Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, croyez-vous que les menaces d'Israël contre le Liban soient sérieuses ? Avez-vous des contacts avec Israël ?
R - Je suis en contact avec Israël, parce que je parle avec toutes les personnes de la région. Je devais aller en Israël aussitôt après la Syrie - je serai ce soir à Damas - mais je n'aurai pas le temps et j'irai donc la semaine prochaine. Il faut toujours prendre les menaces au sérieux, aussi bien les menaces israéliennes que les menaces de M. Nasrallah parce que, dans une telle région, il faut faire attention. Néanmoins, honnêtement, cette fois-ci je ne prends pas cela tout à fait au sérieux, ni d'un côté ni de l'autre. En tout cas, j'espère ne pas me tromper.
Q - Pouvez-vous nous mettre au courant de la position de la France quant aux questions libano-syriennes, nous savons combien vous avez travaillé pour les relations diplomatiques entre les deux pays ? Pouvons-nous savoir quelle est la position de la France quant à la question de l'implantation des Palestiniens au Liban ?
R - C'est une question, d'abord, qui date d'une cinquantaine d'années et que nous n'allons pas régler maintenant. Cependant, je crois -vous avez raison- que l'effort a été fait de la part de la France. C'était attendu puisque je l'ai dit devant vous à plusieurs reprises, le président Sarkozy l'avait dit, s'il y a une élection, une élection digne, contrôlée, pour la présidence libanaise, la France reprendra des relations normales et nous l'avons fait. Cette élection -je viens de rencontrer le président - a été suivie de la formation d'un gouvernement. Les choses avancent et, comme promis, le président de la République, Nicolas Sarkozy, se rendra début septembre à Damas. De mon côté, je vais préparer cette visite. Je vous en dirai plus à mon retour.
Q - Cette visite est prévue pour le 3 ou le 8 septembre?
R - Je crois que ce sera le 4 septembre. Je ferai une conférence de presse sans doute après avoir rencontré MM. Berry et Siniora. Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 août 2008
R - Je suis en contact avec Israël, parce que je parle avec toutes les personnes de la région. Je devais aller en Israël aussitôt après la Syrie - je serai ce soir à Damas - mais je n'aurai pas le temps et j'irai donc la semaine prochaine. Il faut toujours prendre les menaces au sérieux, aussi bien les menaces israéliennes que les menaces de M. Nasrallah parce que, dans une telle région, il faut faire attention. Néanmoins, honnêtement, cette fois-ci je ne prends pas cela tout à fait au sérieux, ni d'un côté ni de l'autre. En tout cas, j'espère ne pas me tromper.
Q - Pouvez-vous nous mettre au courant de la position de la France quant aux questions libano-syriennes, nous savons combien vous avez travaillé pour les relations diplomatiques entre les deux pays ? Pouvons-nous savoir quelle est la position de la France quant à la question de l'implantation des Palestiniens au Liban ?
R - C'est une question, d'abord, qui date d'une cinquantaine d'années et que nous n'allons pas régler maintenant. Cependant, je crois -vous avez raison- que l'effort a été fait de la part de la France. C'était attendu puisque je l'ai dit devant vous à plusieurs reprises, le président Sarkozy l'avait dit, s'il y a une élection, une élection digne, contrôlée, pour la présidence libanaise, la France reprendra des relations normales et nous l'avons fait. Cette élection -je viens de rencontrer le président - a été suivie de la formation d'un gouvernement. Les choses avancent et, comme promis, le président de la République, Nicolas Sarkozy, se rendra début septembre à Damas. De mon côté, je vais préparer cette visite. Je vous en dirai plus à mon retour.
Q - Cette visite est prévue pour le 3 ou le 8 septembre?
R - Je crois que ce sera le 4 septembre. Je ferai une conférence de presse sans doute après avoir rencontré MM. Berry et Siniora. Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 août 2008