Déclaration de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, en réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur le déplacement du président de la République au Liban, Paris le 10 juin 2008.

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Circonstance : Déplacement au Liban, le 7 juin 2008, du président de la République, du Premier ministre, des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, accompagnés des responsables des partis politiques représentés au Parlement

Texte intégral

Le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Défense et moi-même, accompagnés des responsables des partis politiques représentés au Parlement, se sont rendus samedi auprès du nouveau président de la République, Michel Sleimane, et ont reçu, de la part de la population et des élus libanais, un accueil exceptionnel.
Des événements graves et quasi-quotidiens retardent la composition du gouvernement, composition définie dans l'accord de Doha sous la présidence qatarie et avec la participation de la Ligue arabe. Permettez-moi de rappeler que c'est sur ces mêmes bases que l'initiative française avait échoué. N'oublions pas non plus que c'est un coup de force du Hezbollah qui a rendu possible l'élection d'un président de consensus.
Les relations dans la région se détendent : par l'intermédiaire des Egyptiens, Israël et la Syrie ont entamé des pourparlers. Dans ce cadre, le président de la République a promis que le Premier ministre et Mme la ministre de l'Economie visiteraient le Liban afin que les investissements français y soient plus nombreux ; le système éducatif et l'armée recevront également une aide française.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a repris contact avec le président syrien et l'a invité à participer le 13 janvier à la réunion de l'Union pour la Méditerranée.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 juin 2008