Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Vous présenterez tout à l'heure à Meaux, votre plan pour les banlieues. Qu'y a-t-il dans ce plan qui n'a pas déjà été présenté, annoncé, ou tenté ?
Il y a plein de bonnes choses pour les quartiers, les gens qui y habitent.
Des choses jamais faites ?
Des choses nouvelles, et qui, à mon avis, vont vraiment renforcer la dynamique qui a été lancée pendant les concertations.
Qu'y a-t-il comme choses nouvelles alors ?
Je vous donne un exemple concret qui change la vie des gens : on a beaucoup parlé des relations entre les jeunes et la police, et là, on crée des "délégués de cohésion", entre la population et la police.
Il y en a besoin ?
Oui.
Pourquoi ? Parce que la police ne se comporte pas bien dans les banlieues ?
Je ne dirais pas ça. Je dirais qu'il y a des rapports, tensions, entre une partie de la population et la police, on le sait de toute façon.
A qui la faute ?
Je pense qu'il y a les deux. Il y a une partie de la police, infime, qui fait un travail, des fois un peu compliqué, très difficile, dans des conditions extrêmement délicates, donc, ça c'est pour la majorité. Mais il y a une partie qui, dans les contrôles d'identité, des fois ça dérape. Il y a des jeunes qui s'en plaignent, mais il y a aussi beaucoup de jeunes aussi qui ont des comportements un peu spéciaux en direction de la police. Je rappelle quand même que c'est un service public et qu'il faut respecter les services publics.
Et ce que vous avez créé, vous l'appelez comment ?
"Le délégué de cohésion".
Ça existait déjà, enfin...pas "le délégué de cohésion", mais...
Non, ça n'existait pas !
...Mais des médiateurs il y en a...
Non, non. "Les médiateurs", ça c'est autre chose encore.
Oui, c'est ça, oui...
Les médiateurs, ce sont les gens qui habitent le quartier, qui sont des sortes d'agents d'ambiance, qui permettent justement de calmer les choses quand il y a des tensions et des conflits qui peuvent exister. Là, non, ce sont des réservistes de la police qui viennent, et qui sont repérés comme étant "les délégués de la cohésion", et qui permettront justement d'améliorer les relations entre la police et la population. Je pense que c'est important parce que, on a beaucoup critiqué, on l'a beaucoup entendu dans tous les débats d'ailleurs, beaucoup d'associations de quartiers ont demandé justement à ce qu'on permette de mettre en place un dispositif qui permette justement d'améliorer les relations et de casser les préjugés entre ces deux entités.
Vous confirmez aussi la présence de 4.000 policiers en trois ans, supplémentaires ?
Oui, l'UTEQ, est très très importante. Vous savez que j'ai été...
L'UTEQ, c'est quoi ?
L'UTEQ, ce sont "les Unités territoriales de quartiers". Donc, vous savez que j'ai beaucoup milité pour qu'il y ait le retour de la police dans nos quartiers ; c'était un besoin crucial, je suis très attachée au droit à la sécurité pour tous. Et c'était une vraie demande de la part de la part de la population qui habite ces quartiers prioritaires.
Et vous avez les sous pour faire ça, parce qu'on nous dit "il n'y a pas de sous, "on ne remplace pas les fonctionnaires" qui partent à la retraite, et là, vous créez 4.000 postes de policiers ? Vous les prenez ailleurs ?
Non, non, non. Tout ce qui va être mis en place dans le programme pour la banlieue c'est simple. J'ai expliqué, dès le départ, que ce n'est pas le petit secrétariat d'Etat que je suis qui va régler le problème des banlieues. J'ai demandé tout simplement, et ça a été arbitré, du président de la République dans son discours, qui pour moi est un discours fondateur d'une nouvelle politique de la Ville, le 8 février dernier, a demandé à chaque ministre de mettre en place un programme triennal. Donc, chaque ministre, et l'ensemble du Gouvernement, fait la démonstration qu'il s'occupe des quartiers.
Mais ces 4.000 policiers, c'est...
Donc, on n'est pas dans un problème de budget, financier.
Si, quand même. Mais enfin, ces 4.000 policiers ce sont des créations de postes ou pas, vous le savez, vous ?
Non, c'est du redéploiement.
Que du redéploiement"...On parle aussi d'"un contrat autonomie pour les jeunes qui n'ont pas d'emploi".
45.000 sur trois ans.
45.000, ça, c'est l'objectif ?
Oui.
C'est le combientième contrat dans les banlieues qu'on propose aux jeunes ?
Ce n'est pas un contrat aidé. Attention ! Moi, je ne suis pas pour des mesures d'assistanat qui mettent en situation de dépendance des jeunes. Moi, je suis pour que ce soit extrêmement dynamique ; je suis d'ailleurs très attachée à ce que, dans les quartiers, on aille vite et que ça bouge beaucoup. L'idée du "contrat autonomie", en réalité, c'est simple. Nous avons une situation scandaleuse dans nos banlieues. Nous avons, dans certains quartiers, entre 40 et 42 % de chômage des jeunes de moins de 26 ans. Or, de deux choses l'une, soit on se tourne les pouces et on dit "bon, peut-être qu'un jour, ça va reculer !", soit on décide de mettre un dispositif actif, dynamique. Et c'est le "contrat autonomie" ; il a été souhaité par le président de la République et on le met en place dès juin ; les premières signatures se feront dès juin.
Qu'est-ce qu'il a de particulier ?
C'est un contrat, en fait, qui est très intéressant parce qu'il permet...et c'est l'illustration, en réalité, dans la signature qui se fait entre les partenaires et le jeune - le partenaire, ça peut être un organisme privé mais aussi les services publics de l'emploi - et le jeune qui a envie de bouger... L'idée, en fait, c'est que le jeune soit coaché pour qu'il puisse rentrer, être mis en situation d'emploi et ensuite suivi sur une période de six mois après la mise en situation d'emploi. Parce qu'on sait qu'au bout de quatre mois en général, certains décrochent. Donc, l'idée, c'est de suivre au-delà des quatre mois.
Et vous espérez qu'en trois ans, vous trouverez un emploi pour 45.000 jeunes ?
Mon objectif est simple, c'est de diviser par deux, sur la période de trois ans qui vient, le chômage des jeunes dans les cités. Alors, ce qui est intéressant...
On saura ça dans trois ans. Dans trois ans, vous n'y serez plus pour rendre compte de tout ça sans doute ?
Pourquoi ? Pourquoi vous me portez malheur, là ?
C'est le problème de la politique : on lance des choses et puis, ceux qui les lancent ne sont jamais là pour voir les résultats !
Attendez, moi je vous réponds tout de suite. Parce que moi, je viens des quartiers, j'ai besoin de concret. Il y a, en fin d'année, déjà, je serai en mesure de vous dire à l'unité près combien de gamins ont été embauchés dans le cadre du "contrat autonomie". C'est pareil, aussi - et ça on le doit aussi à C. Lagarde et à L. Wauquiez -, [pour] un deuxième dispositif qui a été mis en place qui est l'engagement national des grandes entreprises et des PME qui participent aussi à l'engagement national pour l'embauche des jeunes des quartiers. Donc, il y a un logiciel qui a été mis en place par nos services et qui va permettre tout de suite, quand on met l'adresse, de repérer si ce sont des jeunes qui viennent des territoires prioritaires. Donc, je reviendrai vous dire combien de gamins ont été embauchés.
A la fin de l'année. Et dans trois ans, on se retrouvera, donc. Je ne sais pas non plus si je serai là dans trois ans.
Dans trois ans, je vous dirai si j'ai réussi à diviser par deux [le chômage des jeunes des quartiers].
Polémique aujourd'hui : des piscines sont réservées aux femmes à certains horaires. Ça, c'est aussi la vie la vie des quartiers et des cités. Ça vous choque ?
Moi, je suis très attachée à la mixité et à la laïcité. Je pense que c'est vrai que la situation dans les banlieues, dans certains quartiers, est compliquée pour les filles. C'est une réalité dont il faut tenir compte. En même temps, c'est vrai que, quand on met en place une mesure pour séparer justement, favoriser le cursus d'émancipation des filles, certains passent par des mesures spécifiques où on met des horaires aménagés pour les filles, etc. Ça part d'un bon sentiment, mais la règle...
Ça aide les femmes à sortir parfois de l'isolement dans lequel elles se trouvent ?
Ça aide les femmes à sortir, parfois, mais je répète et j'attire l'attention : quand ça devient un dispositif pérenne, c'est extrêmement dangereux parce qu'on assoit en tout état de cause et au bout, l'inégalité des droits entre les garçons et les filles.
Que demandez- vous aujourd'hui aux maires ? De ne pas réserver des horaires particuliers pour les femmes dans les établissements publics ?
Oui. Oui, parce que, pensez bien que derrière tout ça, il y a une tension, des pressions qui existent, qui sont liées, souvent, souvent, à des intégrismes religieux.
Quand verra-t-on le président de la République dans une cité ?
Très bientôt.
Quand ?
Très bientôt.
Avec vous ?
Et j'espère avec vous aussi
Quand vous dites "très bientôt", c'est juste pour répondre à ma question ou il y a quelque chose qui est préparé ?
C'est dans les circuits. Je n'ai pas de date encore, mais je sais que cela se fera bientôt.
Vous croyez qu'il sera bien accueilli dans les banlieues ?
Mieux que certains ne le pensent.
Voilà, F. Amara, qu'on verra bientôt dans les banlieues avec le président de la République.
Ce qui est tout à fait normal. Par ailleurs, je vous rappelle qu'il est Président de tous les Français, de tous les citoyens, y compris ceux qui habitent dans les banlieues.
Oui, mais le 8 février, vous deviez aller à Vaulx avec lui et vous n'y avez pas été.
C'était plus compliqué que ça. A Vaulx-en-Velin, il y avait une tension qui n'était pas directement liée à l'Elysée.
Donc, on vous verra, mais pas à Vaulx-en-Velin.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 20 juin 2008
Il y a plein de bonnes choses pour les quartiers, les gens qui y habitent.
Des choses jamais faites ?
Des choses nouvelles, et qui, à mon avis, vont vraiment renforcer la dynamique qui a été lancée pendant les concertations.
Qu'y a-t-il comme choses nouvelles alors ?
Je vous donne un exemple concret qui change la vie des gens : on a beaucoup parlé des relations entre les jeunes et la police, et là, on crée des "délégués de cohésion", entre la population et la police.
Il y en a besoin ?
Oui.
Pourquoi ? Parce que la police ne se comporte pas bien dans les banlieues ?
Je ne dirais pas ça. Je dirais qu'il y a des rapports, tensions, entre une partie de la population et la police, on le sait de toute façon.
A qui la faute ?
Je pense qu'il y a les deux. Il y a une partie de la police, infime, qui fait un travail, des fois un peu compliqué, très difficile, dans des conditions extrêmement délicates, donc, ça c'est pour la majorité. Mais il y a une partie qui, dans les contrôles d'identité, des fois ça dérape. Il y a des jeunes qui s'en plaignent, mais il y a aussi beaucoup de jeunes aussi qui ont des comportements un peu spéciaux en direction de la police. Je rappelle quand même que c'est un service public et qu'il faut respecter les services publics.
Et ce que vous avez créé, vous l'appelez comment ?
"Le délégué de cohésion".
Ça existait déjà, enfin...pas "le délégué de cohésion", mais...
Non, ça n'existait pas !
...Mais des médiateurs il y en a...
Non, non. "Les médiateurs", ça c'est autre chose encore.
Oui, c'est ça, oui...
Les médiateurs, ce sont les gens qui habitent le quartier, qui sont des sortes d'agents d'ambiance, qui permettent justement de calmer les choses quand il y a des tensions et des conflits qui peuvent exister. Là, non, ce sont des réservistes de la police qui viennent, et qui sont repérés comme étant "les délégués de la cohésion", et qui permettront justement d'améliorer les relations entre la police et la population. Je pense que c'est important parce que, on a beaucoup critiqué, on l'a beaucoup entendu dans tous les débats d'ailleurs, beaucoup d'associations de quartiers ont demandé justement à ce qu'on permette de mettre en place un dispositif qui permette justement d'améliorer les relations et de casser les préjugés entre ces deux entités.
Vous confirmez aussi la présence de 4.000 policiers en trois ans, supplémentaires ?
Oui, l'UTEQ, est très très importante. Vous savez que j'ai été...
L'UTEQ, c'est quoi ?
L'UTEQ, ce sont "les Unités territoriales de quartiers". Donc, vous savez que j'ai beaucoup milité pour qu'il y ait le retour de la police dans nos quartiers ; c'était un besoin crucial, je suis très attachée au droit à la sécurité pour tous. Et c'était une vraie demande de la part de la part de la population qui habite ces quartiers prioritaires.
Et vous avez les sous pour faire ça, parce qu'on nous dit "il n'y a pas de sous, "on ne remplace pas les fonctionnaires" qui partent à la retraite, et là, vous créez 4.000 postes de policiers ? Vous les prenez ailleurs ?
Non, non, non. Tout ce qui va être mis en place dans le programme pour la banlieue c'est simple. J'ai expliqué, dès le départ, que ce n'est pas le petit secrétariat d'Etat que je suis qui va régler le problème des banlieues. J'ai demandé tout simplement, et ça a été arbitré, du président de la République dans son discours, qui pour moi est un discours fondateur d'une nouvelle politique de la Ville, le 8 février dernier, a demandé à chaque ministre de mettre en place un programme triennal. Donc, chaque ministre, et l'ensemble du Gouvernement, fait la démonstration qu'il s'occupe des quartiers.
Mais ces 4.000 policiers, c'est...
Donc, on n'est pas dans un problème de budget, financier.
Si, quand même. Mais enfin, ces 4.000 policiers ce sont des créations de postes ou pas, vous le savez, vous ?
Non, c'est du redéploiement.
Que du redéploiement"...On parle aussi d'"un contrat autonomie pour les jeunes qui n'ont pas d'emploi".
45.000 sur trois ans.
45.000, ça, c'est l'objectif ?
Oui.
C'est le combientième contrat dans les banlieues qu'on propose aux jeunes ?
Ce n'est pas un contrat aidé. Attention ! Moi, je ne suis pas pour des mesures d'assistanat qui mettent en situation de dépendance des jeunes. Moi, je suis pour que ce soit extrêmement dynamique ; je suis d'ailleurs très attachée à ce que, dans les quartiers, on aille vite et que ça bouge beaucoup. L'idée du "contrat autonomie", en réalité, c'est simple. Nous avons une situation scandaleuse dans nos banlieues. Nous avons, dans certains quartiers, entre 40 et 42 % de chômage des jeunes de moins de 26 ans. Or, de deux choses l'une, soit on se tourne les pouces et on dit "bon, peut-être qu'un jour, ça va reculer !", soit on décide de mettre un dispositif actif, dynamique. Et c'est le "contrat autonomie" ; il a été souhaité par le président de la République et on le met en place dès juin ; les premières signatures se feront dès juin.
Qu'est-ce qu'il a de particulier ?
C'est un contrat, en fait, qui est très intéressant parce qu'il permet...et c'est l'illustration, en réalité, dans la signature qui se fait entre les partenaires et le jeune - le partenaire, ça peut être un organisme privé mais aussi les services publics de l'emploi - et le jeune qui a envie de bouger... L'idée, en fait, c'est que le jeune soit coaché pour qu'il puisse rentrer, être mis en situation d'emploi et ensuite suivi sur une période de six mois après la mise en situation d'emploi. Parce qu'on sait qu'au bout de quatre mois en général, certains décrochent. Donc, l'idée, c'est de suivre au-delà des quatre mois.
Et vous espérez qu'en trois ans, vous trouverez un emploi pour 45.000 jeunes ?
Mon objectif est simple, c'est de diviser par deux, sur la période de trois ans qui vient, le chômage des jeunes dans les cités. Alors, ce qui est intéressant...
On saura ça dans trois ans. Dans trois ans, vous n'y serez plus pour rendre compte de tout ça sans doute ?
Pourquoi ? Pourquoi vous me portez malheur, là ?
C'est le problème de la politique : on lance des choses et puis, ceux qui les lancent ne sont jamais là pour voir les résultats !
Attendez, moi je vous réponds tout de suite. Parce que moi, je viens des quartiers, j'ai besoin de concret. Il y a, en fin d'année, déjà, je serai en mesure de vous dire à l'unité près combien de gamins ont été embauchés dans le cadre du "contrat autonomie". C'est pareil, aussi - et ça on le doit aussi à C. Lagarde et à L. Wauquiez -, [pour] un deuxième dispositif qui a été mis en place qui est l'engagement national des grandes entreprises et des PME qui participent aussi à l'engagement national pour l'embauche des jeunes des quartiers. Donc, il y a un logiciel qui a été mis en place par nos services et qui va permettre tout de suite, quand on met l'adresse, de repérer si ce sont des jeunes qui viennent des territoires prioritaires. Donc, je reviendrai vous dire combien de gamins ont été embauchés.
A la fin de l'année. Et dans trois ans, on se retrouvera, donc. Je ne sais pas non plus si je serai là dans trois ans.
Dans trois ans, je vous dirai si j'ai réussi à diviser par deux [le chômage des jeunes des quartiers].
Polémique aujourd'hui : des piscines sont réservées aux femmes à certains horaires. Ça, c'est aussi la vie la vie des quartiers et des cités. Ça vous choque ?
Moi, je suis très attachée à la mixité et à la laïcité. Je pense que c'est vrai que la situation dans les banlieues, dans certains quartiers, est compliquée pour les filles. C'est une réalité dont il faut tenir compte. En même temps, c'est vrai que, quand on met en place une mesure pour séparer justement, favoriser le cursus d'émancipation des filles, certains passent par des mesures spécifiques où on met des horaires aménagés pour les filles, etc. Ça part d'un bon sentiment, mais la règle...
Ça aide les femmes à sortir parfois de l'isolement dans lequel elles se trouvent ?
Ça aide les femmes à sortir, parfois, mais je répète et j'attire l'attention : quand ça devient un dispositif pérenne, c'est extrêmement dangereux parce qu'on assoit en tout état de cause et au bout, l'inégalité des droits entre les garçons et les filles.
Que demandez- vous aujourd'hui aux maires ? De ne pas réserver des horaires particuliers pour les femmes dans les établissements publics ?
Oui. Oui, parce que, pensez bien que derrière tout ça, il y a une tension, des pressions qui existent, qui sont liées, souvent, souvent, à des intégrismes religieux.
Quand verra-t-on le président de la République dans une cité ?
Très bientôt.
Quand ?
Très bientôt.
Avec vous ?
Et j'espère avec vous aussi
Quand vous dites "très bientôt", c'est juste pour répondre à ma question ou il y a quelque chose qui est préparé ?
C'est dans les circuits. Je n'ai pas de date encore, mais je sais que cela se fera bientôt.
Vous croyez qu'il sera bien accueilli dans les banlieues ?
Mieux que certains ne le pensent.
Voilà, F. Amara, qu'on verra bientôt dans les banlieues avec le président de la République.
Ce qui est tout à fait normal. Par ailleurs, je vous rappelle qu'il est Président de tous les Français, de tous les citoyens, y compris ceux qui habitent dans les banlieues.
Oui, mais le 8 février, vous deviez aller à Vaulx avec lui et vous n'y avez pas été.
C'était plus compliqué que ça. A Vaulx-en-Velin, il y avait une tension qui n'était pas directement liée à l'Elysée.
Donc, on vous verra, mais pas à Vaulx-en-Velin.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 20 juin 2008