Texte intégral
I- Introduction
1) C'est le premier Conseil National qui se tient en dehors du Paquebot depuis le fameux CN du 5 décembre 1998, à la maison de la Chimie, qui signa le premier acte de la trahison mégrétiste.
2) Je l'ai voulu en dehors du Paquebot, pour marquer d'un souffle nouveau notre installation dans le nouveau siège de Nanterre.
II- Notre formation sort enfin de la période difficile qui a suivi nos médiocres résultats aux législatives de 2007
1) Notre redressement électoral s'est amorcé
Aux législatives de 2007, nous avons réalisé 4,3 % des suffrages en moyenne nationale, soit 1,1 millions de voix, plus de 3 fois moins qu'en 2002, où nous avions fait 3, 8 millions de voix et qu'aux élections présidentielles où, avec 10,4 %, j'avais fait 3,9 millions de suffrages.
Aux dernières élections cantonales, nous avons réalisé 8,1 % des suffrages en moyenne des cantons où nous présentions des candidats. C'est mieux, incontestablement.
Nos résultats aux élections cantonales partielles oscillent, en moyenne, entre 6 et 10 % des suffrages, avec, il faut le noter, des chiffres records d'abstention, phénomène qui nous est toujours plus préjudiciable qu'aux partis de l'établissement qui peuvent tabler sur leur clientèle.
Il semble donc qu'une partie de nos électeurs qui s'étaient abstenus lors des dernières législatives soient d'ores et déjà revenus vers nous. Pour autant, ce mouvement n'en est qu'à ses débuts et il nous faut l'amplifier.
2) Le contexte politique est porteur
a) Tout d'abord, nos concurrents sont affaiblis
- BRUNO MEGRET A ANNONCE SON RETRAIT DE LA VIE POLITIQUE. Il ne pilotait plus d'ailleurs qu'un MNR résiduel, dont beaucoup de cadres aspirent aujourd'hui à rejoindre le Front national, question qui sera examinée en son temps.
- PHILIPPE DE VILLIERS A DISPARU DU PAYSAGE POLITIQUE : tandis qu'en 2003 et au début 2004, Villiers faisait l'objet d'une forte médiatisation, qui lui a permis de faire 6 % en moyenne nationale aux européennes de 2004, il est aujourd'hui inexistant :
- pas de médiatisation
- disparition de son appareil
- changement de secrétaire général (Patrick Louis remplace Guillaume Peltier)
- attente d'un maroquin ministériel qui le disqualifie comme candidat anti-système.
- NICOLAS SARKOZY NE FAIT PLUS ILLUSION : après une campagne nationale-conservatrice en trompe l'oeil, mais qui lui a permis d'être élu, Sarkozy atteint aujourd'hui des records d'impopularité : les mensonges, les promesses non tenues, la peopolisation de la vie politique qu'il a initiée ne lui sont pas pardonnées par l'opinion.
Il y avait de l'illusionnisme dans son succès, les réalités le font voir tel qu'il est, gouverneur d'un Etat qui a perdu sa souveraineté au profit de l'Europe.
En tout état de cause, il ne peut plus faire croire qu'il a les avantages de Le PEN sans en avoir les inconvénients, qu'il peut appliquer les idées du FN, etc....
Un symptôme du désamour : aujourd'hui, plus personne dans l'opinion n'ose avouer qu'il a voté Sarkozy aux présidentielles de 2007.
b) Il faut dire que les problèmes des Français s'aggravent
EN TERME DE CROISSANCE :
- En 2007, la France s'est classée à la 29ème place sur les 34 pays les plus riches du monde. Si on la compare à ses voisins de taille comparable, la France fait moins bien que l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Espagne. Seule l'Italie réalise une performance inférieure.
Au-delà -même de la croissance, tous les indicateurs de la conjoncture française se sont dégradés, annonçant des temps plus difficiles :
- Inflation officielle record (3,2 % sur douze mois),
- Diminution du pouvoir d'achat et chute de la consommation des ménages
- Crise du commerce extérieur et de la production manufacturière
- Remontée annoncée du chômage
POUR CE QUI EST DES COMPTES PUBLICS,
Après 2,7 % en 2007, la France devrait connaître, selon les spécialistes, un déficit de 2,9 % en 2008 et de 3 % en 2009.
La dette atteint 2200 milliards d'euros, soit 14.500 milliards de Francs, ce qui fait 64 % du PIB.
Elle représente 17.000 euros par citoyen.
Les prélèvements obligatoires atteignent toujours le niveau faramineux de 44 % du PIB.
Disons la vérité, aucune des promesses de renouveau économique du candidat Sarkozy n'a été tenue par le président Sarkozy.
EN MATIERE D'IMMIGRATION
Le Gouvernement se félicite de la légère baisse du nombre de réfugiés.
Mais il ne parle pas de l'explosion de l'immigration économique et de l'immigration familiale depuis un an et demi.
En matière d'immigration illégale, il affirme refuser les régularisations massives, au profit du cas par cas.
Mais les régularisations, systématiquement accordées à tous les illégaux, fut-ce au cas par cas, constituent un fantastique appel d'air pour les candidats à la clandestinité.
L'immigration-invasion continue.
La substitution de population s'accélère même.
Une illustration éblouissante en est donnée par la classe du collège Dolto dans le 20ème arrondissement, qui a été la vedette du film qui a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes.
L'insécurité explose, dans nos villes, dans nos campagnes, dans nos écoles, dans nos lieux publics et jusque dans nos tribunaux, où l'on voit s'esquisser l'application de la charia islamique !
A la vérité, tous les voyants sont au rouge.
La réduction drastique des programmes militaires est particulièrement inquiétante : l'abandon du deuxième porte-avion au moment où la Grande Bretagne en met deux en chantiers suggère une répartition des missions et des moyens dans le cadre euro-otanien.
Car la seule solution qu'offre Sarkozy, c'est d'approfondir l'Europe fédérale à l'occasion de la Présidence française de l'Union, alors même que c'est cette Europe là qui a :
- détruit l'agriculture et l'industrie française,
- supprimé les frontières commerciales, physiques et sanitaires au profit des immigrés et des produits étrangers,
- annexé notre souveraineté nationale, dans tous les grands domaines de l'action publique
- combattu l'esprit patriotique et national,
Le grand projet sarkosien d'Union Pour la Méditérannée est un fiasco.
Sous la pression méprisante des européens du nord, la Montagne a accouché d'une souris: l'Union pour la Méditérannée. La realpolitik finit toujours par l'emporter sur les palinodies diplomatiques basées sur le charme et le pipolisme.
c) La gauche, quant à elle, ne peut pas prétendre incarner la véritable alternance
Elle a été au pouvoir 13 ans au cours des 25 dernières années. Elle a mené une politique de consensus avec la fausse droite, les partis du système communiant dans :
- l'européisme fanatique
- le libre-échangisme débridé
- l'immigrationnisme délirant
A ce titre, la gauche est co-responsable des difficultés de nos compatriotes. Elle ne peut prétendre incarner ni le renouveau, ni le salut.
III- Puisqu'il est la seule force capable de changer les choses, il est indispensable de mettre le Front en ordre de bataille pour les européennes
Le Congrès du Front national, qui s'est tenu en novembre 2007, a réélu le Président pour 3 ans, en même temps qu'il approuvait la réorganisation de nos services.
Je suis donc le capitaine, à mon poste, qui dirige un bateau entièrement réorganisé.
Outre le Président, la Direction politique se compose, je le disais tantôt, des deux Vice Présidences exécutives, du Bureau exécutif et du Secrétariat général.
Il était nécessaire, en effet, de revoir notre organisation pour accélérer et faciliter le redressement électoral du mouvement.
Cet objectif étant atteint, compte tenu du contexte général que je viens de décrire, pour les élections européennes qui viennent, il faut faire une campagne nationalisée. Les super-région nous sont imposées par Bruxelles pour des raisons idéologiques anti-nationales.
Il faut également mettre en oeuvre une campagne percutante en affirmant et en répétant inlassablement les points fondamentaux de notre programme :
« Immigration-zéro,Tolérance-zéro, Préférence nationale totale »
Mais l'effort de réorganisation, d'animation et d'action doit s'accomplir parallèlement à une démarche plus fondamentale de réflexion doctrinale, au regard des formidables mutations de notre temps et en particulier de la mondialisation.
Nous ne pouvons faire l'économie d'un effort de refondation de la pensée nationale face aux défis de l'Europe et de la planétisation.
Jean-Claude Martinez, qui a déjà travaillé dans cette direction sera le vice-Président délégué à la Refondation Nationale.
Plus que jamais, en effet la Nation reste l'instrument de la sauvegarde.
Notre responsabilité est immense puisque c'est nous qui assurons le difficile et périlleux honneur de tenir le drapeau de la Nation.
Unir le Front National, unir les patriotes français, unir les patriotes européens dans l'Europe des Nations, organiser le monde dans le respect des identités nationales, tel est notre immense idéal.
Je vous remercie
source http://www.frontnational.com, le 2 juin 2008
1) C'est le premier Conseil National qui se tient en dehors du Paquebot depuis le fameux CN du 5 décembre 1998, à la maison de la Chimie, qui signa le premier acte de la trahison mégrétiste.
2) Je l'ai voulu en dehors du Paquebot, pour marquer d'un souffle nouveau notre installation dans le nouveau siège de Nanterre.
II- Notre formation sort enfin de la période difficile qui a suivi nos médiocres résultats aux législatives de 2007
1) Notre redressement électoral s'est amorcé
Aux législatives de 2007, nous avons réalisé 4,3 % des suffrages en moyenne nationale, soit 1,1 millions de voix, plus de 3 fois moins qu'en 2002, où nous avions fait 3, 8 millions de voix et qu'aux élections présidentielles où, avec 10,4 %, j'avais fait 3,9 millions de suffrages.
Aux dernières élections cantonales, nous avons réalisé 8,1 % des suffrages en moyenne des cantons où nous présentions des candidats. C'est mieux, incontestablement.
Nos résultats aux élections cantonales partielles oscillent, en moyenne, entre 6 et 10 % des suffrages, avec, il faut le noter, des chiffres records d'abstention, phénomène qui nous est toujours plus préjudiciable qu'aux partis de l'établissement qui peuvent tabler sur leur clientèle.
Il semble donc qu'une partie de nos électeurs qui s'étaient abstenus lors des dernières législatives soient d'ores et déjà revenus vers nous. Pour autant, ce mouvement n'en est qu'à ses débuts et il nous faut l'amplifier.
2) Le contexte politique est porteur
a) Tout d'abord, nos concurrents sont affaiblis
- BRUNO MEGRET A ANNONCE SON RETRAIT DE LA VIE POLITIQUE. Il ne pilotait plus d'ailleurs qu'un MNR résiduel, dont beaucoup de cadres aspirent aujourd'hui à rejoindre le Front national, question qui sera examinée en son temps.
- PHILIPPE DE VILLIERS A DISPARU DU PAYSAGE POLITIQUE : tandis qu'en 2003 et au début 2004, Villiers faisait l'objet d'une forte médiatisation, qui lui a permis de faire 6 % en moyenne nationale aux européennes de 2004, il est aujourd'hui inexistant :
- pas de médiatisation
- disparition de son appareil
- changement de secrétaire général (Patrick Louis remplace Guillaume Peltier)
- attente d'un maroquin ministériel qui le disqualifie comme candidat anti-système.
- NICOLAS SARKOZY NE FAIT PLUS ILLUSION : après une campagne nationale-conservatrice en trompe l'oeil, mais qui lui a permis d'être élu, Sarkozy atteint aujourd'hui des records d'impopularité : les mensonges, les promesses non tenues, la peopolisation de la vie politique qu'il a initiée ne lui sont pas pardonnées par l'opinion.
Il y avait de l'illusionnisme dans son succès, les réalités le font voir tel qu'il est, gouverneur d'un Etat qui a perdu sa souveraineté au profit de l'Europe.
En tout état de cause, il ne peut plus faire croire qu'il a les avantages de Le PEN sans en avoir les inconvénients, qu'il peut appliquer les idées du FN, etc....
Un symptôme du désamour : aujourd'hui, plus personne dans l'opinion n'ose avouer qu'il a voté Sarkozy aux présidentielles de 2007.
b) Il faut dire que les problèmes des Français s'aggravent
EN TERME DE CROISSANCE :
- En 2007, la France s'est classée à la 29ème place sur les 34 pays les plus riches du monde. Si on la compare à ses voisins de taille comparable, la France fait moins bien que l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Espagne. Seule l'Italie réalise une performance inférieure.
Au-delà -même de la croissance, tous les indicateurs de la conjoncture française se sont dégradés, annonçant des temps plus difficiles :
- Inflation officielle record (3,2 % sur douze mois),
- Diminution du pouvoir d'achat et chute de la consommation des ménages
- Crise du commerce extérieur et de la production manufacturière
- Remontée annoncée du chômage
POUR CE QUI EST DES COMPTES PUBLICS,
Après 2,7 % en 2007, la France devrait connaître, selon les spécialistes, un déficit de 2,9 % en 2008 et de 3 % en 2009.
La dette atteint 2200 milliards d'euros, soit 14.500 milliards de Francs, ce qui fait 64 % du PIB.
Elle représente 17.000 euros par citoyen.
Les prélèvements obligatoires atteignent toujours le niveau faramineux de 44 % du PIB.
Disons la vérité, aucune des promesses de renouveau économique du candidat Sarkozy n'a été tenue par le président Sarkozy.
EN MATIERE D'IMMIGRATION
Le Gouvernement se félicite de la légère baisse du nombre de réfugiés.
Mais il ne parle pas de l'explosion de l'immigration économique et de l'immigration familiale depuis un an et demi.
En matière d'immigration illégale, il affirme refuser les régularisations massives, au profit du cas par cas.
Mais les régularisations, systématiquement accordées à tous les illégaux, fut-ce au cas par cas, constituent un fantastique appel d'air pour les candidats à la clandestinité.
L'immigration-invasion continue.
La substitution de population s'accélère même.
Une illustration éblouissante en est donnée par la classe du collège Dolto dans le 20ème arrondissement, qui a été la vedette du film qui a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes.
L'insécurité explose, dans nos villes, dans nos campagnes, dans nos écoles, dans nos lieux publics et jusque dans nos tribunaux, où l'on voit s'esquisser l'application de la charia islamique !
A la vérité, tous les voyants sont au rouge.
La réduction drastique des programmes militaires est particulièrement inquiétante : l'abandon du deuxième porte-avion au moment où la Grande Bretagne en met deux en chantiers suggère une répartition des missions et des moyens dans le cadre euro-otanien.
Car la seule solution qu'offre Sarkozy, c'est d'approfondir l'Europe fédérale à l'occasion de la Présidence française de l'Union, alors même que c'est cette Europe là qui a :
- détruit l'agriculture et l'industrie française,
- supprimé les frontières commerciales, physiques et sanitaires au profit des immigrés et des produits étrangers,
- annexé notre souveraineté nationale, dans tous les grands domaines de l'action publique
- combattu l'esprit patriotique et national,
Le grand projet sarkosien d'Union Pour la Méditérannée est un fiasco.
Sous la pression méprisante des européens du nord, la Montagne a accouché d'une souris: l'Union pour la Méditérannée. La realpolitik finit toujours par l'emporter sur les palinodies diplomatiques basées sur le charme et le pipolisme.
c) La gauche, quant à elle, ne peut pas prétendre incarner la véritable alternance
Elle a été au pouvoir 13 ans au cours des 25 dernières années. Elle a mené une politique de consensus avec la fausse droite, les partis du système communiant dans :
- l'européisme fanatique
- le libre-échangisme débridé
- l'immigrationnisme délirant
A ce titre, la gauche est co-responsable des difficultés de nos compatriotes. Elle ne peut prétendre incarner ni le renouveau, ni le salut.
III- Puisqu'il est la seule force capable de changer les choses, il est indispensable de mettre le Front en ordre de bataille pour les européennes
Le Congrès du Front national, qui s'est tenu en novembre 2007, a réélu le Président pour 3 ans, en même temps qu'il approuvait la réorganisation de nos services.
Je suis donc le capitaine, à mon poste, qui dirige un bateau entièrement réorganisé.
Outre le Président, la Direction politique se compose, je le disais tantôt, des deux Vice Présidences exécutives, du Bureau exécutif et du Secrétariat général.
Il était nécessaire, en effet, de revoir notre organisation pour accélérer et faciliter le redressement électoral du mouvement.
Cet objectif étant atteint, compte tenu du contexte général que je viens de décrire, pour les élections européennes qui viennent, il faut faire une campagne nationalisée. Les super-région nous sont imposées par Bruxelles pour des raisons idéologiques anti-nationales.
Il faut également mettre en oeuvre une campagne percutante en affirmant et en répétant inlassablement les points fondamentaux de notre programme :
« Immigration-zéro,Tolérance-zéro, Préférence nationale totale »
Mais l'effort de réorganisation, d'animation et d'action doit s'accomplir parallèlement à une démarche plus fondamentale de réflexion doctrinale, au regard des formidables mutations de notre temps et en particulier de la mondialisation.
Nous ne pouvons faire l'économie d'un effort de refondation de la pensée nationale face aux défis de l'Europe et de la planétisation.
Jean-Claude Martinez, qui a déjà travaillé dans cette direction sera le vice-Président délégué à la Refondation Nationale.
Plus que jamais, en effet la Nation reste l'instrument de la sauvegarde.
Notre responsabilité est immense puisque c'est nous qui assurons le difficile et périlleux honneur de tenir le drapeau de la Nation.
Unir le Front National, unir les patriotes français, unir les patriotes européens dans l'Europe des Nations, organiser le monde dans le respect des identités nationales, tel est notre immense idéal.
Je vous remercie
source http://www.frontnational.com, le 2 juin 2008