Texte intégral
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale vietnamienne,
Mesdames et Messieurs les membres de l'Assemblée Nationale vietnamienne,
Chers collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec une joie toujours particulière, vous le savez, que j'accueille, dans ces salons de la Présidence du Sénat, les responsables vietnamiens de passage à Paris.
Et je tiens, tout de suite, à vous en donner la raison : j'aime votre pays et ses paysages uniques, j'aime votre peuple accueillant et j'aime votre culture séculaire.
Ayant eu l'occasion de me rendre au Vietnam à de nombreuses reprises, en tant que Président du groupe sénatorial d'amitié, puis en tant que Président du Sénat, j'ai pu, à l'occasion de chaque visite, constater combien votre pays ne cesse de se transformer.
J'ai eu, à chaque fois, le privilège d'y ressentir une formidable vitalité, stimulée par la vive -mais compréhensible- impatience de votre jeune population, de mieux en mieux formée.
J'ai aussi eu, à chaque fois, la chance d'observer ce délicat mélange de respect du passé, de culte des ancêtres, de goût du consensus et d'attrait pour l'avenir et pour ses promesses si affirmées.
J'ai enfin observé, à chaque fois, que ces évolutions rapides n'avaient pas altéré les fondements sociologiques et politiques de votre pays, soudé autour de ses valeurs et de son identité singulière.
Les chiffres complètent ces observations : avec 8,5 % de croissance en 2007, des exportations en forte hausse (+ 20 %) et des investissements directs étrangers très dynamiques (+ 65 % ), votre pays a justement adhéré en janvier 2007 à l'Organisation Mondiale du Commerce, même si votre croissance exceptionnelle s'accompagne depuis peu de déséquilibres qui imposent la vigilance. Mais, rassurez-vous, il en va de même dans de nombreux pays...
Monsieur le Président,
Le Vietnam a lancé en 1986 une politique réussie de réformes (le « DOÏ MOÏ », si je prononce bien !). Il dispose aujourd'hui de nombreux et importants atouts pour affronter les grands vents de la mondialisation et occuper toute sa place dans ce monde à la recherche de nouveaux repères.
Votre participation au Conseil de Sécurité des Nations-Unies depuis le 1er janvier 2008 constitue, à cet égard, une nouvelle illustration et une pleine reconnaissance du rôle stabilisateur de votre pays, situé à la confluence de plusieurs grandes puissances et engagé dans la recherche de « partenariats d'équilibre ».
Dans ce monde en rapide changement, le Vietnam et la France sont des partenaires privilégiés. Je m'en réjouis. Ayant réconcilié les mémoires, nous entretenons un dialogue soutenu et à haut niveau, qu'il s'agisse du développement de nos coopérations, de nos échanges économiques bilatéraux ou de nos actions concertées sur la scène internationale.
Monsieur le Président,
Votre venue en France, après celle du Premier ministre vietnamien en octobre dernier et celles de plusieurs ministres français au Vietnam ces derniers mois, portent témoignage de la qualité de notre relation bilatérale. Votre actuelle tournée en Europe témoigne également de la priorité que constitue, pour le Vietnam, sa relation avec l'Union européenne.
Vous pouvez être assuré que la France, votre premier partenaire en Europe, soutiendra votre dialogue pendant sa toute prochaine présidence de l'Union, notamment s'agissant de la négociation de l'accord de coopération et de partenariat.
Monsieur le Président,
Je ne saurais évidemment terminer mon propos sans souligner le caractère exemplaire des relations entre nos deux Assemblées, liées depuis 2003 par un accord de coopération particulièrement fécond. Des députés vietnamiens étaient encore au Sénat la semaine passée, en mission d'information sur la législation en matière de handicap et d'égalité des sexes.
Quant au groupe d'amitié du Sénat, il est aujourd'hui présidé, avec dynamisme et conviction -c'est le connaisseur qui parle-, par mon éminent collègue le Questeur Gérard MIQUEL. Il occupe -vous le savez- toute sa place dans nos relations interparlementaires.
Mais nous sommes impatients de vous écouter. Permettez-moi donc de dire seulement à cet instant :
Vive le Vietnam !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-vietnamienne
Source http://www.senat.fr, le 26 juin 2008
Mesdames et Messieurs les membres de l'Assemblée Nationale vietnamienne,
Chers collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec une joie toujours particulière, vous le savez, que j'accueille, dans ces salons de la Présidence du Sénat, les responsables vietnamiens de passage à Paris.
Et je tiens, tout de suite, à vous en donner la raison : j'aime votre pays et ses paysages uniques, j'aime votre peuple accueillant et j'aime votre culture séculaire.
Ayant eu l'occasion de me rendre au Vietnam à de nombreuses reprises, en tant que Président du groupe sénatorial d'amitié, puis en tant que Président du Sénat, j'ai pu, à l'occasion de chaque visite, constater combien votre pays ne cesse de se transformer.
J'ai eu, à chaque fois, le privilège d'y ressentir une formidable vitalité, stimulée par la vive -mais compréhensible- impatience de votre jeune population, de mieux en mieux formée.
J'ai aussi eu, à chaque fois, la chance d'observer ce délicat mélange de respect du passé, de culte des ancêtres, de goût du consensus et d'attrait pour l'avenir et pour ses promesses si affirmées.
J'ai enfin observé, à chaque fois, que ces évolutions rapides n'avaient pas altéré les fondements sociologiques et politiques de votre pays, soudé autour de ses valeurs et de son identité singulière.
Les chiffres complètent ces observations : avec 8,5 % de croissance en 2007, des exportations en forte hausse (+ 20 %) et des investissements directs étrangers très dynamiques (+ 65 % ), votre pays a justement adhéré en janvier 2007 à l'Organisation Mondiale du Commerce, même si votre croissance exceptionnelle s'accompagne depuis peu de déséquilibres qui imposent la vigilance. Mais, rassurez-vous, il en va de même dans de nombreux pays...
Monsieur le Président,
Le Vietnam a lancé en 1986 une politique réussie de réformes (le « DOÏ MOÏ », si je prononce bien !). Il dispose aujourd'hui de nombreux et importants atouts pour affronter les grands vents de la mondialisation et occuper toute sa place dans ce monde à la recherche de nouveaux repères.
Votre participation au Conseil de Sécurité des Nations-Unies depuis le 1er janvier 2008 constitue, à cet égard, une nouvelle illustration et une pleine reconnaissance du rôle stabilisateur de votre pays, situé à la confluence de plusieurs grandes puissances et engagé dans la recherche de « partenariats d'équilibre ».
Dans ce monde en rapide changement, le Vietnam et la France sont des partenaires privilégiés. Je m'en réjouis. Ayant réconcilié les mémoires, nous entretenons un dialogue soutenu et à haut niveau, qu'il s'agisse du développement de nos coopérations, de nos échanges économiques bilatéraux ou de nos actions concertées sur la scène internationale.
Monsieur le Président,
Votre venue en France, après celle du Premier ministre vietnamien en octobre dernier et celles de plusieurs ministres français au Vietnam ces derniers mois, portent témoignage de la qualité de notre relation bilatérale. Votre actuelle tournée en Europe témoigne également de la priorité que constitue, pour le Vietnam, sa relation avec l'Union européenne.
Vous pouvez être assuré que la France, votre premier partenaire en Europe, soutiendra votre dialogue pendant sa toute prochaine présidence de l'Union, notamment s'agissant de la négociation de l'accord de coopération et de partenariat.
Monsieur le Président,
Je ne saurais évidemment terminer mon propos sans souligner le caractère exemplaire des relations entre nos deux Assemblées, liées depuis 2003 par un accord de coopération particulièrement fécond. Des députés vietnamiens étaient encore au Sénat la semaine passée, en mission d'information sur la législation en matière de handicap et d'égalité des sexes.
Quant au groupe d'amitié du Sénat, il est aujourd'hui présidé, avec dynamisme et conviction -c'est le connaisseur qui parle-, par mon éminent collègue le Questeur Gérard MIQUEL. Il occupe -vous le savez- toute sa place dans nos relations interparlementaires.
Mais nous sommes impatients de vous écouter. Permettez-moi donc de dire seulement à cet instant :
Vive le Vietnam !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-vietnamienne
Source http://www.senat.fr, le 26 juin 2008