Texte intégral
Je comprends que vous soyez en colère, le Revenu de solidarité active, pour les socialistes, c'est un sujet de colloque, c'est un engagement que l'on prend lors des campagnes électorales. Pour nous, c'est un projet que nous mettons en oeuvre et je suis heureux d'avoir à mes côtés, dans le Gouvernement, Martin Hirsch qui est à l'origine de ce projet et qui a le courage de passer de la conception intellectuelle à la mise en oeuvre du projet de solidarité qui va permettre d'atteindre l'objectif que le Gouvernement s'est fixé de réduire d'un tiers en cinq ans la pauvreté dans notre pays.
Alors, Monsieur Ayrault, nous sommes l'un des pays d'Europe qui consacre le plus d'argent à la politique sociale, et ce que nous proposons aujourd'hui, c'est de mettre 1,5 milliard de plus pour permettre de faire en sorte que dans notre pays, travailler rapporte plus qu'être dans une situation d'assistance. Voilà le principe que nous défendons. Et dans ce cadre-là, Martin Hirsch a engagé une concertation pour voir comment l'ensemble des minima sociaux peuvent être activés pour lutter plus efficacement contre la pauvreté, ce que nous n'avons pas réussi à faire par le passé, ce que vous n'avez pas réussi à faire par le passé.
Eh bien, Monsieur Ayrault, je vous le dis, nous allons poursuivre cette concertation, avec vous si vous êtes disponibles, avec les partenaires sociaux qui soutiennent le Revenu de solidarité active, et nous espérons que le Parti socialiste va sortir de l'attitude négative qui est la sienne : "non à la réforme de l'université", "non à la réforme des régimes spéciaux de retraite", "non aux heures supplémentaires" ; non à tout ! Ce n'est pas en disant "non" à tout que vous participerez à la modernisation de votre pays !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 mai 2008
Alors, Monsieur Ayrault, nous sommes l'un des pays d'Europe qui consacre le plus d'argent à la politique sociale, et ce que nous proposons aujourd'hui, c'est de mettre 1,5 milliard de plus pour permettre de faire en sorte que dans notre pays, travailler rapporte plus qu'être dans une situation d'assistance. Voilà le principe que nous défendons. Et dans ce cadre-là, Martin Hirsch a engagé une concertation pour voir comment l'ensemble des minima sociaux peuvent être activés pour lutter plus efficacement contre la pauvreté, ce que nous n'avons pas réussi à faire par le passé, ce que vous n'avez pas réussi à faire par le passé.
Eh bien, Monsieur Ayrault, je vous le dis, nous allons poursuivre cette concertation, avec vous si vous êtes disponibles, avec les partenaires sociaux qui soutiennent le Revenu de solidarité active, et nous espérons que le Parti socialiste va sortir de l'attitude négative qui est la sienne : "non à la réforme de l'université", "non à la réforme des régimes spéciaux de retraite", "non aux heures supplémentaires" ; non à tout ! Ce n'est pas en disant "non" à tout que vous participerez à la modernisation de votre pays !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 mai 2008