Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Chers Amis botswanais,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux de procéder aujourd'hui à la signature de l'accord-cadre d'une coopération sur l'éducation et la langue française entre la France et le Botswana et ce, à l'occasion de la visite officielle en France du président et en ce jour, au combien symbolique, du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie.
Cet accord conforte les relations de coopérations que nous entretenons depuis plusieurs années avec le gouvernement et le président du Botswana pour le développement de l'enseignement du français dans le système éducatif du pays, dans le cadre de ses objectifs généraux en faveur d'une éducation de qualité pour tous. La France illustre ainsi, par sa signature, la priorité qu'elle accorde à la promotion de la diversité linguistique et culturelle dans le monde, priorité qui se traduit ici concrètement par un appui à la formation des enseignants de français et au cadre du système éducatif botswanais.
La signature de cet accord s'inscrit également dans notre volonté de faire de la langue française, une langue de communication inter-africaine avec d'autres langues, comme l'anglais ou le portugais, au bénéfice d'une meilleure compréhension entre les peuples et les Etats de ce continent. Je me félicite que l'action du gouvernement français, à travers mon Département ministériel, soit appuyée par les initiatives de collectivités territoriales françaises comme le Conseil régional et le Conseil général de La Réunion ou par l'association de plusieurs institutions universitaires et éducatives françaises qui ont déjà mis en place des échanges prometteurs.
En ma qualité d'élu local, je crois beaucoup à cette coopération que nous appelons "décentralisée", dont j'ai parlé tout à l'heure et qui permet de mettre en contact les sociétés civiles des deux pays. Dans ce cas précis, cette coopération permet également à l'île de La Réunion de dialoguer directement avec l'un de ses voisins d'Afrique australe.
J'associe à mes remerciements l'Alliance française de Gaborone, symbole et actrice incontournable de la francophonie botswanaise, dont je salue l'action en faveur de notre langue et de notre culture depuis de nombreuses années, et dont nous continuerons à appuyer les efforts, et ce d'autant plus qu'elle sera, bien entendu, associée à la mise en oeuvre de l'Accord que nous signons aujourd'hui, notamment pour la formation en français en milieu professionnel.
Je veux souligner la complémentarité entre la coopération bilatérale de qualité développée par nos deux pays et la coopération engagée entre le Botswana et l'Organisation internationale de la Francophonie dans le domaine de la formation en français des fonctionnaires publics et des diplomates, notamment à la SADC dont le Botswana accueille le siège.
Je souhaite enfin, Monsieur le Président, saluer le rôle personnel que vous jouez pour la promotion de la langue française dans votre pays. Je sais votre volonté et votre conviction pour faire de cette langue que la France partage avec certains de vos frères africains, un instrument au service de la paix et du développement en Afrique.
En cette Journée internationale de la Francophonie, je voulais simplement et sincèrement vous en remercier.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 mars 2008
Chers Amis botswanais,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux de procéder aujourd'hui à la signature de l'accord-cadre d'une coopération sur l'éducation et la langue française entre la France et le Botswana et ce, à l'occasion de la visite officielle en France du président et en ce jour, au combien symbolique, du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie.
Cet accord conforte les relations de coopérations que nous entretenons depuis plusieurs années avec le gouvernement et le président du Botswana pour le développement de l'enseignement du français dans le système éducatif du pays, dans le cadre de ses objectifs généraux en faveur d'une éducation de qualité pour tous. La France illustre ainsi, par sa signature, la priorité qu'elle accorde à la promotion de la diversité linguistique et culturelle dans le monde, priorité qui se traduit ici concrètement par un appui à la formation des enseignants de français et au cadre du système éducatif botswanais.
La signature de cet accord s'inscrit également dans notre volonté de faire de la langue française, une langue de communication inter-africaine avec d'autres langues, comme l'anglais ou le portugais, au bénéfice d'une meilleure compréhension entre les peuples et les Etats de ce continent. Je me félicite que l'action du gouvernement français, à travers mon Département ministériel, soit appuyée par les initiatives de collectivités territoriales françaises comme le Conseil régional et le Conseil général de La Réunion ou par l'association de plusieurs institutions universitaires et éducatives françaises qui ont déjà mis en place des échanges prometteurs.
En ma qualité d'élu local, je crois beaucoup à cette coopération que nous appelons "décentralisée", dont j'ai parlé tout à l'heure et qui permet de mettre en contact les sociétés civiles des deux pays. Dans ce cas précis, cette coopération permet également à l'île de La Réunion de dialoguer directement avec l'un de ses voisins d'Afrique australe.
J'associe à mes remerciements l'Alliance française de Gaborone, symbole et actrice incontournable de la francophonie botswanaise, dont je salue l'action en faveur de notre langue et de notre culture depuis de nombreuses années, et dont nous continuerons à appuyer les efforts, et ce d'autant plus qu'elle sera, bien entendu, associée à la mise en oeuvre de l'Accord que nous signons aujourd'hui, notamment pour la formation en français en milieu professionnel.
Je veux souligner la complémentarité entre la coopération bilatérale de qualité développée par nos deux pays et la coopération engagée entre le Botswana et l'Organisation internationale de la Francophonie dans le domaine de la formation en français des fonctionnaires publics et des diplomates, notamment à la SADC dont le Botswana accueille le siège.
Je souhaite enfin, Monsieur le Président, saluer le rôle personnel que vous jouez pour la promotion de la langue française dans votre pays. Je sais votre volonté et votre conviction pour faire de cette langue que la France partage avec certains de vos frères africains, un instrument au service de la paix et du développement en Afrique.
En cette Journée internationale de la Francophonie, je voulais simplement et sincèrement vous en remercier.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 mars 2008