaissance sommaire du Français : Autant dire que pour Sarkozy et Hortefeux, tout le monde est intégrable !
En outre, le Chef de l'Etat et son Ministre de l'Intérieur ont donné de l'identité nationale une définition qui en est la négation même !
Le 27 juillet 2007, soit juste après sa nomination, dans un grand article donné à Libération intitulé « ma vision de l'identité nationale », Brice Hortefeux affirmait notamment, je cite « en créant ce ministère de l'immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Co-développement, nous reconnaissons, officiellement, pour la première fois, que l'immigration est constitutive de notre identité ».
C'est là un véritable contresens intellectuel et historique !
Non, monsieur Hortefeux, c'est précisément notre identité nationale, notre caractère national, notre personnalité nationale, issue de siècles d'histoire, de culture, de souffrances et d'efforts communs, que l'immigration ébranle jusqu'au tréfonds !
Le Ministre confirme plus loin sa profession de foi anti-nationale, en affirmant, je cite « qu'être Français se vit désormais comme un choix plus que comme une condition. La France suscite l'adhésion plus que la soumission.
L'identité se base avant tout sur ce que chacun souhaite apporter à son pays plus que ce dont il peut hériter ».
Non, monsieur le Ministre, être Français, c'est précisément avoir reçu un héritage culturel, historique, religieux, linguistique et moral !
Etre Français, c'est être né de père ou de mère français, c'est donc une condition, certes fortuite, mais réelle, et pas un choix !
Etre Français, ou le devenir, c'est un privilège, et c'est un privilège exclusif. C'est la raison pour laquelle le Front National est contre la double nationalité, qui suppose en quelque sorte une double allégeance.
Pour un patriote Français, la France passe d'abord et avant tout, et les nouveaux venus doivent, plus que les autres, se plier à cette règle.
Lorsque monsieur Hortefeux affirme au journal Le Parisien en date du 16 décembre 2007 que « désormais, la France tient compte non seulement de ses intérêts, mais aussi de ceux des pays d'origine », il avoue la véritable nature de la politique d'immigration suivie par le Gouvernement.
Hortefeux ne fait d'ailleurs qu'appliquer la philosophie de son patron, le Président de la République, acquis au fatalisme et à la nécessité de l'immigration.
Selon le Figaro, la Commission Attali, mise en place par le Chef de l'Etat pour réfléchir sur la croissance, propose de relancer l'immigration, qui serait, je cite « une source de création de richesse, donc de croissance », et permettrait de détendre le marché du travail.
Les bras en tombent !
Alors que 10 millions d'immigrés se sont installés chez nous en 30 ans, au rythme désormais de 400.000 personnes supplémentaires chaque année, on nous dit qu'il en faut encore plus!
Alors que cette immigration, principalement d'assistance, est une cause majeure de l'appauvrissement du pays, Monsieur Attali, ancien Conseiller du Président Mitterrand, propose d'accroître les flux d'entrée !
On croit rêver mais c'est un cauchemar politique, économique et social que prépare cette Commission.
J'ai donc demandé solennellement au Président de la République de la désavouer et de la dissoudre, au nom des promesses de sa campagne, de sa mission de défense des intérêts de la nation et du simple bon sens.
Il ne le fera pas, et ce n'est guère surprenant.
Nicolas Sarkozy en effet, dans son livre intitulé Témoignage paru en juillet 2006, appelait de ses voeux « la France d'après, France dans laquelle l'expression Français de souche a disparu ».
Lors de son récent voyage aux Etats-Unis par exemple, parlant de Rachida Dati et Ramada Yade, il n'a eu de cesse de vanter « les visages de la nouvelle France, la vraie France, la France de la diversité ».
Bref, la France qu'il aime, c'est la société multiculturelle.
Ce n'est pas le vieux pays de deux mille ans d'histoire, ni la France des clochers et des terroirs qui retient son attention et capte ses faveurs.
La France qu'il aime, c'est la France brassée, par l'immigration de masse. La France qu'il aime, c'est la France américanisée.
Dès lors, mesdames et messieurs, il ne peut qu'appeler de ses voeux un melting-pot à la française.
Dès lors, l'immigration-invasion va continuer, comme d'ailleurs le déferlement de l'insécurité - l'une et l'autre sont liées.
Là encore le bilan du Gouvernement n'est pas à la hauteur des espérances mises en lui par nos compatriotes.
La loi de madame Dati sur les peines planchers est une imposture.
Elle est d'abord trop étroite, puisqu'elle s'applique uniquement aux récidivistes et pas à tous les délinquants et criminels.
De plus, en raison d'une définition juridique stricte de la récidive, la loi ne permet de sanctionner que les récidivistes pour des infractions absolument identiques, faute de quoi elle est inapplicable.
Surtout, pour ne pas heurter le dogme de l'individualisation des peines cher au Syndicat gauchiste de la Magistrature, la loi permet au juge de contourner les peines planchers, en fonction, je cite « des circonstances de l'infraction », de « la personnalité de l'accusé » ou « de ses efforts de réinsertion ».
La loi maintient donc la totale liberté d'appréciation du juge, ce qui retire à la peine son caractère dissuasif : en effet, plus la peine est prompte, automatique et certaine, et plus les délinquants vont y regarder à deux fois avant de commettre leurs forfaits.
En permettant au juge de moduler la sanction, donc en s'en remettant aux systèmes de valeurs propre à chaque magistrat, on a crée à la fois de l'injustice et de l'inefficacité.
On a beau nous dire que les prisons n'ont jamais été aussi pleines et que les chiffres marquent pour la première fois depuis quelques mois une stabilisation de l'insécurité, la réalité est tout autre :
- des infractions de plus en plus nombreuses,
- de plus en plus violentes,
- commises par des gens de plus en plus jeunes, sans aucun respect pour rien.
Le nombre des crimes et délits a été multiplié par 8 en 30 ans, passant de 500.000 à 4 millions, si l'on en croit les chiffres officiels, pourtant complètement bidouillés.
Ah, il est bien loin, le temps de la campagne où Sarkozy parlait du « karcher » pour éradiquer les « racailles ».
En novembre dernier, les émeutes de Villiers Le Bel dans le Val d'Oise ont fait litière de ce verbe viril:
- 100 policiers blessés, dont plusieurs dizaines par armes à feu,
- pas une égratignure pour un seul émeutier, le mot d'ordre pour les forces de l'ordre étant, comme d'habitude « pas de confrontation, pas de bavures ».
Le karcher est donc resté au vestiaire, dont il n'avait été sorti, je le répète, que pour les besoins de la cause, le temps d'une campagne, au printemps précédent.
Il n'empêche : un certain nombre de gogos s'y sont laissés prendre.
Il est désormais clair qu'ils en sont pour leurs frais, au sens propre, comme au figuré, car outre que les problèmes d'immigration et de sécurité demeurent entiers, jamais le portefeuille des Français n'a été aussi plat qu'aujourd'hui.
Notre pays continue en effet à s'appauvrir, à un rythme désormais inquiétant.
La croissance a été délibérément sur-évaluée, et son niveau réel, plus faible qu'annoncé, va entrainer moins de recettes fiscales que prévu, et donc un accroissement des déficits publics et de la dette.
Celle-ci va s'alourdir encore pour atteindre 67% du PIB à la fin 2009.
Les dépenses publiques atteindront 53% du PIB en 2007, plaçant la France à la 27ème place sur les 28 pays les plus riches du monde !
Seule la Suède fait plus mal qu'elle !
On est bien loin des promesses de rétablissement financier lancées par Sarkozy pendant sa campagne.
Aux difficultés de nos finances publiques, il faut ajouter les difficultés des ménages, c'est-à-dire de nos compatriotes eux-mêmes.
Le ralentissement du pouvoir d'achat en 2008 est annoncé par tous les économistes, alors même que depuis 5 ans, celui-ci a déjà été écorné par les effets conjoints de la modération salariale, des hausses d'impôt et des effets inflationnistes de l'euro : selon une étude sur les 250 produits les plus vendus dans les hypermarchés, la hausse est de 29%, depuis 2000, année du passage à l'euro !
Mais le chiffre officiel de l'inflation, lui, est toujours de 1,6% par an, soit 11% depuis 2000 !
Nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses alimentaires chez les discounters, à s'habiller d'occasion sur internet, à payer toutes leurs factures avec 3 mois de retard, ce qui d'ailleurs n'empêche pas qu'ils se privent de plus en plus.
En 2008, un surcroît d'inflation, en raison de la hausse du prix du pétrole, va encore réduire le pouvoir d'achat de nos compatriotes.
D'autant que les revenus sont également amputés par la hausse régulière, année après année, de la fiscalité locale.
La progression des revenus ne compense pas cette érosion du pouvoir d'achat, car les entreprises françaises, dont la situation de trésorerie est souvent inquiétante, sont soumises à une concurrence mondiale féroce, qu'elles affrontent à armes inégales, car elles sont pénalisées par des charges trop élevées et un système bancaire désormais très frileux.
Soyons clair, le paquet fiscal et la loi exonérant les heures supplémentaires ne sont pas à la mesure de la situation.
Il y a désormais plus de 7 millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui représente une formidable régression sociale, et est une véritable honte, pour les politiciens de gauche et de droite qui nous gouvernent depuis 30 ans et plus.
Pour tenter de dissimuler ses échecs, le gouvernement affirme que le chômage baisse.
C'est faux.
Le chômage officiel baisse, c'est-à-dire celui qui ne prend en compte qu'une partie des chômeurs, et encore il baisse pour des raisons uniquement démographiques, l'arrivée des classes creuses des années 70 désengorgeant le marché du travail.
Confronté au ralentissement économique, aux difficultés sociales, à la disparition des grands cadres moraux qui structuraient la société française, Nicolas Sarkozy sait qu'il n'a plus guère de marge de manoeuvre.
Il dissimule son impuissance derrière des mots, comme le terme de « politique de civilisation ».
Celle-ci se résume à quelques mesurettes sans portée, qui représentent tout au plus un accommodement à la mondialisation, et ne peuvent sortir le pays de l'ornière politique, économique, sociale, culturelle, éducative, morale dans laquelle il se trouve.
II- Non, mesdames et messieurs, la politique de civilisation, pour nous, c'est l'oeuvre de redressement de la France, civilisation bimillénaire, héritage de chaque Français, qui ne peut être menée à bien qu'avec une autre méthode, une autre détermination, une autre volonté.
Il en va de la réussite en politique comme de l'efficacité thérapeutique en médecine : pour agir efficacement, il importe d'abord de bien comprendre les causes de nos maux et de notre décadence, qu'il s'agisse de la stagnation salariale, du fiscalisme, de l'inflation, du déferlement migratoire et de la montée de l'insécurité.
La cause essentielle, première, fondamentale de nos difficultés, c'est incontestablement l'abandon consenti et organisé de nos frontières, par les pouvoirs publics successifs depuis 30 ans.
Depuis les Cités Grecques et la Rome antique jusqu'à la fin du XXème sicle, il était entendu que les frontières balisaient l'espace de la souveraineté de l'Etat.
Dans l'histoire de France, la frontière, c'est la limite de nos libertés, de notre souveraineté et de notre identité.
Songeons au limes des romains, qui protégea la Gaule des Barbares germaniques jusqu'au Vème siècle, puis à la ligne bleue des Vosges, où nos ancêtres attendirent les invasions allemandes, puis plus près de nous, pendant la guerre Froide, l'éventuel déferlement des divisions blindées soviétiques.
Il est vrai que quand la France avait des frontières, elles étaient défendues par une armée, et qu'aujourd'hui, nous n'avons plus de frontières, ni d'armée.
Par idéologie euro-mondialiste, les pouvoirs publics successifs ont consenti à la suppression de nos frontières physiques, commerciales, financières, sanitaires et internationales.
La France est devenue une vaste zone ouverte à tous les vents d'une mondialisation chaotique.
Face au déferlement migratoire, nous avons commis l'erreur fatale de diminuer d'abord les contrôles, puis de les supprimer purement et simplement, et désormais d'en confier la charge à l'Union européenne, afin qu'ils soient effectués aux frontières externes de l'Europe.
Mais comment l'union européenne pourrait-elle mieux remplir cette tâche que nous-mêmes ?
Depuis décembre dernier, l'espace Schengen s'est élargi aux pays de l'est européen. Leurs frontières avec les autres pays de l'UE seront donc abolies.
Or, selon un rapport de l'Union Européenne elle-même, plusieurs de ces pays n'ont pas la capacité de surveiller leurs frontières extérieures.
Le directeur de Frontex, l'agence européenne chargée de coordonner cette surveillance, constate que l'Europe, en supprimant ses frontières intérieures, se prive d'un des principaux moyens de lutter contre l'immigration illégale.
Mais il ajoute que je cite, « c'est un choix délibéré de l'Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité ».
Quel aveu ! Tout se passe donc comme si l'on avait omis de dire aux citoyens que la construction européenne impliquait l'acceptation assumée de la libre-circulation des immigrés clandestins, des malfrats et des terroristes.
Il nous faut au plus vite quitter cet espace Schengen ouverts à tous les vents, et demander pour notre pays le statut de la Grande Bretagne et de l'Irlande, qui ont eu la sagesse de ne pas y entrer.
Faute de quoi, alors que nous sommes déjà l'objet d'une colonisation de peuplement, nous serons purement et simplement submergés.
En effet, les immigrés entreront par l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la République Tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et finiront leur périple en France, pays où les clandestins comme les immigrés légaux ont droit à nombre de prestations, voire au logement, sans même parler de la gratuité des services publics.
Je n'évoque d'ailleurs là que les portes d'entrée dans de vrais pays européens.
Il faut y ajouter la Turquie, qui n'est un pays européen ni par son histoire, ni par sa géographie, ni par sa religion, ni par sa culture, et qui va pourtant rejoindre l'Union Européenne, entrainant une déferlante migratoire mondiale vers le Vieux Continent.
En effet, il faut savoir que la loi turque prévoit que l'ensemble des turcophones d'Asie Centrale, donc jusqu'aux confins de la Chine, peuvent demander la nationalité turque en sus de leur nationalité d'origine.
Ainsi, tadjiks, ouzbecks, kasakhs, ouïghours, turkmènes et autres minorités de la région auront donc demain un droit incontestable à la libre-circulation dans l'Union européenne.
Et ils viendront, ne vous y trompez pas, attirés par les mirages d'une prospérité occidentale que leur arrivée contribue précisément à réduire d'année en année !
Ce n'est pas là la moindre des conséquences d'une éventuelle adhésion de la Turquie.
J'observe d'ailleurs que sur cette question, Nicolas Sarkozy prépare probablement un véritable coup de Jarnac.
En effet, à lire et écouter ses professions de foi durant la campagne, il serait un adversaire résolu de l'entrée de la Turquie.
Je crois pour ma part qu'il est au contraire résolu à l'entrée de la Turquie, et j'affirme que sur ce point, il a en tête un programme caché et un agenda secret.
Au moment qu'il estimera le plus opportun, il viendra, à la télévision - on sait qu'il aime çà - annoncer aux Français qu'il est toujours contre, mais qu'il ne peut pas isoler plus longtemps la France sur la scène internationale, et qu'en conséquence, il faut bien, « à notre coeur défendant », accepter que la Turquie rejoigne l'Union européenne.
Par delà la duplicité de cette politique, aussi déplaisante soit-elle, une réalité s'impose peu à peu : l'Europe qui se construit est une Europe-monde, une Europe du libre-échange dans laquelle la notion même de frontière doit disparaître.
C'est également le cas en matière économique.
Aujourd'hui, la France n'a plus de frontières commerciales. Jadis, notre pays commerçait avec les autres nations, mais l'existence de droits de douane permettait le jeu d'une concurrence équitable, qui préservait nos emplois, nos marchés, nos entreprises.
Nous pouvions ainsi tirer bénéfice du commerce, ce que nous importions étant en effet plus que compensé par ce que nous vendions à l'étranger.
Pour la quatrième année consécutive, la France a connu un déficit record du commerce extérieur en 2006 (29,21 milliards d'euros). Et encore, ce n'est rien à côté de 2007, où il a atteint 40 milliards, et l'on annonce des résultats similaires en 2008.
C'est clair, la France, qui a supprimé ses protections commerciales ou plus exactement les a, là encore, déléguées à l'Union européenne, subit de plein fouet le dumping monétaire, réglementaire, social et fiscal de ses concurrents, particulièrement des pays à bas salaires.
Des dizaines de milliers d'emplois ont été délocalisés, vers l'Europe de l'est, l'Afrique du nord, l'Inde ou l'Asie du Sud -Est, nos entreprises, soumise à un environnement mondial totalement ouvert, étant contraintes de diminuer les coûts pour rester compétitives.
En outre, des pans entiers de notre secteur productif ont disparu, créant un chômage massif et durable, qui touche en réalité aujourd'hui près de 4,5 millions de personnes.
Ce sont là les fruits vénéneux de la politique du libre-échangisme total à l'extérieur, et du socialisme bureaucratique à l'intérieur.
Alors, mesdames et messieurs, la première mesure d'une véritable politique de civilisation, c'est de rétablir nos frontières, cadre éternel de notre prospérité, de notre souveraineté, de notre identité !
La seconde mesure, c'est de rétablir notre natalité, parce qu'il n'y a pas de civilisation française si nous ne faisons pas assez d'enfants !
La troisième, c'est de promouvoir partout, dans les familles, les écoles, les administrations, les entreprises, les associations, et en toute occasion, tous les éléments de la culture française, qu'il s'agisse de l'histoire, de l'art, de la langue, des valeurs traditionnelles !
La voilà la vraie rupture, la vraie politique de civilisation !
Ce que Nicolas Sarkozy ne fera jamais, nous, militants, sympathisants et électeurs du Front National, nous le ferons demain !
La politique de courage, de détermination au service de la patrie, nous la mettrons en oeuvre !
Mobilisez-vous, investissez-vous dans les campagnes cantonales et municipales qui arrivent, elles vont marquer une première étape dans notre reconquête électorale !
Diffusez nos idées et nos analyses, aux gens de votre famille, à vos proches, à vos voisins, à vos collègues de bureau !
Que chacun d'entre vous soit un pôle de rayonnement politique !
Déjà les sondages annoncent la fin de la lune de miel présidentielle - il s'agit bien sûr, dans mon esprit, de la lune de miel politique, je laisse l'autre aux magazines people qui en font leurs choux gras.
L'un d'eux est particulièrement intéressant, c'est celui qui est paru dans Valeurs Actuelles et selon lequel 30% des électeurs FN qui avaient voté Sarkozy sont revenus de leurs illusions. Selon moi, ce n'est qu'un début.
Demain le populisme vaincra le pipolisme.
Les révélations effarantes du rapport Attali sur la nécessité d'une augmentation de l'immigration et l'accélération de la politique ultra-libérale vont aider les Français à regarder la réalité en face et à réviser leurs intentions de vote.
Les élections municipales et cantonales - à Paris, seulement les municipales- vont être pour nous l'occasion de repartir à la bataille pour reconquérir le terrain perdu.
Il nous faut, pendant deux mois, mobiliser nos énergies et nos moyens pour aider Martial Bild, notre candidat à la Mairie de Paris, et ses listes, à poser l'alternative nationale dans le débat parisien.
Engagez-vous sur les listes du FN, militez pour elles, recrutez de nouveaux adhérents et de nouveaux sympathisants, distribuez les tracts, collez nos affiches, montrez que contrairement à ce qu'espèrent nos ennemis, le FN est bien vivant, qu'il est le seul à dire la vérité et le seul à mériter la confiance du peuple français.
Il est temps de mettre fin aux élucubrations verdâtres du socialiste Delanoe !
Avec la proportionnelle, nous pouvons avoir des élus, battons nous, Paris vaut bien un effort !
Hardi camarades, le temps de nos succès va inéluctablement revenir, et ils dépasseront nos espérances les plus hautes !
Hardi, matelots du bateau France, souquez ferme, la terre est en vue !
Vive le Front National !
Vive la France !
Source http://www.frontnational.com, le 14 janvier 2008
Permettez-moi tout d'abord, en prologue à mon propos du jour, de vous présenter à tous mes meilleurs voeux de bonne et heureuse année 2008.
Qu'elle marque la réussite de vos projets, qu'elle vous apporte santé et prospérité, qu'elle réchauffe nos coeurs de l'espoir qu'enfin, nos compatriotes vont prendre conscience, dans un éclair de lucidité tardif mais salutaire, de la gravité de la situation de la France, afin d'agir au plus tôt pour son salut et celui des Français
Je tiens également à remercier la puissance invitante, la Fédération de Paris, en la personne de son responsable Martial Bild et son équipe, qui, d'année en année, ont fait de cette galette des rois un rendez-vous certes gastronomique et militant, mais aussi une manifestation politique et médiatique majeure du Front national.
Merci, chers camarades, pour votre travail acharné, et félicitation pour la qualité de votre organisation et la réussite de cette réunion !
Votre ardeur militante est le meilleur gage de nos succès de demain, et elle témoigne de la formidable endurance des partisans du Front National.
Contre vents et marées, vous êtes toujours là, fidèles au poste, vigie attentive du peuple français, alors même que pour l'heure, les motifs d'espoir sont hélas bien minces.
I- En effet, incontestablement, l'année 2007 n'a pas été un bon cru pour la France.
L'année a débuté dans une explosion anarchique de promesses électorales : en la matière, c'est peu de le dire, le Président de la République nouvellement élu s'est révélé particulièrement prodigue.
Avec la complicité sinon des journalistes eux-mêmes, du moins de l'établissement médiatique, Nicolas Sarkozy a même réussi un véritable tour de passe-passe: faire croire aux Français qu'il était l'homme qui appliquerait la politique de redressement national dont la France a besoin, en faisant oublier que pendant les 5 dernières années, il avait, comme Ministre d'Etat, assumé la co-responsabilité de la politique désastreuse de Jacques Chirac.
C'était la fameuse « politique de rupture », qui se double désormais d'un appel à « une politique de civilisation ».
Le moins que l'on puise dire, c'est que Nicolas Sarkozy a le verbe haut et ardent.
Mais tout ça, ça n'est que des mots. Des apparences. Des effets de manche.
Huit mois après son élection, on peut esquisser un premier bilan de l'action du Président nouvellement élu, en matière de réformes et en matière de performance économique et sociale française.
Selon le Directeur de Cabinet de Villepin, Bruno Lemaire, Sarkozy n'a jamais fait mystère de sa volonté de faire une OPA sur l'électorat du Front national.
Un an avant l'élection présidentielle, Sarkozy disait « si j'ai l'électorat de Le Pen, je gagne, sinon, je perds ».
On comprend mieux alors son changement de pied, son vocabulaire national, ses postures décomplexées pendant la campagne.
Cette comédie lui permettait de mordre sur notre électorat et de conquérir tous les électeurs qui auraient pu être tentés de voter pour nous.
Elle rappelle, sombre présage, le « je vous ai compris » et le « Vive l'Algérie française » de De Gaulle en 1958, aboutissant en 5 ans, par étape, à l'Algérie algérienne, puis à l'Algérie fellaga.
Les Français ont cru voter pour un homme intraitable, sur l'insécurité, l'immigration, les valeurs, la famille, la patrie, l'ordre, la baisse des impôts.
En conséquence, lorsqu'on observe les politiques suivies par le gouvernement, on se dit qu'on assiste aujourd'hui à un véritable viol de la volonté populaire.
Prenez d'abord l'immigration. Pendant la campagne, Sarkozy a multiplié les références à l'identité nationale, au contrôle migratoire, aux racines chrétiennes de la France, etc...
Aujourd'hui, le masque tombe.
La loi Hortefeux, récemment adoptée, a réussi la prouesse d'accroître l'immigration familiale, de faciliter l'immigration de travail, rebaptisée immigration choisie et de maintenir le flot de l'immigration illégale.
En effet, l'opinion apprend avec stupéfaction qu'il y aura cette année des clandestins régularisés au titre du travail - et l'on a demandé, semble-t-il, aux préfets d'examiner les dossiers avec bienveillance !
Ceux-là seront immédiatement remplacés par de nouveaux illégaux, en vertu d'un phénomène de pompe aspirante bien connu de tous les spécialistes de la question.
J'observe d'ailleurs que l'objectif de 25.000 reconduites à la frontière par an est le même que celui de Daniel Vaillant, ministre socialiste au début des années 2000, et qu'il est largement insuffisant, puisque de l'aveu même du Ministre de l'Intérieur, il entre environ 150.000 clandestins chaque année dans notre pays.
Il semble de plus que les 25.000 n'aient pas été atteints, et qu'environ 23.000 personnes ont fait l'objet d'une mesure d'éloignement du territoire.
Au final, il y aura plus d'immigration de travail, donc plus d'immigration familiale et plus d'immigration illégale.
C'est clair, la fameuse immigration choisie accroît l'immigration subie.
Cette politique n'est donc pas une politique d'arrêt de l'immigration, puisqu'elle va accroître les flux, pour atteindre 400.000 entrés par an, légaux et illégaux confondus.
Il n'est guère étonnant que la politique suivie soit laxiste, lorsqu'on sait que les pouvoirs en place ne font pas mystère de leur credo mondialiste, immigrationniste et anti-national, symbolisé, par l'entrée au gouvernement ou sur ses marges de personnalités socialistes de nuance mondialistes.
D'abord, sont considérés comme intégrables les étrangers qui acceptent les règles républicaines, ce qui ne veut pas dire grand-chose, et ceux qui maîtrisent vaguement le Français, au frais du contribuable qui paiera d'ailleurs pour l'apprentissage de notre langue, et encore dans le pays d'origine de l'aspirant à l'immigration !
Règles républicaines, connaissance sommaire du Français : Autant dire que pour Sarkozy et Hortefeux, tout le monde est intégrable !
En outre, le Chef de l'Etat et son Ministre de l'Intérieur ont donné de l'identité nationale une définition qui en est la négation même !
Le 27 juillet 2007, soit juste après sa nomination, dans un grand article donné à Libération intitulé « ma vision de l'identité nationale », Brice Hortefeux affirmait notamment, je cite « en créant ce ministère de l'immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Co-développement, nous reconnaissons, officiellement, pour la première fois, que l'immigration est constitutive de notre identité ».
C'est là un véritable contresens intellectuel et historique !
Non, monsieur Hortefeux, c'est précisément notre identité nationale, notre caractère national, notre personnalité nationale, issue de siècles d'histoire, de culture, de souffrances et d'efforts communs, que l'immigration ébranle jusqu'au tréfonds !
Le Ministre confirme plus loin sa profession de foi anti-nationale, en affirmant, je cite « qu'être Français se vit désormais comme un choix plus que comme une condition. La France suscite l'adhésion plus que la soumission.
L'identité se base avant tout sur ce que chacun souhaite apporter à son pays plus que ce dont il peut hériter ».
Non, monsieur le Ministre, être Français, c'est précisément avoir reçu un héritage culturel, historique, religieux, linguistique et moral !
Etre Français, c'est être né de père ou de mère français, c'est donc une condition, certes fortuite, mais réelle, et pas un choix !
Etre Français, ou le devenir, c'est un privilège, et c'est un privilège exclusif. C'est la raison pour laquelle le Front National est contre la double nationalité, qui suppose en quelque sorte une double allégeance.
Pour un patriote Français, la France passe d'abord et avant tout, et les nouveaux venus doivent, plus que les autres, se plier à cette règle.
Lorsque monsieur Hortefeux affirme au journal Le Parisien en date du 16 décembre 2007 que « désormais, la France tient compte non seulement de ses intérêts, mais aussi de ceux des pays d'origine », il avoue la véritable nature de la politique d'immigration suivie par le Gouvernement.
Hortefeux ne fait d'ailleurs qu'appliquer la philosophie de son patron, le Président de la République, acquis au fatalisme et à la nécessité de l'immigration.
Selon le Figaro, la Commission Attali, mise en place par le Chef de l'Etat pour réfléchir sur la croissance, propose de relancer l'immigration, qui serait, je cite « une source de création de richesse, donc de croissance », et permettrait de détendre le marché du travail.
Les bras en tombent !
Alors que 10 millions d'immigrés se sont installés chez nous en 30 ans, au rythme désormais de 400.000 personnes supplémentaires chaque année, on nous dit qu'il en faut encore plus!
Alors que cette immigration, principalement d'assistance, est une cause majeure de l'appauvrissement du pays, Monsieur Attali, ancien Conseiller du Président Mitterrand, propose d'accroître les flux d'entrée !
On croit rêver mais c'est un cauchemar politique, économique et social que prépare cette Commission.
J'ai donc demandé solennellement au Président de la République de la désavouer et de la dissoudre, au nom des promesses de sa campagne, de sa mission de défense des intérêts de la nation et du simple bon sens.
Il ne le fera pas, et ce n'est guère surprenant.
Nicolas Sarkozy en effet, dans son livre intitulé Témoignage paru en juillet 2006, appelait de ses voeux « la France d'après, France dans laquelle l'expression Français de souche a disparu ».
Lors de son récent voyage aux Etats-Unis par exemple, parlant de Rachida Dati et Ramada Yade, il n'a eu de cesse de vanter « les visages de la nouvelle France, la vraie France, la France de la diversité ».
Bref, la France qu'il aime, c'est la société multiculturelle.
Ce n'est pas le vieux pays de deux mille ans d'histoire, ni la France des clochers et des terroirs qui retient son attention et capte ses faveurs.
La France qu'il aime, c'est la France brassée, par l'immigration de masse. La France qu'il aime, c'est la France américanisée.
Dès lors, mesdames et messieurs, il ne peut qu'appeler de ses voeux un melting-pot à la française.
Dès lors, l'immigration-invasion va continuer, comme d'ailleurs le déferlement de l'insécurité - l'une et l'autre sont liées.
Là encore le bilan du Gouvernement n'est pas à la hauteur des espérances mises en lui par nos compatriotes.
La loi de madame Dati sur les peines planchers est une imposture.
Elle est d'abord trop étroite, puisqu'elle s'applique uniquement aux récidivistes et pas à tous les délinquants et criminels.
De plus, en raison d'une définition juridique stricte de la récidive, la loi ne permet de sanctionner que les récidivistes pour des infractions absolument identiques, faute de quoi elle est inapplicable.
Surtout, pour ne pas heurter le dogme de l'individualisation des peines cher au Syndicat gauchiste de la Magistrature, la loi permet au juge de contourner les peines planchers, en fonction, je cite « des circonstances de l'infraction », de « la personnalité de l'accusé » ou « de ses efforts de réinsertion ».
La loi maintient donc la totale liberté d'appréciation du juge, ce qui retire à la peine son caractère dissuasif : en effet, plus la peine est prompte, automatique et certaine, et plus les délinquants vont y regarder à deux fois avant de commettre leurs forfaits.
En permettant au juge de moduler la sanction, donc en s'en remettant aux systèmes de valeurs propre à chaque magistrat, on a crée à la fois de l'injustice et de l'inefficacité.
On a beau nous dire que les prisons n'ont jamais été aussi pleines et que les chiffres marquent pour la première fois depuis quelques mois une stabilisation de l'insécurité, la réalité est tout autre :
- des infractions de plus en plus nombreuses,
- de plus en plus violentes,
- commises par des gens de plus en plus jeunes, sans aucun respect pour rien.
Le nombre des crimes et délits a été multiplié par 8 en 30 ans, passant de 500.000 à 4 millions, si l'on en croit les chiffres officiels, pourtant complètement bidouillés.
Ah, il est bien loin, le temps de la campagne où Sarkozy parlait du « karcher » pour éradiquer les « racailles ».
En novembre dernier, les émeutes de Villiers Le Bel dans le Val d'Oise ont fait litière de ce verbe viril:
- 100 policiers blessés, dont plusieurs dizaines par armes à feu,
- pas une égratignure pour un seul émeutier, le mot d'ordre pour les forces de l'ordre étant, comme d'habitude « pas de confrontation, pas de bavures ».
Le karcher est donc resté au vestiaire, dont il n'avait été sorti, je le répète, que pour les besoins de la cause, le temps d'une campagne, au printemps précédent.
Il n'empêche : un certain nombre de gogos s'y sont laissés prendre.
Il est désormais clair qu'ils en sont pour leurs frais, au sens propre, comme au figuré, car outre que les problèmes d'immigration et de sécurité demeurent entiers, jamais le portefeuille des Français n'a été aussi plat qu'aujourd'hui.
Notre pays continue en effet à s'appauvrir, à un rythme désormais inquiétant.
La croissance a été délibérément sur-évaluée, et son niveau réel, plus faible qu'annoncé, va entrainer moins de recettes fiscales que prévu, et donc un accroissement des déficits publics et de la dette.
Celle-ci va s'alourdir encore pour atteindre 67% du PIB à la fin 2009.
Les dépenses publiques atteindront 53% du PIB en 2007, plaçant la France à la 27ème place sur les 28 pays les plus riches du monde !
Seule la Suède fait plus mal qu'elle !
On est bien loin des promesses de rétablissement financier lancées par Sarkozy pendant sa campagne.
Aux difficultés de nos finances publiques, il faut ajouter les difficultés des ménages, c'est-à-dire de nos compatriotes eux-mêmes.
Le ralentissement du pouvoir d'achat en 2008 est annoncé par tous les économistes, alors même que depuis 5 ans, celui-ci a déjà été écorné par les effets conjoints de la modération salariale, des hausses d'impôt et des effets inflationnistes de l'euro : selon une étude sur les 250 produits les plus vendus dans les hypermarchés, la hausse est de 29%, depuis 2000, année du passage à l'euro !
Mais le chiffre officiel de l'inflation, lui, est toujours de 1,6% par an, soit 11% depuis 2000 !
Nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses alimentaires chez les discounters, à s'habiller d'occasion sur internet, à payer toutes leurs factures avec 3 mois de retard, ce qui d'ailleurs n'empêche pas qu'ils se privent de plus en plus.
En 2008, un surcroît d'inflation, en raison de la hausse du prix du pétrole, va encore réduire le pouvoir d'achat de nos compatriotes.
D'autant que les revenus sont également amputés par la hausse régulière, année après année, de la fiscalité locale.
La progression des revenus ne compense pas cette érosion du pouvoir d'achat, car les entreprises françaises, dont la situation de trésorerie est souvent inquiétante, sont soumises à une concurrence mondiale féroce, qu'elles affrontent à armes inégales, car elles sont pénalisées par des charges trop élevées et un système bancaire désormais très frileux.
Soyons clair, le paquet fiscal et la loi exonérant les heures supplémentaires ne sont pas à la mesure de la situation.
Il y a désormais plus de 7 millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui représente une formidable régression sociale, et est une véritable honte, pour les politiciens de gauche et de droite qui nous gouvernent depuis 30 ans et plus.
Pour tenter de dissimuler ses échecs, le gouvernement affirme que le chômage baisse.
C'est faux.
Le chômage officiel baisse, c'est-à-dire celui qui ne prend en compte qu'une partie des chômeurs, et encore il baisse pour des raisons uniquement démographiques, l'arrivée des classes creuses des années 70 désengorgeant le marché du travail.
Confronté au ralentissement économique, aux difficultés sociales, à la disparition des grands cadres moraux qui structuraient la société française, Nicolas Sarkozy sait qu'il n'a plus guère de marge de manoeuvre.
Il dissimule son impuissance derrière des mots, comme le terme de « politique de civilisation ».
Celle-ci se résume à quelques mesurettes sans portée, qui représentent tout au plus un accommodement à la mondialisation, et ne peuvent sortir le pays de l'ornière politique, économique, sociale, culturelle, éducative, morale dans laquelle il se trouve.
II- Non, mesdames et messieurs, la politique de civilisation, pour nous, c'est l'oeuvre de redressement de la France, civilisation bimillénaire, héritage de chaque Français, qui ne peut être menée à bien qu'avec une autre méthode, une autre détermination, une autre volonté.
Il en va de la réussite en politique comme de l'efficacité thérapeutique en médecine : pour agir efficacement, il importe d'abord de bien comprendre les causes de nos maux et de notre décadence, qu'il s'agisse de la stagnation salariale, du fiscalisme, de l'inflation, du déferlement migratoire et de la montée de l'insécurité.
La cause essentielle, première, fondamentale de nos difficultés, c'est incontestablement l'abandon consenti et organisé de nos frontières, par les pouvoirs publics successifs depuis 30 ans.
Depuis les Cités Grecques et la Rome antique jusqu'à la fin du XXème sicle, il était entendu que les frontières balisaient l'espace de la souveraineté de l'Etat.
Dans l'histoire de France, la frontière, c'est la limite de nos libertés, de notre souveraineté et de notre identité.
Songeons au limes des romains, qui protégea la Gaule des Barbares germaniques jusqu'au Vème siècle, puis à la ligne bleue des Vosges, où nos ancêtres attendirent les invasions allemandes, puis plus près de nous, pendant la guerre Froide, l'éventuel déferlement des divisions blindées soviétiques.
Il est vrai que quand la France avait des frontières, elles étaient défendues par une armée, et qu'aujourd'hui, nous n'avons plus de frontières, ni d'armée.
Par idéologie euro-mondialiste, les pouvoirs publics successifs ont consenti à la suppression de nos frontières physiques, commerciales, financières, sanitaires et internationales.
La France est devenue une vaste zone ouverte à tous les vents d'une mondialisation chaotique.
Face au déferlement migratoire, nous avons commis l'erreur fatale de diminuer d'abord les contrôles, puis de les supprimer purement et simplement, et désormais d'en confier la charge à l'Union européenne, afin qu'ils soient effectués aux frontières externes de l'Europe.
Mais comment l'union européenne pourrait-elle mieux remplir cette tâche que nous-mêmes ?
Depuis décembre dernier, l'espace Schengen s'est élargi aux pays de l'est européen. Leurs frontières avec les autres pays de l'UE seront donc abolies.
Or, selon un rapport de l'Union Européenne elle-même, plusieurs de ces pays n'ont pas la capacité de surveiller leurs frontières extérieures.
Le directeur de Frontex, l'agence européenne chargée de coordonner cette surveillance, constate que l'Europe, en supprimant ses frontières intérieures, se prive d'un des principaux moyens de lutter contre l'immigration illégale.
Mais il ajoute que je cite, « c'est un choix délibéré de l'Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité ».
Quel aveu ! Tout se passe donc comme si l'on avait omis de dire aux citoyens que la construction européenne impliquait l'acceptation assumée de la libre-circulation des immigrés clandestins, des malfrats et des terroristes.
Il nous faut au plus vite quitter cet espace Schengen ouverts à tous les vents, et demander pour notre pays le statut de la Grande Bretagne et de l'Irlande, qui ont eu la sagesse de ne pas y entrer.
Faute de quoi, alors que nous sommes déjà l'objet d'une colonisation de peuplement, nous serons purement et simplement submergés.
En effet, les immigrés entreront par l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la République Tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et finiront leur périple en France, pays où les clandestins comme les immigrés légaux ont droit à nombre de prestations, voire au logement, sans même parler de la gratuité des services publics.
Je n'évoque d'ailleurs là que les portes d'entrée dans de vrais pays européens.
Il faut y ajouter la Turquie, qui n'est un pays européen ni par son histoire, ni par sa géographie, ni par sa religion, ni par sa culture, et qui va pourtant rejoindre l'Union Européenne, entrainant une déferlante migratoire mondiale vers le Vieux Continent.
En effet, il faut savoir que la loi turque prévoit que l'ensemble des turcophones d'Asie Centrale, donc jusqu'aux confins de la Chine, peuvent demander la nationalité turque en sus de leur nationalité d'origine.
Ainsi, tadjiks, ouzbecks, kasakhs, ouïghours, turkmènes et autres minorités de la région auront donc demain un droit incontestable à la libre-circulation dans l'Union européenne.
Et ils viendront, ne vous y trompez pas, attirés par les mirages d'une prospérité occidentale que leur arrivée contribue précisément à réduire d'année en année !
Ce n'est pas là la moindre des conséquences d'une éventuelle adhésion de la Turquie.
J'observe d'ailleurs que sur cette question, Nicolas Sarkozy prépare probablement un véritable coup de Jarnac.
En effet, à lire et écouter ses professions de foi durant la campagne, il serait un adversaire résolu de l'entrée de la Turquie.
Je crois pour ma part qu'il est au contraire résolu à l'entrée de la Turquie, et j'affirme que sur ce point, il a en tête un programme caché et un agenda secret.
Au moment qu'il estimera le plus opportun, il viendra, à la télévision - on sait qu'il aime çà - annoncer aux Français qu'il est toujours contre, mais qu'il ne peut pas isoler plus longtemps la France sur la scène internationale, et qu'en conséquence, il faut bien, « à notre coeur défendant », accepter que la Turquie rejoigne l'Union européenne.
Par delà la duplicité de cette politique, aussi déplaisante soit-elle, une réalité s'impose peu à peu : l'Europe qui se construit est une Europe-monde, une Europe du libre-échange dans laquelle la notion même de frontière doit disparaître.
C'est également le cas en matière économique.
Aujourd'hui, la France n'a plus de frontières commerciales. Jadis, notre pays commerçait avec les autres nations, mais l'existence de droits de douane permettait le jeu d'une concurrence équitable, qui préservait nos emplois, nos marchés, nos entreprises.
Nous pouvions ainsi tirer bénéfice du commerce, ce que nous importions étant en effet plus que compensé par ce que nous vendions à l'étranger.
Pour la quatrième année consécutive, la France a connu un déficit record du commerce extérieur en 2006 (29,21 milliards d'euros). Et encore, ce n'est rien à côté de 2007, où il a atteint 40 milliards, et l'on annonce des résultats similaires en 2008.
C'est clair, la France, qui a supprimé ses protections commerciales ou plus exactement les a, là encore, déléguées à l'Union européenne, subit de plein fouet le dumping monétaire, réglementaire, social et fiscal de ses concurrents, particulièrement des pays à bas salaires.
Des dizaines de milliers d'emplois ont été délocalisés, vers l'Europe de l'est, l'Afrique du nord, l'Inde ou l'Asie du Sud -Est, nos entreprises, soumise à un environnement mondial totalement ouvert, étant contraintes de diminuer les coûts pour rester compétitives.
En outre, des pans entiers de notre secteur productif ont disparu, créant un chômage massif et durable, qui touche en réalité aujourd'hui près de 4,5 millions de personnes.
Ce sont là les fruits vénéneux de la politique du libre-échangisme total à l'extérieur, et du socialisme bureaucratique à l'intérieur.
Alors, mesdames et messieurs, la première mesure d'une véritable politique de civilisation, c'est de rétablir nos frontières, cadre éternel de notre prospérité, de notre souveraineté, de notre identité !
La seconde mesure, c'est de rétablir notre natalité, parce qu'il n'y a pas de civilisation française si nous ne faisons pas assez d'enfants !
La troisième, c'est de promouvoir partout, dans les familles, les écoles, les administrations, les entreprises, les associations, et en toute occasion, tous les éléments de la culture française, qu'il s'agisse de l'histoire, de l'art, de la langue, des valeurs traditionnelles !
La voilà la vraie rupture, la vraie politique de civilisation !
Ce que Nicolas Sarkozy ne fera jamais, nous, militants, sympathisants et électeurs du Front National, nous le ferons demain !
La politique de courage, de détermination au service de la patrie, nous la mettrons en oeuvre !
Mobilisez-vous, investissez-vous dans les campagnes cantonales et municipales qui arrivent, elles vont marquer une première étape dans notre reconquête électorale !
Diffusez nos idées et nos analyses, aux gens de votre famille, à vos proches, à vos voisins, à vos collègues de bureau !
Que chacun d'entre vous soit un pôle de rayonnement politique !
Déjà les sondages annoncent la fin de la lune de miel présidentielle - il s'agit bien sûr, dans mon esprit, de la lune de miel politique, je laisse l'autre aux magazines people qui en font leurs choux gras.
L'un d'eux est particulièrement intéressant, c'est celui qui est paru dans Valeurs Actuelles et selon lequel 30% des électeurs FN qui avaient voté Sarkozy sont revenus de leurs illusions. Selon moi, ce n'est qu'un début.
Demain le populisme vaincra le pipolisme.
Les révélations effarantes du rapport Attali sur la nécessité d'une augmentation de l'immigration et l'accélération de la politique ultra-libérale vont aider les Français à regarder la réalité en face et à réviser leurs intentions de vote.
Les élections municipales et cantonales - à Paris, seulement les municipales- vont être pour nous l'occasion de repartir à la bataille pour reconquérir le terrain perdu.
Il nous faut, pendant deux mois, mobiliser nos énergies et nos moyens pour aider Martial Bild, notre candidat à la Mairie de Paris, et ses listes, à poser l'alternative nationale dans le débat parisien.
Engagez-vous sur les listes du FN, militez pour elles, recrutez de nouveaux adhérents et de nouveaux sympathisants, distribuez les tracts, collez nos affiches, montrez que contrairement à ce qu'espèrent nos ennemis, le FN est bien vivant, qu'il est le seul à dire la vérité et le seul à mériter la confiance du peuple français.
Il est temps de mettre fin aux élucubrations verdâtres du socialiste Delanoe !
Avec la proportionnelle, nous pouvons avoir des élus, battons nous, Paris vaut bien un effort !
Hardi camarades, le temps de nos succès va inéluctablement revenir, et ils dépasseront nos espérances les plus hautes !
Hardi, matelots du bateau France, souquez ferme, la terre est en vue !
Vive le Front National !
Vive la France !
Source http://www.frontnational.com, le 14 janvier 2008