Texte intégral
Nous arrivons à la conclusion de la Conférence de Dublin sur les bombes à sous-munitions, qui a débuté il y a deux semaines. Un projet de traité a été présenté hier soir et il a bénéficié du soutien de tous les Etats qui se sont exprimés, à commencer par celui de la France. Il devrait être adopté par consensus vendredi matin.
Vice-présidente de la Conférence de Dublin, la France n'a ménagé aucun effort pour parvenir à un accord ambitieux en rassemblant un large consensus autour de ce texte. Je me félicite de ce résultat qui consacre notre détermination à en finir avec le drame humanitaire des bombes à sous-munitions. Comme Hervé Morin et moi-même l'avons souligné dans notre communiqué du 23 mai dernier, la France a défendu à Dublin une position sans ambiguïté : l'interdiction de toutes les armes à sous-munitions inacceptables en raison des dommages humanitaires qu'elles causent.
Depuis la conférence d'Oslo, en février 2007, la France a joué un rôle clé de facilitateur entre Etats affectés et Etats possesseurs, pays industrialisés et pays en développement, gouvernements et ONG, pour que ce traité soit le plus efficace possible sur le plan humanitaire. Avant même l'entrée en vigueur du Traité, la France a décidé de retirer la quasi-totalité de ses stocks. Elle reste mobilisée pour rallier le plus grand nombre de pays à ce traité.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 mai 2008