Texte intégral
J'ai été très heureux de retrouver M. Kyprianou, en tant que ministre après l'avoir rencontré en tant que commissaire européen. Sur les relations entre l'Europe, la France et Chypre, j'ai dit à M. le ministre que la France soutenait pleinement le processus qui a vu le jour après l'élection du président Christofias. Nous souhaitons véritablement que ce processus donne les meilleurs résultats.
La France, lorsqu'elle assurera la Présidence de l'Union européenne, à partir du 1er juillet, fera tous ses efforts pour aider à la résolution des problèmes, en espérant que dans les trois mois des progrès auront été faits. Nous sommes à la disposition de Chypre pour l'aider le mieux possible durant notre présidence sur tous les aspects communautaires.
J'ai également rappelé les priorités de la Présidence française en ce qui concerne le climat, l'énergie, l'immigration, la défense et l'agriculture. Dans le prolongement des conclusions du Conseil européen de mars dernier, j'ai bien conscience - et M. Kyprianou me l'a rappelé - que nous devons prendre en compte dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, les spécificités des îles et des petits pays, notamment en ce qui concerne le développement des énergies renouvelables et l'accès à l'eau, ce qui est particulièrement important pour Chypre.
Sur les autres aspects, je crois qu'il y a une communauté de vue tout à fait complète entre la France et Chypre. Nous partageons une vision de l'Union pour la Méditerranée plus ambitieuse et plus politique que le Processus de Barcelone. Nous souhaitons véritablement faire de l'Union pour la Méditerranée une union de projets concrets, tout à fait nouvelle.
Q - Monsieur le Ministre, je voudrais vous demander la position de la France quant aux négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, si elle continue de ne pas appuyer le protocole et de ne pas reconnaître la République de Chypre, qui est un pays membre de l'Union européenne à part entière ?
R - Le président de la République française s'est exprimé de manière très claire sur le sujet. De plus, il ne peut pas y avoir d'adhésion à l'Union européenne lorsque l'on ne reconnaît pas l'un des membres de cette Union.
Cela étant, en tant que Présidence, nous continuerons à faire notre devoir, c'est à dire à ouvrir les chapitres compatibles avec l'adhésion ou le partenariat entre l'Union européenne et la Turquie à partir du moment où nos partenaires y compris Chypre sont d'accord.
Q - Monsieur le Ministre, croyez-vous que l'Union européenne a un rôle à jouer dans les efforts déployés pour trouver la solution au problème chypriote et, si oui, quel est ce rôle ?
R - L'Union européenne a bien sûr un rôle à jouer. C'est d'abord aux Chypriotes de se mettre d'accord et d'essayer de trouver une solution. L'Union européenne, à travers les différents règlements que vous connaissez, peut appuyer ce processus. Je pense que sur le plan économique et sur celui des échanges, l'Union européenne aura un rôle de soutien important. La Présidence française sera à la disposition de Chypre pour aider à trouver des solutions.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 avril 2008
La France, lorsqu'elle assurera la Présidence de l'Union européenne, à partir du 1er juillet, fera tous ses efforts pour aider à la résolution des problèmes, en espérant que dans les trois mois des progrès auront été faits. Nous sommes à la disposition de Chypre pour l'aider le mieux possible durant notre présidence sur tous les aspects communautaires.
J'ai également rappelé les priorités de la Présidence française en ce qui concerne le climat, l'énergie, l'immigration, la défense et l'agriculture. Dans le prolongement des conclusions du Conseil européen de mars dernier, j'ai bien conscience - et M. Kyprianou me l'a rappelé - que nous devons prendre en compte dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, les spécificités des îles et des petits pays, notamment en ce qui concerne le développement des énergies renouvelables et l'accès à l'eau, ce qui est particulièrement important pour Chypre.
Sur les autres aspects, je crois qu'il y a une communauté de vue tout à fait complète entre la France et Chypre. Nous partageons une vision de l'Union pour la Méditerranée plus ambitieuse et plus politique que le Processus de Barcelone. Nous souhaitons véritablement faire de l'Union pour la Méditerranée une union de projets concrets, tout à fait nouvelle.
Q - Monsieur le Ministre, je voudrais vous demander la position de la France quant aux négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, si elle continue de ne pas appuyer le protocole et de ne pas reconnaître la République de Chypre, qui est un pays membre de l'Union européenne à part entière ?
R - Le président de la République française s'est exprimé de manière très claire sur le sujet. De plus, il ne peut pas y avoir d'adhésion à l'Union européenne lorsque l'on ne reconnaît pas l'un des membres de cette Union.
Cela étant, en tant que Présidence, nous continuerons à faire notre devoir, c'est à dire à ouvrir les chapitres compatibles avec l'adhésion ou le partenariat entre l'Union européenne et la Turquie à partir du moment où nos partenaires y compris Chypre sont d'accord.
Q - Monsieur le Ministre, croyez-vous que l'Union européenne a un rôle à jouer dans les efforts déployés pour trouver la solution au problème chypriote et, si oui, quel est ce rôle ?
R - L'Union européenne a bien sûr un rôle à jouer. C'est d'abord aux Chypriotes de se mettre d'accord et d'essayer de trouver une solution. L'Union européenne, à travers les différents règlements que vous connaissez, peut appuyer ce processus. Je pense que sur le plan économique et sur celui des échanges, l'Union européenne aura un rôle de soutien important. La Présidence française sera à la disposition de Chypre pour aider à trouver des solutions.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 avril 2008