Texte intégral
Q - Avez-vous un message à faire passer à Hassan Nasrallah, qui menace de déclencher une guerre contre Israël dans le monde entier, même en France ?
R - J'espère que ce ne sont que des mots, des mots virils, certes, mais rien que cela. Je pense qu'il n'est dans l'intérêt ni du Hezbollah, ni de Hassan Nasrallah, de commencer une guerre en ce moment. Je pense que le Hezbollah est utilisé par l'Iran et la Syrie comme une sorte d'épouvantail.
Q - Pensez-vous que la situation au Moyen-Orient et dans le monde soit meilleure après l'assassinat de Imad Moughnieh?
R - Je me refuse à tout commentaire. Je suis opposé à l'assassinat en tant qu'acte ou geste politique. Je pense que nous devons résoudre nos problèmes par la négociation.
Q - C'était pourtant un terroriste. Il a aussi attaqué et tué des civils et des soldats français.
R - Je sais et je connais l'histoire.
Q - Vous pensez qu'il le méritait ?
R - Non. Ne me posez pas une telle question. Je suis un homme de paix. Je ne sais que trop ce qu'est la guerre et c'est pour cela que je suis un homme de paix. L'assassinat n'est pas la bonne réponse.
Q - Mais le président Sarkozy dit qu'il en a assez des mensonges d'Assad.
R - C'est ce qu'il a dit.
Q - Selon vous, c'est toujours le cas ?
R - Je ne crois pas qu'il ait changé d'avis.
Q - Avez-vous de nouvelles informations concernant les soldats israéliens enlevés, deux au Nord-Liban, et un à Gaza ?
R - Comme je vous l'ai dit il y a six mois de cela, nous avons parlé avec le Hezbollah de deux soldats mais sans avoir aucun détail, ni aucune preuve de vie. J'avais le sentiment qu'il était possible d'entamer une négociation. Depuis, je n'ai plus eu aucune nouvelle ; je suis désolé.
Q - Qu'a fait la France pour obtenir la libération de Gilad Shalit, qui est non seulement un soldat israélien, mais également un citoyen français ?
R - Sur ce sujet, nous n'avons cessé de tenter de trouver une solution et nous essayons encore. Mais on nous a dit que quelqu'un d'autre s'en occupait et que la France n'avait aucune raison de s'en mêler car cela compliquerait les négociations.
(...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 février 2008
R - J'espère que ce ne sont que des mots, des mots virils, certes, mais rien que cela. Je pense qu'il n'est dans l'intérêt ni du Hezbollah, ni de Hassan Nasrallah, de commencer une guerre en ce moment. Je pense que le Hezbollah est utilisé par l'Iran et la Syrie comme une sorte d'épouvantail.
Q - Pensez-vous que la situation au Moyen-Orient et dans le monde soit meilleure après l'assassinat de Imad Moughnieh?
R - Je me refuse à tout commentaire. Je suis opposé à l'assassinat en tant qu'acte ou geste politique. Je pense que nous devons résoudre nos problèmes par la négociation.
Q - C'était pourtant un terroriste. Il a aussi attaqué et tué des civils et des soldats français.
R - Je sais et je connais l'histoire.
Q - Vous pensez qu'il le méritait ?
R - Non. Ne me posez pas une telle question. Je suis un homme de paix. Je ne sais que trop ce qu'est la guerre et c'est pour cela que je suis un homme de paix. L'assassinat n'est pas la bonne réponse.
Q - Mais le président Sarkozy dit qu'il en a assez des mensonges d'Assad.
R - C'est ce qu'il a dit.
Q - Selon vous, c'est toujours le cas ?
R - Je ne crois pas qu'il ait changé d'avis.
Q - Avez-vous de nouvelles informations concernant les soldats israéliens enlevés, deux au Nord-Liban, et un à Gaza ?
R - Comme je vous l'ai dit il y a six mois de cela, nous avons parlé avec le Hezbollah de deux soldats mais sans avoir aucun détail, ni aucune preuve de vie. J'avais le sentiment qu'il était possible d'entamer une négociation. Depuis, je n'ai plus eu aucune nouvelle ; je suis désolé.
Q - Qu'a fait la France pour obtenir la libération de Gilad Shalit, qui est non seulement un soldat israélien, mais également un citoyen français ?
R - Sur ce sujet, nous n'avons cessé de tenter de trouver une solution et nous essayons encore. Mais on nous a dit que quelqu'un d'autre s'en occupait et que la France n'avait aucune raison de s'en mêler car cela compliquerait les négociations.
(...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 février 2008