Texte intégral
Mesdames, Messieurs, chers amis,
Je suis très heureuse de vous présenter le programme de la 27e édition de la Fête de la musique, qui réunira le 21 juin, comme chaque année, plusieurs millions de nos concitoyens autour d'un art éminemment populaire et fédérateur. Ce rendez-vous a pris, au fil des années, une ampleur et une importance exceptionnelles. Il est devenu un vrai temps fort du calendrier culturel en France mais aussi dans les nombreux autres pays qui ont réalisé le rêve que Jack Lang et Maurice Fleuret ont fait il y a plus d'un quart de siècle : célébrer ensemble, chaque solstice d'été, toutes les musiques, toutes les pratiques de la musique.
Ce qui frappe, pour qui se promène ce jour-là dans les rues de sa ville ou de son village, c'est avant tout l'extraordinaire diversité du langage musical : diversité des répertoires et des esthétiques, diversité des sonorités et des instruments, diversité des époques et des origines, du baroque au rock, de la musique médiévale au hip hop, du jazz à l'électro !
Ce qui frappe aussi, c'est la convivialité, la connivence, la complicité, au sein d'un groupe ou d'un orchestre, entre les musiciens et le public, et même entre les spectateurs. Cette communion dans la musique, c'est ce qui rend cette nuit toujours un peu magique.
I / Thème 2008 : musique et cinéma
Le thème de cette année, la musique de films y contribuera très certainement. La musique de films fait partie de notre mémoire collective : nous avons tous à l'esprit des thèmes, des mélodies, des airs étroitement associés à de grands moments de cinéma.
Ce sont parfois des oeuvres du répertoire dit savant, popularisées par de grands noms du septième art, le jazz dans les oeuvres de Woody Allen, et notamment l'inoubliable Rhapsody in blue de Gershwin, qui berce son portrait de Manhattan en noir et blanc ; les grandes pages de Beethoven, de Schubert, de Haendel, de Bartok ou de Ligeti, qui accompagnent les films de Stanley Kubrick, Orange Mécanique, Barry Lindon ou encore 2001, Odyssée de l'espace ; plus récemment et en France, la Première Gnossienne d'Erik Satie qui scande le Paris de Cédric Klapisch.
Mais je pense surtout aux oeuvres originales. Aux musiques composées spécifiquement pour des films, qui sont devenus des classiques sans que l'on puisse vraiment dire lequel, du film ou de la bande-son, a le plus fortement contribué à immortaliser l'autre : les thèmes de Michel Legrand pour Les parapluies de Cherbourg ou Les Demoiselles de Rochefort, la musique de Georges Delerue pour Le Mépris, les grandes fresques de Maurice Jarre pour Lawrence d'Arabie ou le Docteur Jivago. Ce dialogue est d'ailleurs si étroit entre les créateurs de musique et de cinéma qu'il a fait naître des tandems mythiques et quasiment indissociables : Fellini et Nino Rota, Jacques Demy et Michel Legrand, Luc Besson et Eric Serra, Tim Burton et Danny Elfman...
Je souhaite que cette fête de la musique soit l'occasion pour nos concitoyens de découvrir ou redécouvrir les grands compositeurs français qui ont consacré leur talent à l'écriture de musiques de films. Et notamment le précurseur, Camille Saint-Saëns, qui, il y a cent ans, composait la première bande originale, celle de L'Assassinat du Duc de Guise, qui sera mise à l'honneur pour cette 27e édition.
Cent ans plus tard, la musique et le cinéma sont intimement liés, et je suis heureuse de voir des musiciens se lancer avec enthousiasme et succès dans l'aventure cinématographique ; qu'ils apportent leur univers personnel à une oeuvre, comme Yann Tiersen pour Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, Emilie Simon pour La Marche de l'empereur, ou qu'ils revisitent la comédie musicale, comme Alex Beaupain et ses Chansons d'amour.
Rien ne remplace l'émotion d'une oeuvre originale et je veux saluer, à ce sujet, le travail remarquable de l'Union des compositeurs des musiques de films. Je suis vraiment très heureuse que la 27e édition de la Fête de la musique, en même temps que le centenaire de la musique de film, braquent les projecteurs sur tous ces artistes de grand talent.
Voilà pour le thème de cette année, qui sera le 21 juin au coeur de nombreuses manifestations dans toute la France. Je vous laisse le plaisir d'en découvrir la richesse dans le dossier de presse, mais je vous annonce d'ores et déjà qu'ici-même, dans la Cour du Palais Royal, vous pourrez assister à la représentation inédite en France de « Rendez-vous chez Nino Rota », du musicien et chanteur napolitain Mauro Gioia. Catherine Ringer et d'autres invités habiteront l'univers de l' « Ami magique », ainsi que l'appelait son plus grand complice Fellini. L'Orchestre des mariages et des enterrements de Goran Bregovic prendra la suite, pour un grand bal balkanique. Je veux aussi dire un mot du programme concocté par le Centre des monuments nationaux : trois monuments, le Château de Vincennes, la forteresse de Salses (en Languedoc-Roussillon) et le trophée d'Auguste à La Turbie (en PACA), ouvriront leurs portes à des jeunes talents de la scène française, grâce à un partenariat avec la FNAC.
II / La pratique amateur
Mais la Fête de la musique, comme je le disais tout à l'heure, c'est aussi et avant tout le jour où les musiciens anonymes sortent de l'ombre, envahissent les rues et font éclater leur passion au grand jour ! C'est la fête des amateurs, dans le plus beau sens du terme.
Et ils sont très nombreux dans notre pays, où 10 millions d'enfants s'initient à la musique à l'école, où 800.000 élèves fréquentent une école de musique, où non moins de 5 millions de nos concitoyens, continuent au-delà de 15 ans à pratiquer un instrument seuls ou dans un groupe.
C'est bien sûr considérable, mais nous pouvons encore faire davantage. Avec Xavier Darcos, nous avons décidé d'augmenter le nombre des classes à horaires aménagés, qui permettent aux élèves de suivre de front les cours traditionnels et une formation musicale. Nous encourageons également le développement des Orchestres à l'école, belle initiative d'enseignants, d'écoles et de conservatoires qui travaillent à faire naître des ensembles et à initier les enfants à la pratique collective.
Plus généralement, le ministère de la Culture et de la Communication s'efforce de soutenir les fédérations musicales, les pôles de ressources que constituent dans les régions, dans les départements, les Missions voix, les Ariam, les Adiam, les Centres de musiques et danses traditionnelles. Sans oublier les conservatoires et les Scènes de musiques actuelles, qui jouent également un rôle important dans l'accompagnement de la pratique musicale.
Beaucoup de dispositifs, donc, pour encourager une grande diversité de pratiques amateurs, pour stimuler la curiosité, le goût de la musique.
Musiciens en herbe ou simples mélomanes, les Français sont ainsi très nombreux - plus d'un sur quatre - à pousser chaque année les portes d'une salle de spectacle pour assister à un concert. Et ils seront encore plusieurs millions le 21 juin à investir les rues pour jouer ou écouter de la musique.
III / La loi Création et Internet
Justement parce que cette Fête est celle de tous ceux qui aiment la musique, je souhaite qu'elle soit aussi un moment de prise de conscience collective de la nécessité d'assurer l'avenir de la création musicale dans notre pays.
Le 21 juin, des millions de nos concitoyens vont pouvoir applaudir sur scène des artistes qu'ils aiment, qu'il suivent, des artistes qui comptent pour eux. Ces artistes, ils en ont peut-être téléchargé illégalement quelques titres, sans être forcément conscients des conséquences, parce que, au fond, ce n'est pas un clic qui va bouleverser tout l'équilibre du disque, ce n'est pas un clic qui va priver un artiste du produit de son travail.
Le problème c'est qu'en 2006, dans notre pays, il y a eu des centaines de millions de clics comme celui-ci, des centaines de millions de fichiers piratés. Et que l'industrie du disque est tout simplement en train de s'effondrer, remettant en cause l'avenir même de la création. L'avenir de la diversité artistique. Ne nous y trompons pas : ce ne sont pas les grands noms qui sont les plus menacés, mais ceux qui sont en train de percer, les jeunes talents qui vont être applaudis par des milliers de personnes le 21 juin sur la scène du FAIR [Fond d'aide à l'initiative rock] à Denfert-Rochereau, par exemple, ou au Château de Vincennes, ou encore dans d'autres lieux-tremplins dans toute la France.
C'est d'abord pour tous ces nouveaux talents et pour tous ceux qui s'apprêtent à percer que je présenterai la loi Création et Internet au Conseil des ministres dans les jours qui viennent, avant de la défendre devant le Parlement. J'en ai rappelé l'enjeu et les mesures à de très nombreuses reprises. Elle fait actuellement l'objet d'un débat passionné, mais que je crois nécessaire à la prise de conscience collective.
Comme je l'ai dit au Festival de Cannes, une chose, cependant, me gêne profondément dans ce débat, c'est lorsqu'on présente la loi « Création et Internet » comme « liberticide ». De quelle liberté parle-t-on ? La liberté que défend l'internaute qui pirate un titre, c'est celle qu'il prend avec la loi. C'est celle qu'il prend avec les droits des artistes qui ont créé ce titre. Et je suis profondément convaincue que les internautes sont conscients de ça. Il faut sortir des caricatures stériles : l'internaute qui pirate n'est ni un agneau inconscient de son geste, ni un loup avide de se repaître du sang des artistes. Il a juste pris une habitude - une mauvaise habitude -, encouragé par des arguments plus ou moins convaincants : il n'y a pas assez de titres disponibles légalement sur Internet ; ceux qui existent sont encore trop chers et on ne peut pas les écouter sur tous les supports ; ce n'est pas dans ma chambre, avec mon petit disque dur que je vais ruiner toute l'industrie du disque ; mes copains le font tous ... ces deux derniers arguments s'annulant l'un l'autre, restent les récriminations relativement légitimes sur le retard pris par les maisons de disques dans le développement de l'offre légale.
C'est là que le bât blesse : comment ces maisons de disques pourraient-elles rattraper ce retard en proposant des plates-formes payantes si leurs titres s'échangent déjà gratuitement en ligne ? Le bras de fer est totalement inégal. La concurrence déloyale. C'est pourtant la concurrence qui serait susceptible de faire baisser les prix. On ne peut donc pas, d'un côté, encourager les entreprises à se développer sur Internet et de l'autre, laisser se développer le piratage.
Les accords de l'Elysée qui sont à l'origine du projet de loi Création et Internet, vous le savez, répondent à cette double nécessité.
Ils répondent tout d'abord aux revendications légitimes des internautes et des consommateurs : les maisons de disques se sont engagées à supprimer les DRM « bloquants », ce qui permettra d'écouter les oeuvres acquises légalement sur tous les supports. Pour le cinéma, les internautes souhaitaient accéder plus rapidement aux oeuvres. Les fenêtres de la chronologie des médias seront donc raccourcies, en deux temps : d'abord, au moment de la mise en place du dispositif anti-piratage, puis un an après.
Le projet de loi Création et Internet met en oeuvre le second volet des accords de l'Elysée, qui consiste à doter la lutte contre le piratage d'un dispositif complet de prévention. Et quand je parle d'un dispositif de prévention, je parle tout autant de prévention du piratage que de prévention des sanctions ! Aujourd'hui, on peut être sanctionné - lourdement - par le juge pénal au premier téléchargement. Désormais, une éventuelle sanction prendra la forme d'une suspension de quelques semaines de l'accès Internet, mais sera précédée de l'envoi de plusieurs « avertissements sans frais », dont un par lettre recommandée ! Dans quel autre cas, quand on commet une infraction, est-on averti une fois par un petit mail, puis une deuxième fois, si on recommence, par courrier recommandé, avant de connaître la moindre sanction ?
Je voudrais insister sur l'importance, dans le dispositif, de la lettre recommandée. C'est un point qui me paraît essentiel. Internet est un univers qui échappe trop souvent aux parents. Je crois que c'est aussi une des raisons pour lesquelles le piratage s'est tant développé : on ne laisse pas son enfant voler un CD dans un supermarché mais on ne se rend pas forcément compte qu'il fait la même chose sur son ordinateur. De la même façon que les parents doivent surveiller les sites que consultent leurs enfants et leurs adolescents, ils doivent aussi surveiller l'usage qu'ils font de leur ordinateur. La lettre recommandée est là pour sensibiliser les parents, pour les alerter. Notre combat pour défendre les droits des artistes prend donc place dans une perspective plus large d'un Internet plus sûr, d'un « Internet civilisé » pour reprendre les termes employés par le Président de la République lors de la signature des accords de l'Elysée.
IV Plan d'avenir de l'industrie musicale
La loi Création et Internet est la condition sine qua non de la reprise économique du secteur, car elle fera de l'Internet un vecteur de diffusion de la Culture qui respect les droits matériels et moraux des artistes. Mais elle est la première pierre d'un plan plus vaste pour l'avenir de l'industrie musicale, dont j'ai entamé la mise en oeuvre il y a six mois et dont je vous rappelle les grandes lignes :
1 Le soutien à la création, à l'emploi et à la modernisation des entreprises par des mesures structurelles.
Le but n'est pas de maintenir un système obsolète sous respiration artificielle, mais bien d'aider les entreprises à réussir leur transition vers l'ère numérique. Avec deux priorités :
* Les nouveaux talents, tout d'abord, qui sont les premiers frappés par la crise : le crédit d'impôt dédié à la production des nouveaux talents à été quadruplé, passant de 3 millions d'euros à 12 millions d'euros. La mesure a été votée par le Parlement et nous n'attendons plus que le feu vert de la commission européenne, qui devrait intervenir à l'été. Le dispositif s'appliquera rétroactivement aux dépenses de production de nouveaux talents engagées en 2007 et ses effets sur la santé des entreprises - particulièrement sur les labels indépendants - se feront sentir dès cette année.
* Deuxième priorité : je veux miser sur les entreprises indépendantes. J'en fais une priorité. On voit bien que les petits labels de production, les petits éditeurs et distributeurs sont la vraie force de renouvellement de la scène musicale française. Ils sont de véritables têtes chercheuses, particulièrement dynamiques et audacieuses, et jouent un rôle essentiel de révélateurs de talents.
J'ai souhaité leur faciliter l'accès au crédit, grâce au triplement du Fonds d'avance aux industries musicales, réservé aux PME de la filière. Avec le concours de la Caisse des dépôts et Consignation, ce Fonds passera cette année de 2,9 à environ 9 millions d'euros, ce qui permettra à la fois d'augmenter le plafond des avances consenties aux entreprises et de participer au développement de leur offre numérique .
Je souhaite, enfin, mener une réflexion de fond sur la question plus globale du financement des entreprises de production. Cette réflexion concernera aussi bien la filière musicale que celle du spectacle vivant, les deux ayant en effet bien souvent des problématiques communes. Je demanderai à des parlementaires, des professionnels, des spécialistes du financement des entreprises de se pencher sur cette question et d'examiner notamment la pertinence de transposer, dans ces secteurs, le modèle des SOFICA du cinéma ou encore le label « jeune entreprise innovante » existant dans le domaine de la recherche. Plus généralement, la mission devra proposer un éventail de mesures pour répondre aux besoins en fonds propres des entreprises. Cette mission sera engagée très rapidement, pour que le rapport me soit remis à la rentrée. Je souhaite que chacun, à son niveau, avec ses préoccupations, trouve sa place dans cette réflexion, la nourrisse de son expérience, de ses critiques, de ses convictions.
Moderniser l'industrie du disque, c'est aussi moderniser la couverture sociale des salariés du secteur et l'adapter au nouveau contexte économique et technologique. Dès ma nomination, j'ai tenu à encourager et à accompagner, chaque fois que cela était nécessaire, la négociation conduite par les partenaires sociaux, afin d'élaborer une nouvelle convention collective pour l'industrie phonographique. Je suis très heureuse de voir que la négociation a abouti à un texte d'une qualité exemplaire, dont la version finalisée doit être ouverte à la signature des partenaires sociaux aujourd'hui même.
2/ Consolider les rémunérations des artistes et des producteurs
Créer les conditions de la reprise du secteur musical, c'est enfin consolider les rémunérations des artistes et des producteurs.
C'est tout d'abord faire en sorte que la diffusion de la musique et sa copie privée fassent l'objet d'une juste compensation. Les techniques et les supports de copie ont, en effet, considérablement évolué depuis 1985, date à laquelle le législateur a mis en place le système de la rémunération pour copie privée. J'ai donc veillé à ce que l'assiette de la rémunération prenne en compte cette évolution, en l'étendant aux supports de copie les plus récents. Il me paraît normal que la vente de tous les appareils qui permettent de reproduire des titres, et pour lesquels la musique est justement un excellent argument publicitaire, contribuent au financement de la création.
Toujours en ce qui concerne la rémunération des artistes, vous le savez, j'ai ouvert le débat sur la question de la durée des droits des artistes interprètes et de leurs producteurs. Elle est aujourd'hui harmonisée à cinquante ans dans les pays de l'Union européenne, et certains interprètes voient ainsi de leur vivant, et alors que leurs catalogues continuent d'être exploités, leurs oeuvres tomber dans le domaine public ! Mon initiative a été reprise par la Commission européenne et celle-ci devrait soumettre dans le courant du mois de juin, aux 27 Etats membres, un projet de directive dont l'adoption pourrait aboutir - et je m'y emploierai ! - durant la Présidence française de l'Union européenne.
Un autre point important fera l'objet d'un engagement vigoureux de la France au niveau européen : c'est celui du taux réduit de TVA sur les disques, mais aussi, plus largement, sur les biens et les services culturels. Il s'agit, vous le savez, d'un combat de longue haleine car son succès suppose l'unanimité des 27. Je sais néanmoins pouvoir compter, pour faire avancer ce dossier, sur l'engagement tout particulier du Président de la République.
Conclusion
L'Etat est déterminé à soutenir l'industrie musicale dans la crise qu'elle traverse, à l'aider à réussir le virage du numérique. Mais pour cela, tout le monde doit se mobiliser : les entreprises doivent faire preuve d'ouverture, d'audace, elles doivent se réinventer sur le Net, et je suis heureuse de constater que les offres légales se développent à grande vitesse, autour de différents modèles ; les artistes ne doivent pas hésiter à défendre leurs droits, à expliquer en quoi les droits d'auteur sont essentiels pour la création et pourquoi la France les a défendus dans toutes les révolutions technologiques que la musique a traversées ; les mélomanes, enfin, doivent prendre conscience que ce qui se joue aujourd'hui, c'est tout simplement l'avenir de leurs artistes préférés et de ceux qui s'apprêtent à le devenir.
Ils seront nombreux, le 21 juin, à animer les rues de nos villes, aux côtés des musiciens amateurs. Je voudrais, à tous, leur dire un grand merci.
Merci également à tous les acteurs de la Fête ici présents, ainsi qu'à ses partenaires : La Sacem, complice de la Fête depuis son origine ; le ministère des affaires étrangères, qui contribue largement au développement de cet événement au-delà de nos frontières grâce au réseau culturel français à l'étranger ; Radio France et France Télévisions, qui relaient avec enthousiasme l'événement sur tout le territoire ; et aussi TV5 Monde, la chaîne francophone internationale qui, le 21 juin, tisse une grande toile musicale à travers le monde ; L'Hebdomaire A Nous qui publie le programme complet de la Fête.
Je tiens à remercier également tous les établissements publics qui participent à la Fête et en particulier Le Centre des Monuments nationaux, qui, avec la Fnac, offre chaque année des concerts de qualité dans des lieux exceptionnels ; le Ficep, une association unique au monde, qui réunit à Paris le plus grand nombre d'instituts culturels étrangers ; Ricard Live Music et le Fonds d'Aide aux Initiatives Rock pour leur implication sans faille ; Mondomix et son réseau social MyMondomix pour sa contribution aux Echos de la Fête, le tour du monde virtuel des Fêtes de la Musique.
Merci également à Nomao qui a assuré la mise en place de la carte interactive des milliers de concerts de la Fête sur son site internet ; à Francophonie Diffusion qui contribue à la notoriété de la Fête sur les 5 continents à travers son réseau de 200 radios. au STIF, autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, qui met tout en oeuvre, chaque 21 juin, pour faciliter les déplacements des millions de parisiens et franciliens mélomanes.
Enfin, un très grand merci à l'Adcep et à son équipe réunie autour d'Hervé Bordier et de Sylvie Canal, qui a la lourde tâche de coordonner, d'organiser, d'orchestrer l'une des plus grandes fêtes populaires de notre pays, et qui le fait avec talent !
Je vous souhaite, à toutes et à tous, une très belle fête de la musique sous le signe du septième art.Source http://www.culture.gouv.fr, le 10 juin 2008