Texte intégral
Monsieur le Maire de Paris, Cher Bertrand
Mesdames les Ministres,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers Amis,
Je voudrais un instant que nous nous rappelions la carte de l'Europe qui était reproduite dans nos livres d'histoire et de géographie. Une carte morcelée, une carte recouvrant les cicatrices de nos guerres, une carte divisée par un mur entre l'est et l'ouest.
Cette carte que nous avons aujourd'hui sous nos yeux, c'est le plus beau des cadeaux que les Pères fondateurs de l'Europe nous ont légué. C'est la carte d'une Europe réunifiée.
Vous devez être fiers d'être les enfants de cette Europe là.
Peu à peu, l'Union européenne se rapproche de ses frontières géographiques. J'ai la conviction, avec Bernard Kouchner, que cela n'affaiblit pas l'Europe mais au contraire lui permet de peser sur le cours du monde. C'est l'Europe à 27, unie, qui a arrêté la guerre entre la Géorgie et la Russie. L'élargissement a enrichi l'Europe. C'est une chance, une opportunité dans un monde dangereux. Il ne faut pas en avoir peur.
Vous le savez mieux que nous encore, vous les plus jeunes, qui êtes notre avenir, qui avez l'habitude de naviguer sur Internet, qui aimez à lire Harry Potter, à écouter Björk, Cold Play, Olivia Ruiz ou Tokyo Hotel, à encourager Federer, Djokovic, Nadal ou Murray, à admirer Penelope Cruz.
Mais commençons par revenir à l'essentiel, le jeu, la géographie. Cette carte, apprenez-la, partagez-la. C'est votre histoire. C'est votre avenir. C'est aussi la connaissance des autres. Je remercie Arnaud Lagardère et Bertrand Delanoë, parce qu'ils vous en ont donné les clés.
Et je vous invite maintenant à aller dévoiler chacune de vos capitales et à parler à vos voisins - mais je n'ai pas besoin de vous y encourager, en tout cas pas ma fille !
Je demande aux ambassadeurs de bien vouloir accompagner les enfants pour retirer les pastilles.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 septembre 2008
Mesdames les Ministres,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers Amis,
Je voudrais un instant que nous nous rappelions la carte de l'Europe qui était reproduite dans nos livres d'histoire et de géographie. Une carte morcelée, une carte recouvrant les cicatrices de nos guerres, une carte divisée par un mur entre l'est et l'ouest.
Cette carte que nous avons aujourd'hui sous nos yeux, c'est le plus beau des cadeaux que les Pères fondateurs de l'Europe nous ont légué. C'est la carte d'une Europe réunifiée.
Vous devez être fiers d'être les enfants de cette Europe là.
Peu à peu, l'Union européenne se rapproche de ses frontières géographiques. J'ai la conviction, avec Bernard Kouchner, que cela n'affaiblit pas l'Europe mais au contraire lui permet de peser sur le cours du monde. C'est l'Europe à 27, unie, qui a arrêté la guerre entre la Géorgie et la Russie. L'élargissement a enrichi l'Europe. C'est une chance, une opportunité dans un monde dangereux. Il ne faut pas en avoir peur.
Vous le savez mieux que nous encore, vous les plus jeunes, qui êtes notre avenir, qui avez l'habitude de naviguer sur Internet, qui aimez à lire Harry Potter, à écouter Björk, Cold Play, Olivia Ruiz ou Tokyo Hotel, à encourager Federer, Djokovic, Nadal ou Murray, à admirer Penelope Cruz.
Mais commençons par revenir à l'essentiel, le jeu, la géographie. Cette carte, apprenez-la, partagez-la. C'est votre histoire. C'est votre avenir. C'est aussi la connaissance des autres. Je remercie Arnaud Lagardère et Bertrand Delanoë, parce qu'ils vous en ont donné les clés.
Et je vous invite maintenant à aller dévoiler chacune de vos capitales et à parler à vos voisins - mais je n'ai pas besoin de vous y encourager, en tout cas pas ma fille !
Je demande aux ambassadeurs de bien vouloir accompagner les enfants pour retirer les pastilles.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 septembre 2008