Texte intégral
Monsieur le Sénateur,
Les relations bilatérales entre la France et le Gabon restent vivaces et confiantes.
Elles ont été marquées par la visite officielle du président de la République le 27 juillet dernier à Libreville. De nombreuses visites ministérielles réciproques continuent de ponctuer nos échanges dans les domaines de l'économie, de la santé, de l'environnement...
J'envisage moi-même de me déplacer au Gabon à la fin du mois, ainsi d'ailleurs que dans d'autres pays africains, notamment au Sénégal et au Togo.
Les autorités gabonaises sont très impliquées dans le suivi de notre coopération, qui se définit en fonction des accords signés en 2005. Celle-ci est très active au Gabon et concerne trois secteurs : la forêt et l'environnement, les infrastructures et l'éducation.
Monsieur le Sénateur, l'importance de notre action, la qualité des projets et le grand intérêt manifesté par les autorités gabonaises sont un gage de la durabilité de notre coopération, que, me semble-t-il, vous appelez de vos voeux, Monsieur le Sénateur.
Dans votre question, vous avez fait référence à différents malentendus ou incompréhensions, qui ont été levés à ce jour.
S'agissant de l'immigration, l'accord relatif à la gestion des flux migratoires doit être prochainement ratifié par le Parlement, ce qui constitue un point très positif. Cet accord facilite l'accès à l'emploi des étudiants gabonais ; nous ferons tout pour qu'ils puissent être diplômés en France. Le flux migratoire concernera également certaines catégories de salariés.
En 2007, la France a délivré 11 105 visas à des Gabonais, pour 12 697 demandes, soit un taux d'acceptation de 87 %. Comme vous pouvez le constater, la situation est donc très positive.
L'enquête préliminaire que vous évoquez a été classée le 15 novembre 2007 et vous comprendrez qu'il n'appartient pas au gouvernement de commenter les décisions prises par les autorités judiciaires.
La France et le Gabon entretiennent donc un dialogue serein, qui caractérise habituellement leurs échanges.
Le discours prononcé par le président de la République au Cap, à la fin du mois de février, a tracé la direction de nos échanges. Il ne reste plus au gouvernement qu'à appliquer l'ensemble des orientations évoquées.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 avril 2008