Déclaration de M. Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie, sur les efforts en faveur des Français de l'étranger, à Paris le 18 septembre 2008.

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Circonstance : Toast lors de la 9ème session de l'Assemblée des Français de l'étranger, à Paris le 18 septembre 2008

Texte intégral

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, (et vous me permettrez de saluer tout particulièrement Paulette Brisepierre et Pierre Biarnès qui ont décidé de ne pas se représenter à vos suffrages dimanche prochain),
Mesdames et Messieurs les Conseillers de l'Assemblée des Français de l'étranger,
Monsieur le Conseiller du président de la République, Cher Dominique Paillé,
Mesdames et Messieurs, Cher(e)s ami(e)s,
A l'occasion de votre 9ème session plénière, je vous souhaite la bienvenue, dans ces jardins de l'Hôtel de Montesquiou que vous connaissez bien.
Naturellement je sais que vos travaux ne commenceront que lundi prochain mais il se trouve aussi que les travaux de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, où le président de la République m'a demandé de l'accompagner, débuteront le même jour. C'est la raison pour laquelle, afin de vous rencontrer en dépit de ce conflit d'agenda, j'ai décidé d'organiser cette réception républicaine dès ce soir.
Le 5 juin dernier, j'avais eu l'occasion d'accueillir ici certains d'entre vous lors de la réunion de votre Bureau. Vous savez que c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir rencontrer les élus représentant les quelques deux millions de nos compatriotes expatriés sur les cinq continents.
En effet, au-delà de vos diverses sensibilités politiques naturelles, chacune et chacun d'entre vous est un vecteur essentiel de l'influence de la France et de notre langue commune dans le monde. J'ose le dire, car je le pense sincèrement et en plus je le constate à chaque fois sur le terrain : vous êtes des ambassadeurs formidables de notre pays et de la Francophonie.
C'est la raison pour laquelle, j'attache une importance toute particulière, lors de chacun de mes déplacements à l'étranger, à rencontrer systématiquement nos communautés françaises expatriées. Vous le savez d'ailleurs, puisque avec près d'une trentaine de missions déjà effectuées, en particulier en Afrique, depuis ma nomination gouvernementale, vous êtes de plus en plus nombreux à m'avoir déjà rencontré.
Vous savez aussi que cet attachement est partagé par le président de la République qui, dans sa lettre aux Français de l'étranger du 30 mars 2007, avait pris quatre engagements majeurs, actuellement en cours de réalisation.
Je pense bien sûr :
- au domaine de la vie quotidienne, avec notamment la question de la gratuité scolaire ;
- au renforcement de votre protection, avec la mise en place du Centre de Crise (très actif actuellement sur ce qui se passe par exemple en Haïti d'où je reviens) ;
- à la garantie de vos droits, avec des avancées sur la question des pensions africaines ;
- au renforcement des liens avec la République, avec la création et l'élection, dès 2012, de députés des Français de l'étranger.
Ces engagements sont l'amorce d'une politique ambitieuse pour nos compatriotes à l'étranger. La révision historique de notre constitution, adoptée en juillet dernier, y contribue fortement par son cadre novateur.
C'est d'ailleurs dans cette perspective que le Premier ministre a confié une importante mission à Paulette Brisepierre pour éclairer de son expérience les réformes à mener.
C'est avec vous toutes et vous tous que cette politique doit être réalisée. La volonté de réforme du président de la République intéresse tous les Français de l'étranger. Bernard Kouchner qui vous recevra lundi midi vous en reparlera probablement.
Je vous souhaite une belle et fructueuse semaine de travaux et, d'ici là, je vous convie maintenant à partager un moment de convivialité républicaine autour d'un verre.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2008