Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
Je veux dire à mon tour la joie qui est la mienne de représenter la France à l'occasion du 400ème anniversaire de la fondation de la ville de Québec. C'est l'occasion pour moi de vous adresser, monsieur le Premier ministre, d'adresser à la population québécoise mes plus chaleureuses félicitations. Je salue le 400ème anniversaire du Québec et je veux rendre hommage au destin exceptionnel et au courage des Québécois qui ont su depuis quatre siècles maintenir le fait français en Amérique du Nord.
Le Québec et la France, malgré la distance qui les sépare, partagent une histoire, une culture et une langue commune. Et depuis un peu plus de quarante ans, nous avons tissé une relation, une relation unique, une relation spéciale, une relation directe et privilégiée, et c'est de cette relation si forte que je veux témoigner aujourd'hui par ma présence.
L'attachement des Français au Québec est considérable. L'anniversaire que nous célébrons aujourd'hui est suivi en France avec un très grand intérêt, on l'a vu notamment à l'occasion des manifestations qui ont été déjà organisées en France, à l'occasion du départ du Belem pour la grande traversée, au départ de la Rochelle. Mais l'attachement des Français pour le Québec se traduit aussi par le nombre de Français qui s'établissent ici dans votre pays, monsieur le Premier ministre. Plus de 100.000 Français, avec un renouvellement constant et, en particulier, vous accueillez plus de 7.000 étudiants français au Québec, et je pense que c'est un des signes les plus forts de la vitalité de nos relations.
Sur les deux sujets prioritaires que vous avez évoqués, et que vous aviez déjà évoqués devant moi lorsque nous nous sommes rencontrés à Paris, je suis heureux de constater que les engagements que nous avons pris sont tenus, l'accord de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles est très bien avancé. Il est unique, c'est la première fois qu'un accord de cette importance est conduit entre deux pays. Il aura une vocation d'exemple, mais il sera d'autant plus unique, comme vous l'avez fait remarquer, qu'il se déroule entre deux pays francophones.
Sur le deuxième sujet qui est celui de l'accord transatlantique, je vous indique la volonté du président de la République française en tant que président de l'Union européenne, d'enclencher cette négociation à l'occasion du sommet entre l'Union européenne et le Canada qui se tiendra au mois d'octobre au Canada. Nous voulons un accord large, nous voulons un accord de coopération économique qui permette à la fois une meilleure circulation des biens, mais qui permette aussi d'harmoniser les règlementations qui peuvent encore, ici ou là, gêner le développement économique de nos deux pays.
Et puis enfin, je voudrais dire un mot d'une institution qui est pour nous très importante et pour laquelle le Québec joue évidemment un rôle absolument central : c'est la Francophonie. Nous voulons que le sommet de la Francophonie de Québec soit celui du renouveau de la Francophonie, à la fois dans le fond comme dans la forme. Nous voulons qu'à l'occasion de ce sommet de la Francophonie, on parle de façon plus concrète de démocratie, d'Etat de droit, de gouvernance économique, d'environnement et, bien sûr, de notre combat commun pour la langue française. La Francophonie ne doit pas seulement être le rassemblement des pays de langue française, il doit aussi être l'occasion de mettre en avant les valeurs communes que nous partageons et qui sont en particulier les valeurs que nous partageons avec le Québec.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juillet 2008
Je veux dire à mon tour la joie qui est la mienne de représenter la France à l'occasion du 400ème anniversaire de la fondation de la ville de Québec. C'est l'occasion pour moi de vous adresser, monsieur le Premier ministre, d'adresser à la population québécoise mes plus chaleureuses félicitations. Je salue le 400ème anniversaire du Québec et je veux rendre hommage au destin exceptionnel et au courage des Québécois qui ont su depuis quatre siècles maintenir le fait français en Amérique du Nord.
Le Québec et la France, malgré la distance qui les sépare, partagent une histoire, une culture et une langue commune. Et depuis un peu plus de quarante ans, nous avons tissé une relation, une relation unique, une relation spéciale, une relation directe et privilégiée, et c'est de cette relation si forte que je veux témoigner aujourd'hui par ma présence.
L'attachement des Français au Québec est considérable. L'anniversaire que nous célébrons aujourd'hui est suivi en France avec un très grand intérêt, on l'a vu notamment à l'occasion des manifestations qui ont été déjà organisées en France, à l'occasion du départ du Belem pour la grande traversée, au départ de la Rochelle. Mais l'attachement des Français pour le Québec se traduit aussi par le nombre de Français qui s'établissent ici dans votre pays, monsieur le Premier ministre. Plus de 100.000 Français, avec un renouvellement constant et, en particulier, vous accueillez plus de 7.000 étudiants français au Québec, et je pense que c'est un des signes les plus forts de la vitalité de nos relations.
Sur les deux sujets prioritaires que vous avez évoqués, et que vous aviez déjà évoqués devant moi lorsque nous nous sommes rencontrés à Paris, je suis heureux de constater que les engagements que nous avons pris sont tenus, l'accord de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles est très bien avancé. Il est unique, c'est la première fois qu'un accord de cette importance est conduit entre deux pays. Il aura une vocation d'exemple, mais il sera d'autant plus unique, comme vous l'avez fait remarquer, qu'il se déroule entre deux pays francophones.
Sur le deuxième sujet qui est celui de l'accord transatlantique, je vous indique la volonté du président de la République française en tant que président de l'Union européenne, d'enclencher cette négociation à l'occasion du sommet entre l'Union européenne et le Canada qui se tiendra au mois d'octobre au Canada. Nous voulons un accord large, nous voulons un accord de coopération économique qui permette à la fois une meilleure circulation des biens, mais qui permette aussi d'harmoniser les règlementations qui peuvent encore, ici ou là, gêner le développement économique de nos deux pays.
Et puis enfin, je voudrais dire un mot d'une institution qui est pour nous très importante et pour laquelle le Québec joue évidemment un rôle absolument central : c'est la Francophonie. Nous voulons que le sommet de la Francophonie de Québec soit celui du renouveau de la Francophonie, à la fois dans le fond comme dans la forme. Nous voulons qu'à l'occasion de ce sommet de la Francophonie, on parle de façon plus concrète de démocratie, d'Etat de droit, de gouvernance économique, d'environnement et, bien sûr, de notre combat commun pour la langue française. La Francophonie ne doit pas seulement être le rassemblement des pays de langue française, il doit aussi être l'occasion de mettre en avant les valeurs communes que nous partageons et qui sont en particulier les valeurs que nous partageons avec le Québec.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juillet 2008