Texte intégral
Camarades et amis,
Lutte Ouvrière sera donc, de nouveau, présente aux élections municipales de Limoges. Je voudrais en tout premier lieu saluer tous nos camarades et amis qui sont présents sur cette liste, ainsi que celles et ceux qui nous aideront à mener notre campagne dans cette ville.
Comme vient de le dire ma camarade Claudine Roussie, c'est une liste composée de travailleuses et de travailleurs, à l'image de l'électorat dont nous espérons obtenir les suffrages. C'est aussi, comme elle l'a dit, la seule liste dans cette ville qui soit conduite par une femme.
Devant la chute de Sarkozy dans les sondages, nombre de candidats de droite essaient de faire oublier leur fayotage tout récent à l'égard du nouveau président. Ce n'est pas tant qu'ils le renient, mais il vaut mieux pour eux dissimuler leurs sympathies à l'égard du président derrière le « caractère local » de ces municipales.
Bien sûr, l'aspect local compte. Mais, justement ! Si les classes populaires savent qu'aucune municipalité ne peut régler les problèmes qui pèsent le plus sur leurs conditions d'existence, le chômage, le niveau des salaires ou le montant des retraites, elles savent aussi qu'il y a très souvent des différences entre les villes gérées par une municipalité de gauche et celles dirigées par une municipalité de droite.
Au-delà de ces aspects locaux cependant, le vote aux élections municipales sera pour une large part un vote pour ou contre la droite au pouvoir.
Oui, dans ces élections municipales, il faut infliger un désaveu massif à Sarkozy et à son clan politique !
Toutes les réformes engagées par Sarkozy et les siens, dont ils sont si fiers et qu'ils présentent comme indispensables, sont des mesures destinées à rendre les riches encore plus riches, et les pauvres encore plus pauvres. C'est une politique de classe ouvertement affichée.
Sarkozy avait affirmé, il y a quelques années, bien avant de parvenir à la présidence, qu'il voulait une droite décomplexée. Eh bien, c'est peut-être la seule promesse qu'il est parvenu à concrétiser en sa propre personne ! Avec lui, s'affirme à la présidence et au gouvernement la droite la plus réactionnaire, la plus cynique, la plus ouvertement hostile au monde du travail.
Malgré ses déclamations sur la « rupture », Sarkozy continue la politique menée avant lui par Chirac, Raffarin et Villepin. Mais il le fait d'une manière encore plus provocante. En affichant ses amitiés avec les milliardaires, en se faisant payer par des magnats capitalistes des voyages en jet privé et des vacances sur des yachts ou dans des hôtels de luxe, il dit clairement pour qui il gouverne.
Les deux mesures phares du début de son quinquennat résument toute sa politique. Quinze milliards d'euros de cadeaux fiscaux accordés aux possédants, surtout les plus riches, sur le budget de l'État. Cette somme aurait largement suffi pour combler le déficit de la Sécurité sociale, au nom duquel on a imposé les franchises médicales à des millions d'assurés sociaux, y compris les malades de longue durée et les handicapés. Ceux qui nous gouvernent savent que cette mesure, qui s'ajoute à d'autres mesures prises depuis des années, comme les déremboursements de médicaments, écartera de soins indispensables des centaines de milliers de familles démunies. Mais, sans honte et sans complexe, ils ont choisi de favoriser quelques milliers de possédants plutôt que les centaines de milliers les plus pauvres de la population. C'est un gouvernement d'assistanat, mais ceux qui sont « assistés », ce ne sont pas ceux qui en ont besoin. Les assistés de ce pays, ce sont les riches !
Et toutes les autres réformes du gouvernement sont à l'avenant.
Les unes visent à déblayer devant les patrons jusqu'au moindre obstacle qui gênerait l'intensification de l'exploitation. Les autres visent à consacrer aux grandes entreprises, c'est-à-dire à leurs propriétaires et actionnaires, une part croissante du budget de l'État, quitte à priver des financements nécessaires les hôpitaux, l'Education nationale, les transports collectifs, c'est-à-dire les services publics utiles à toute la population.
C'est pour faciliter l'exploitation que le gouvernement démolit ce qui, dans la législation sociale, protège un peu les travailleurs. C'est pour cela qu'il rend les horaires de travail plus flexibles et les licenciements plus faciles. C'est pour cela qu'il s'efforce, en modifiant le code du travail, d'assouplir les contrats pour les rapprocher de plus en plus des contrats précaires. C'est pour cela qu'il s'en prend au droit de grève.
C'est pour pouvoir consacrer plus d'aides et de subventions aux grandes entreprises que le gouvernement supprime ou limite les heures d'ouvertures de la Poste, des guichets de la Sécurité Sociale, qu'il ferme des gares et des maternités de proximité. C'est pour cela qu'il s'en prend aux retraités en réduisant leur pension. Lorsqu'il augmente le nombre d'années de cotisation et repousse l'âge de la retraite, sous prétexte de combler le déficit de la caisse de retraite, le gouvernement sait parfaitement que cela n'incitera pas les grandes entreprises à donner du travail aux seniors. Des emplois, elles n'en donnent même pas à ceux qui sont en âge de travailler. Ce tour de passe-passe n'a pas d'autre but que de réduire les pensions. Et quand on sait la misère que représente le minimum vieillesse, on voit ce qui attend les retraités.
Qui, dans les classes populaires, ne constate la montée de la pauvreté, même pour les salariés qui ont un emploi stable ? Le pouvoir d'achat s'effondre avec les hausses de prix. Tout augmente : l'essence, le gaz, le fuel domestique, sans parler de la note de téléphone portable. Et comment ne pas être révolté par cette hausse explosive des prix des produits alimentaires de base que constatent toutes celles et tous ceux qui font leurs achats et que vient de chiffrer une enquête de 60 millions de consommateurs, reprise même par Le Figaro : de 17 à 40 % pour les yaourts, de 31 à 45 % pour les spaghettis, de 10 à 44 % pour le jambon, et tout cela en deux mois seulement ?
Cet emballement des prix est tellement visible que même le gouvernement s'est senti obligé de faire mine de s'en occuper. Fillon promet quelques contrôles administratifs de plus. A supposer même qu'il le fasse, croyez-vous que les mastodontes de la distribution ou les trusts de l'agro-alimentaire en seront impressionnés ? Toutes ces déclarations, c'est de la poudre aux yeux.
Et, pendant que les prix augmentent, comme augmentent les profits des groupes capitalistes de l'agro-alimentaire ou de la distribution, les salaires, eux, n'augmentent pas, pas plus que les pensions de retraite ou d'invalidité et les allocations pour les handicapés.
Alors oui, l'augmentation générale de tous les salaires, de toutes les allocations et de toutes les pensions de retraite est aujourd'hui une exigence vitale !
La hausse dont les conséquences sont souvent les plus dramatiques est celle des loyers. Parmi ceux qui n'ont d'autre domicile que la rue et dont le nombre est en augmentation rapide, un tiers sont des salariés. Des femmes et des hommes qui, même en travaillant plus -pour utiliser l'expression cynique de Sarkozy-, ne gagnent pas assez pour payer un loyer.
Des centaines de milliers de familles populaires qui ont encore un toit au-dessus d'elles, vivent dans de véritables taudis, dans des logements délabrés, dans des HLM dégradés, parce qu'il n'y a pas de crédits pour leur entretien.
Alors, bien sûr, Sarkozy et sa clique ne sont pas les seuls responsables de la montée de la pauvreté. Les principaux responsables, ce sont ces grands groupes industriels et financiers qui dominent l'économie de ce pays, qui font la pluie et le beau temps et qui commandent derrière les ministres. Malgré la crise bancaire, ces grands groupes capitalistes annoncent, les uns après les autres, des profits faramineux pour 2007.
On retrouve toujours les mêmes noms : Total, L'Oréal, Danone, Unilever, Renault, Peugeot et bien d'autres. Il y a aussi, dans le peloton de tête, ArcelorMittal, 7,5 milliards d'euros de profit pour le groupe et ses actionnaires. Mais sur cette somme il n'y a pas un sou pour sauver les emplois de l'usine de Gandrange dont la fermeture a été annoncée.
Michelin, malgré ses bénéfices, ferme l'usine Kléber de Toul qui lui appartient. Et Peugeot -Citroën supprime plus de mille emplois.
Ces profits, dont on ose nous dire qu'ils sont indispensables à la bonne marche de l'économie, ne sont utiles ni aux travailleurs ni à la société.
Et c'est même pire que cela. Cela fait bien des années que le grand patronat n'utilise pas ou utilise très peu ses profits pour faire des investissements productifs et pour créer des emplois. La production ne rapportant pas assez à leur gré, les entreprises placent une partie croissante de leurs profits sur les marchés financiers, c'est-à-dire dans la spéculation, comme on joue à la roulette au casino. Et, depuis six mois, on a l'illustration que cela menace toute la vie économique d'une crise financière majeure qui se traduira, peut-être, par des usines fermées, par des banques en faillite et par des queues devant les soupes populaires, comme dans les années 1930.
Voilà comment fonctionne l'économie capitaliste.
Voilà à quoi servent ces profits qu'on fait suer aux travailleurs au détriment de leur santé et, parfois, de leur vie !
Voilà pourquoi, pour notre part, nous continuons à nous revendiquer des idées qui ont été celles du Parti socialiste et du Parti communiste à leurs origines respectives et à affirmer que l'organisation actuelle de l'économie et de la société ne peut pas représenter l'avenir de l'humanité ! Le système capitaliste, basé sur la propriété privée, sur l'économie de marché, sur l'exploitation, sur la recherche du profit, écrase inévitablement la majorité de l'humanité pour enrichir une minorité.
Ce système est non seulement injuste, inégalitaire, mais il est générateur d'immenses gaspillages. A commencer par celui, intolérable, humainement révoltant qui est d'écarter de la production et de maintenir dans le chômage des millions de femmes et d'hommes.
Alors, bien sûr, le fonctionnement de ce système économique ne doit rien à la petite personne de Sarkozy. Mais lui comme sa bande sont des exécutants serviles de ces grands groupes.
Pour leur servir la soupe, il est prêt à pressurer toujours plus les plus démunis, les chômeurs, les retraités.
Nous sommes de celles et de ceux qui pensent que, pour changer les choses, pour faire reculer le patronat et ses valets politiques du gouvernement, il faudra des luttes sociales importantes, explosives et qui, en entraînant la majorité des travailleurs de ce pays, pourraient faire peur au grand patronat, mais lui faire vraiment peur.
Les élections municipales offrent cependant une occasion à l'électorat populaire d'exprimer son opinion. Elles offrent l'occasion au moins de dire que les simagrées de Sarkozy ne passent pas. De dire que ses amitiés avec les milliardaires, son dédain pour ceux qui s'appauvrissent même en travaillant plus et son arrogance envers les démunis soulèvent l'écoeurement des classes populaires à l'égard de la droite qui nous gouverne.
Alors oui, voter pour la liste Lutte Ouvrière, c'est rejeter les politiciens de droite de Limoges et, au-delà d'eux, désavouer Sarkozy et sa politique. Mais c'est aussi une manière de montrer clairement que ce désaveu vient principalement des travailleurs, des salariés, c'est-à-dire de ceux qui sont les principales victimes de la politique de la droite au pouvoir.
En votant pour notre liste, vous avez aussi la possibilité d'envoyer au conseil municipal des militants de Lutte Ouvrière.
Le courant qui se reconnaît dans les idées que nous défendons est minoritaire. Mais il aurait dû être représenté au conseil municipal, lors des élections municipales précédentes, sauf ces élections sont faussement proportionnelles. La liste majoritaire accapare d'office la moitié des sièges, à laquelle s'ajoute ce qui lui revient en proportion des votes obtenus. Par ailleurs, les listes qui ont réalisé moins de 5 % des voix n'obtiennent pas de sièges, alors pourtant que, dans une ville comme Limoges, avec la proportionnelle intégrale, elles devraient en avoir deux, voire trois.
Eh bien, aidez-nous à dépasser ce pourcentage de 5 %, aidez-nous à faire en sorte qu'il y ait au sein du conseil municipal des conseillers municipaux qui se situent clairement dans le camp des travailleurs.
Personne n'ignore que la gestion municipale est enfermée dans d'étroites limites. Aucune municipalité ne peut échapper à la dictature des grands groupes industriels et financiers.
Aucune municipalité ne peut empêcher une entreprise de fermer. Pour ne parler que de l'actualité, la municipalité de Gandrange, en Lorraine, est aussi impuissante face à la fermeture de l'usine ArcelorMittal que l'est la municipalité de Moirans-en-Montagne face à la fermeture de la fabrique de jouets Smoby. Pourtant, dans les deux cas, les conséquences en seront dramatiques d'abord pour les travailleurs mis à la porte et pour leur famille mais aussi pour toute la population des deux localités.
Aucune municipalité ne peut, non plus, suppléer aux défaillances de l'État lui-même. Elle ne peut s'opposer à la dégradation des services publics alors, pourtant, que c'est au niveau de la commune que se manifestent les conséquences de la fermeture d'un bureau de poste, de la suppression de classes ou de postes d'enseignants.
Et puis, la préfecture a le pouvoir d'annuler les décisions d'un conseil municipal.
Mais, à l'intérieur de ces étroites limites, la municipalité peut faire des choix différents : s'occuper davantage des logements sociaux, favoriser l'équipement des quartiers populaires plutôt que du centre-ville. Des cantines scolaires aux aides sociales en passant par les subventions aux associations, il existe nombre de domaines où la municipalité est amenée à faire des choix. Ils peuvent être plus ou moins favorables aux classes laborieuses. Et elle peut, surtout, se comporter de telle façon que les salariés, les retraités, les chômeurs, puissent avoir de bonnes raisons de penser qu'ils trouvent du côté de la municipalité des gens qui comprennent leurs problèmes et qui essaient de trouver des solutions.
Si vous envoyez des militants de Lutte Ouvrière au conseil municipal, je peux vous garantir qu'ils y seront les représentants des intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis. Ils feront au conseil municipal ce qu'ils ont toujours fait en militant. Ils appuieront ce qui est favorable aux travailleurs. Ils critiqueront ce qui ne l'est pas. Ils s'engagent à soutenir et à relayer, au sein du conseil municipal, les luttes de ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail, travailleurs en grève, Français ou immigrés, mal logés qui luttent, usagers qui refusent la dégradation des transports, des écoles et des services publics.
Et puis, il n'y a pas que ce qui se passe au sein des conseils municipaux. Cela compte évidemment, mais l'activité d'un parti militant se fait aussi dans les quartiers, dans la rue, dans les HLM.
Pour nous Lutte Ouvrière, notre activité politique essentielle se déroule dans les entreprises. Mais nous savons qu'une partie de la vie du monde du travail se déroule dans les quartiers populaires ou dans les HLM.
Dans le passé, les partis ouvriers étaient présents dans les quartiers populaires et ils y développaient une activité politique.
Bien des problèmes dans les quartiers populaires, les incivilités, l'individualisme, le communautarisme, sont fondamentalement dus aux défaillances de l'État, de l'Education nationale à qui on supprime des moyens, et plus encore à tout le système économique et social dans lequel nous vivons. Mais, lorsque le mouvement ouvrier était présent dans les quartiers populaires, il parvenait dans une certaine mesure à suppléer à ces manques. Oh, non pas au nom de la morale de la classe possédante ! Mais au nom des valeurs du mouvement ouvrier lui-même. A commencer par la solidarité, par l'action collective. Bien des problèmes locaux peuvent être résolus sans qu'aucune administration s'en mêle, par les initiatives de la population elle-même.
Nous chercherons à favoriser les initiatives de la population, en utilisant le mandat de conseiller municipal si les électeurs veulent bien nous le confier, ou, simplement, sans ce mandat, en militant. Il y a, bien sûr, dans les quartiers populaires des associations qui essaient d'améliorer les choses en faveur de la population pauvre, sur le plan éducatif, sur le plan culturel et bien d'autres, concrètement, sur le terrain. C'est tant mieux ! Nous sommes solidaires de toutes ces associations, comme de tous ceux qui expriment les exigences ou les revendications des plus démunis dans tel ou tel domaine spécifique, comme celles qui luttent pour le droit au logement ou qui défendent la dignité et les droits des travailleurs immigrés.
Mais, à côté de l'activité de toutes ces associations dont chacune agit dans son domaine, il est important qu'une politique représentant les intérêts des classes exploitées soit également présente dans les quartiers populaires.
Nous, Lutte Ouvrière, nous avons fait le choix de militer sur le terrain politique dans la perspective d'une transformation radicale de la société. Nous pensons que cette transformation ne peut être faite que par la classe ouvrière, la classe sociale de ceux qui n'ont que leur salaire pour vivre et qui n'exploitent personne. Cette classe sociale ne se limite pas dans la société moderne aux seuls ouvriers manuels. En se diversifiant, l'évolution économique a fait apparaître bien d'autres catégories qui font partie du monde du travail, des employés de banque, d'assurance et d'administration aux techniciens, des ingénieurs aux cheminots, du personnel hospitalier à celui de l'Education nationale, en passant par les postiers, les agents d'EDF et GDF. Quant à ceux que ce système économique dément a écartés de la production et transformés en chômeurs, ainsi que les anciens à la retraite, eux aussi font partie intégrante du monde du travail.
Nous pensons, avec Marx, que « l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes ». Bien sûr que les travailleurs ne peuvent pas s'émanciper dans le cadre d'une seule municipalité ! Mais ils peuvent découvrir les idées politiques, les perspectives communistes dans leurs quartiers comme dans leurs entreprises. Ils peuvent, aussi, y faire l'apprentissage de l'action collective.
Bien sûr, un quartier même populaire ou une cité HLM ne sont pas assimilables à une entreprise. Les travailleurs y sont mélangés avec d'autres catégories et, surtout, c'est dans les entreprises que les travailleurs sont directement opposés à leurs exploiteurs, et c'est là que peut se déployer leur puissance sociale.
Tous ceux qui ont vécu une grève un tant soit peu importante et durable savent que, par delà les revendications avancées et la satisfaction obtenue, une grève est une école formidable pour tous ceux qui y ont participé.
Eh bien, une cité HLM ou un quartier populaire peuvent devenir, aussi, des lieux d'apprentissage de l'action collective. Les partis ouvriers savaient le faire à plus grande échelle dans le passé, ne serait-ce qu'en s'opposant collectivement à une expulsion injustifiée ou encore envenant en aide aux grévistes d'une entreprise voisine.
Bien sûr, il n'y a pas besoin de conseillers municipaux pour mener une propagande communiste, ni pour mener des actions collectives dans un quartier. Mais un conseiller municipal peut être un point d'appui.
Les conseillers municipaux Lutte Ouvrière seront ces points d'appui.
Alors, camarades et amis, il nous reste une dizaine de jours pour mener campagne. Cette campagne, il faut la mener avec détermination. Il faut convaincre les électeurs d'exprimer leur désaveu de Sarkozy de la façon la plus nette, la plus radicale possible, en votant pour la liste Lutte Ouvrière.
Il faut tisser avec les nôtres, travailleurs, salariés, chômeurs, retraités, des liens supplémentaires, des liens qui nous permettront de nous retrouver, au-delà des élections municipales, dans les activités politiques que nous menons dans cette ville.
Alors, votez et faites voter pour notre liste et envoyez dans les conseils municipaux des militants de Lutte Ouvrière !
Source http://www.lutte-ouvriere.org, le 29 février 2008