Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Bonjour, M. Hirsch. Bonjour. Six nouveaux secrétaires d'Etat entrent, aujourd'hui, au Gouvernement après les élections municipales assez calamiteuses pour l'UMP, c'était quoi d'après vous ces élections municipales ? Un vote sanction, M. Hirsch ?
R.- Pour moi, c'est très clair. Ce qui se passe vote après vote, ça arrivera tant qu'on n'aura pas résolu un des grands problèmes de ce pays. C'està- dire que je pense, je le vois quand on m'en rend compte, quand on m'écrit, quand on parle, c'est qu'il y a toute une frange de la population qui, en matière de précarité, de sécurité de l'emploi, de revenus est en demande vis-à-vis des autorités politiques et que c'est une demande qui n'est pas satisfaite depuis des années. Ce qui explique ces coups à droite, à gauche d'oscillation...
Q.- Et l'abstention importante, peut-être ?
R.-... Voilà. Il y aura cette instabilité tant qu'on n'aura pas remis les fondements de notre système social. C'est mon interprétation. Elle est peut-être personnelle. Je ne suis pas politologue mais j'ai vu suffisamment de gens, suffisamment de scrutins, suffisamment de problèmes pour penser que c'est une interprétation sérieuse.
Q.- Ca, c'est le message des élections municipales, d'après vous. Vous avez voté où, vous M. Hirsch ?
R.- Moi, j'ai voté à Paris là où j'habite.
Q.- Vous avez voté pour le candidat de l'UMP ou pour le candidat socialiste ?
R.- Eh bien, je ne réponds pas à cette question.
Q.- C'est dommage !
R.- Non, non, ce n'est pas dommage. Moi j'ai expliqué depuis le début que ma démarche n'est pas une démarche partisane, une démarche politicienne. Quand j'étais pris dans Emmaüs, on ne me demandait pas pour qui je votais. Quand je suis Haut Commissaire, on ne me demande pas pour qui je vote.
Q.- Si, on peut vous le demander.
R.- Oui, on peut me le demander mais...
Q.- Vous ne voulez pas répondre ?
R.- Ah non, je pense que ça n'est pas intéressant.
Q.- Ah si, c'est intéressant. Oui.
R.- Mais pas forcément. Justement, il y a d'autres choses qui sont intéressantes : parler de pauvreté, de précarité, de ce projet... et je ne veux pas le polluer par ce genre de questions.
Q.- D. Gautier-Sauvagnac, ancien secrétaire général de l'UIMM, a amassé patiemment une cagnotte de 600 millions d'euros. Et vous, vous demandez à l'UIMM, aujourd'hui, de vous la confier pour aider les plus Pauvres. C'est de la provocation, M. Hirsch ?
R.- Non, ce n'est pas de la provocation. Ce n'est pas un coup de tête. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : comment puis-je gagner des millions ? C'est un projet mûrement réfléchi. Et c'est une réponse à un problème qui me paraît très grave. Moi je fais le lien entre les sujets dont je viens de parler : la pauvreté, la précarité, les gens qui vivent avec quelques centaines d'euros par mois ; et je fais le lien -je trouve que ce n'est pas deux planètes différentes- la question de : comment est-ce qu'on peut perdre 5 milliards à la Société Générale, en un seul coup ? Comment est-ce qu'on peut effectivement avoir des centaines de millions d'euros qui ont été accumulés ? Comment... Je pense que c'est la même planète. Et donc les réponses doivent être cohérentes. Je pense, aujourd'hui, que la question de pauvreté, de précarité pèse sur l'économie française et que si l'industrie est en difficulté, c'est notamment parce qu'on n'est pas sorti des schémas traditionnels en matière de lutte contre la pauvreté et la précarité. Que quand les industriels viennent me voir, en disant "J'ai des difficultés à recruter, je n'ai pas en face de moi, les gens qui ont les bonnes qualifications, qui veulent travailler dans mes entreprises", je me dis, ça ne me laisse pas indifférent. Il faut agir. Et donc, je considère que les entreprises ont une responsabilité, qu'elles doivent assumer, qu'elles font de l'innovation économique, qu'elles doivent faire aujourd'hui de l'innovation sociale, comme dans les autres pays.
Q.- Mais les entreprises, elles contribuent par l'impôt, les taxes, à l'effort de solidarité. Vous souhaitez qu'en plus, elles fassent un effort et que notamment, avec l'UIMM, elles vous aident directement ?
R.- Mais justement, les entreprises venaient me voir avant, en me disant : ce que vous faites, c'est plutôt bien. On pense que les méthodes traditionnelles pour lutter contre la pauvreté ne sont pas bonnes. On en a marre de payer des taxes, on voudrait plutôt avoir l'argent pour innover, pour investir. Pour faire ça, il faut qu'elles mouillent leurs chemises et qu'elles s'impliquent dans des voies nouvelles. C'est ce qu'ont fait les autres pays. Les autres pays dans lesquels elles paient peut-être moins de taxes, c'est parce qu'effectivement, elles ont monté des énormes fondations qui poussent des projets sociaux, qui sont en partenariat avec les chercheurs, avec les syndicats pour monter ça. En France, c'est un peu le désert. Et justement quand on dit : payer trop de charges ! Moi je me suis posé la question de l'origine et de la légitimité de cet argent. Moi, j'ai entendu les entreprises pendant des années expliquer qu'il fallait baisser les charges sociales pour qu'elles puissent embaucher parce que le coût du travail était trop élevé. Et on s'aperçoit que pendant qu'elles demandaient la baisse des charges sociales, elles payaient spontanément des charges, volontaires, visiblement, pour constituer cette caisse. Donc, cet argent il est quelque part lié à "la chose sociale". Et c'est pas inutile qu'il y retourne.
Q.- Vous espérez vraiment avoir 600 millions de l'UIMM ou vous vous dites : "Je le demande mais je sais que je ne les aurai pas" ?
R.- D'abord, je ne demande pas une aumône. Je leur dis d'investir. J'ai des projets qui sont précis que je leur ai proposés, que j'ai discutés. Moi je n'ai pas une fin de non recevoir. Quand, il y a quelques mois, le président actuel de l'UIMM était candidat et que je lui ai suggéré cette idée, il m'a dit "on en reparlera quand je suis élu". Je suis tenace. Et par ailleurs, je suis prêt à jouer cartes sur table.
Q.- Mais vous en avez parlé avec lui depuis qu'il est élu ?
R.- Bien sûr, je lui en ai reparlé. Effectivement, les choses sont un peu plus difficiles quand on est en position. Moi, je garde les mêmes positions quelles que soient mes fonctions. Et je leur dis : je suis prêt au grand oral. Vous vous réunissez aujourd'hui, vous vous réunissez demain, je suis prêt à passer un grand oral, à exposer ce que je vous ai dit par écrit, à vous dire quel projet vous pourriez faire, à vous dire comment ça pourrait aider le pôle de compétitivité avec les grandes entreprises des matériaux de construction de votre branche. Qu'ils viennent me voir en disant qu'ils ont des difficultés pour recruter, qu'ils ont 6.000 personnes à recruter, qu'ils ont besoin de programmes de formation, qu'ils ont besoin de voies nouvelles, qu'ils ont besoin de groupements d'entreprises pour le faire. Et je leur dis : cet argent, on peut ensemble - ce n'est pas un hold up que je fais ! - c'est un projet d'investissement commun, social et économique, pour que la compétitivité de ce pays soit au service d'un projet Social. Qu'on sorte de la pauvreté.
Q.- Et donc, vous attendez la réponse maintenant de M. Saint-Geours qui dirige l'UIMM ?
R.- Oui, et puis d'autres. Ce qu'a dit M. Saint-Geours c'est : ça ne dépend pas que de moi, ça dépend des instances. Moi je ne perds pas mon temps. J'ai passé des coups de fil, il y a un certain nombre de patrons qui trouvent que c'est une bonne idée. Il y en a d'autres, à mon avis, qui sont assez réfractaires à cela. Mais je ne fais pas que cela. Hier, j'étais devant tous les directeurs départementaux, les délégués départementaux du Medef, pour leur parler du Revenu de solidarité active. On a plein de projets qui peuvent modifier le système social de ce pays pour le plus grand bien des gens en précarité, ceux qui ont des difficultés vis-à-vis des élections et vis-à-vis des entreprises qui sont aujourd'hui menacées.
Q.- Et le président de la République vous soutient dans cette démarche auprès de l'UIMM ?
R.- Je ne sais pas. Je ne veux pas le mouiller là-dedans.
Q.- Vous ne lui en avez pas parlé ?
R.- Je ne lui en ai pas parlé. Mais je pense qu'il lit les journaux. Je pense qu'il écoute la radio. Non, je n'en ai pas parlé.
Q.- Vous le verrez ce matin, vous êtes en Conseil des ministres ?
R.- Oui, je serai en Conseil des ministres tout à l'heure.
Q.- Peut-être il vous en parlera ? On verra bien !
R.- Eh bien volontiers ! En tout cas, je peux dire que là où il me soutient c'est sur le Revenu de solidarité active et sur cette réforme qui est encore une fois, une des réformes les plus fondamentales depuis vingt ans en matière sociale.
Q.- Une dernière question, M. Hirsch ? La réélection de B. Delanoë vous a fait plaisir à Paris ?
R.- Vous voulez me demander si j'ai voté ?
Q.- Non, non, je vous demande : si ça vous a fait plaisir ?
R.- Il y a plusieurs amis qui ont été élus et pour lesquels ça m'a fait plaisir. B. Delanoë fait partie de mes amis, ça ce n'est pas un secret.
Q.- Je ne sais pas s'il a répondu à la première question. Mais on aura entendu sa dernière réponse. Et donc, M. Hirsch, "Robin des Bois", comme vous l'appeliez Christophe, était l'invité de RTL ce matin. Bonne journée.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 19 mars 2008
R.- Pour moi, c'est très clair. Ce qui se passe vote après vote, ça arrivera tant qu'on n'aura pas résolu un des grands problèmes de ce pays. C'està- dire que je pense, je le vois quand on m'en rend compte, quand on m'écrit, quand on parle, c'est qu'il y a toute une frange de la population qui, en matière de précarité, de sécurité de l'emploi, de revenus est en demande vis-à-vis des autorités politiques et que c'est une demande qui n'est pas satisfaite depuis des années. Ce qui explique ces coups à droite, à gauche d'oscillation...
Q.- Et l'abstention importante, peut-être ?
R.-... Voilà. Il y aura cette instabilité tant qu'on n'aura pas remis les fondements de notre système social. C'est mon interprétation. Elle est peut-être personnelle. Je ne suis pas politologue mais j'ai vu suffisamment de gens, suffisamment de scrutins, suffisamment de problèmes pour penser que c'est une interprétation sérieuse.
Q.- Ca, c'est le message des élections municipales, d'après vous. Vous avez voté où, vous M. Hirsch ?
R.- Moi, j'ai voté à Paris là où j'habite.
Q.- Vous avez voté pour le candidat de l'UMP ou pour le candidat socialiste ?
R.- Eh bien, je ne réponds pas à cette question.
Q.- C'est dommage !
R.- Non, non, ce n'est pas dommage. Moi j'ai expliqué depuis le début que ma démarche n'est pas une démarche partisane, une démarche politicienne. Quand j'étais pris dans Emmaüs, on ne me demandait pas pour qui je votais. Quand je suis Haut Commissaire, on ne me demande pas pour qui je vote.
Q.- Si, on peut vous le demander.
R.- Oui, on peut me le demander mais...
Q.- Vous ne voulez pas répondre ?
R.- Ah non, je pense que ça n'est pas intéressant.
Q.- Ah si, c'est intéressant. Oui.
R.- Mais pas forcément. Justement, il y a d'autres choses qui sont intéressantes : parler de pauvreté, de précarité, de ce projet... et je ne veux pas le polluer par ce genre de questions.
Q.- D. Gautier-Sauvagnac, ancien secrétaire général de l'UIMM, a amassé patiemment une cagnotte de 600 millions d'euros. Et vous, vous demandez à l'UIMM, aujourd'hui, de vous la confier pour aider les plus Pauvres. C'est de la provocation, M. Hirsch ?
R.- Non, ce n'est pas de la provocation. Ce n'est pas un coup de tête. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : comment puis-je gagner des millions ? C'est un projet mûrement réfléchi. Et c'est une réponse à un problème qui me paraît très grave. Moi je fais le lien entre les sujets dont je viens de parler : la pauvreté, la précarité, les gens qui vivent avec quelques centaines d'euros par mois ; et je fais le lien -je trouve que ce n'est pas deux planètes différentes- la question de : comment est-ce qu'on peut perdre 5 milliards à la Société Générale, en un seul coup ? Comment est-ce qu'on peut effectivement avoir des centaines de millions d'euros qui ont été accumulés ? Comment... Je pense que c'est la même planète. Et donc les réponses doivent être cohérentes. Je pense, aujourd'hui, que la question de pauvreté, de précarité pèse sur l'économie française et que si l'industrie est en difficulté, c'est notamment parce qu'on n'est pas sorti des schémas traditionnels en matière de lutte contre la pauvreté et la précarité. Que quand les industriels viennent me voir, en disant "J'ai des difficultés à recruter, je n'ai pas en face de moi, les gens qui ont les bonnes qualifications, qui veulent travailler dans mes entreprises", je me dis, ça ne me laisse pas indifférent. Il faut agir. Et donc, je considère que les entreprises ont une responsabilité, qu'elles doivent assumer, qu'elles font de l'innovation économique, qu'elles doivent faire aujourd'hui de l'innovation sociale, comme dans les autres pays.
Q.- Mais les entreprises, elles contribuent par l'impôt, les taxes, à l'effort de solidarité. Vous souhaitez qu'en plus, elles fassent un effort et que notamment, avec l'UIMM, elles vous aident directement ?
R.- Mais justement, les entreprises venaient me voir avant, en me disant : ce que vous faites, c'est plutôt bien. On pense que les méthodes traditionnelles pour lutter contre la pauvreté ne sont pas bonnes. On en a marre de payer des taxes, on voudrait plutôt avoir l'argent pour innover, pour investir. Pour faire ça, il faut qu'elles mouillent leurs chemises et qu'elles s'impliquent dans des voies nouvelles. C'est ce qu'ont fait les autres pays. Les autres pays dans lesquels elles paient peut-être moins de taxes, c'est parce qu'effectivement, elles ont monté des énormes fondations qui poussent des projets sociaux, qui sont en partenariat avec les chercheurs, avec les syndicats pour monter ça. En France, c'est un peu le désert. Et justement quand on dit : payer trop de charges ! Moi je me suis posé la question de l'origine et de la légitimité de cet argent. Moi, j'ai entendu les entreprises pendant des années expliquer qu'il fallait baisser les charges sociales pour qu'elles puissent embaucher parce que le coût du travail était trop élevé. Et on s'aperçoit que pendant qu'elles demandaient la baisse des charges sociales, elles payaient spontanément des charges, volontaires, visiblement, pour constituer cette caisse. Donc, cet argent il est quelque part lié à "la chose sociale". Et c'est pas inutile qu'il y retourne.
Q.- Vous espérez vraiment avoir 600 millions de l'UIMM ou vous vous dites : "Je le demande mais je sais que je ne les aurai pas" ?
R.- D'abord, je ne demande pas une aumône. Je leur dis d'investir. J'ai des projets qui sont précis que je leur ai proposés, que j'ai discutés. Moi je n'ai pas une fin de non recevoir. Quand, il y a quelques mois, le président actuel de l'UIMM était candidat et que je lui ai suggéré cette idée, il m'a dit "on en reparlera quand je suis élu". Je suis tenace. Et par ailleurs, je suis prêt à jouer cartes sur table.
Q.- Mais vous en avez parlé avec lui depuis qu'il est élu ?
R.- Bien sûr, je lui en ai reparlé. Effectivement, les choses sont un peu plus difficiles quand on est en position. Moi, je garde les mêmes positions quelles que soient mes fonctions. Et je leur dis : je suis prêt au grand oral. Vous vous réunissez aujourd'hui, vous vous réunissez demain, je suis prêt à passer un grand oral, à exposer ce que je vous ai dit par écrit, à vous dire quel projet vous pourriez faire, à vous dire comment ça pourrait aider le pôle de compétitivité avec les grandes entreprises des matériaux de construction de votre branche. Qu'ils viennent me voir en disant qu'ils ont des difficultés pour recruter, qu'ils ont 6.000 personnes à recruter, qu'ils ont besoin de programmes de formation, qu'ils ont besoin de voies nouvelles, qu'ils ont besoin de groupements d'entreprises pour le faire. Et je leur dis : cet argent, on peut ensemble - ce n'est pas un hold up que je fais ! - c'est un projet d'investissement commun, social et économique, pour que la compétitivité de ce pays soit au service d'un projet Social. Qu'on sorte de la pauvreté.
Q.- Et donc, vous attendez la réponse maintenant de M. Saint-Geours qui dirige l'UIMM ?
R.- Oui, et puis d'autres. Ce qu'a dit M. Saint-Geours c'est : ça ne dépend pas que de moi, ça dépend des instances. Moi je ne perds pas mon temps. J'ai passé des coups de fil, il y a un certain nombre de patrons qui trouvent que c'est une bonne idée. Il y en a d'autres, à mon avis, qui sont assez réfractaires à cela. Mais je ne fais pas que cela. Hier, j'étais devant tous les directeurs départementaux, les délégués départementaux du Medef, pour leur parler du Revenu de solidarité active. On a plein de projets qui peuvent modifier le système social de ce pays pour le plus grand bien des gens en précarité, ceux qui ont des difficultés vis-à-vis des élections et vis-à-vis des entreprises qui sont aujourd'hui menacées.
Q.- Et le président de la République vous soutient dans cette démarche auprès de l'UIMM ?
R.- Je ne sais pas. Je ne veux pas le mouiller là-dedans.
Q.- Vous ne lui en avez pas parlé ?
R.- Je ne lui en ai pas parlé. Mais je pense qu'il lit les journaux. Je pense qu'il écoute la radio. Non, je n'en ai pas parlé.
Q.- Vous le verrez ce matin, vous êtes en Conseil des ministres ?
R.- Oui, je serai en Conseil des ministres tout à l'heure.
Q.- Peut-être il vous en parlera ? On verra bien !
R.- Eh bien volontiers ! En tout cas, je peux dire que là où il me soutient c'est sur le Revenu de solidarité active et sur cette réforme qui est encore une fois, une des réformes les plus fondamentales depuis vingt ans en matière sociale.
Q.- Une dernière question, M. Hirsch ? La réélection de B. Delanoë vous a fait plaisir à Paris ?
R.- Vous voulez me demander si j'ai voté ?
Q.- Non, non, je vous demande : si ça vous a fait plaisir ?
R.- Il y a plusieurs amis qui ont été élus et pour lesquels ça m'a fait plaisir. B. Delanoë fait partie de mes amis, ça ce n'est pas un secret.
Q.- Je ne sais pas s'il a répondu à la première question. Mais on aura entendu sa dernière réponse. Et donc, M. Hirsch, "Robin des Bois", comme vous l'appeliez Christophe, était l'invité de RTL ce matin. Bonne journée.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 19 mars 2008