Texte intégral
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs
Définir le bonheur des villes est une tâche impossible. Le bonheur est un désir, une aspiration partagée, mais aux multiples facettes et aux formes imprévisibles. Il n'y a pas de "cahier des charges" du bonheur, un mode d'emploi préfabriqué.
Mais trop de nos concitoyens en sont exclus aujourd'hui au sein de nos villes.
Je pense aux habitants de ces quartiers dits défavorisés, stigmatisés, à l'écart de leur agglomération, à l'environnement urbain de plus en plus dégradé, qui n'ont bien souvent pas d'autres choix que d'habiter ce qu'on appelle, par un abus de langage, des "cités".
Ils sont victimes des phénomènes de ségrégation que nous n'avons pas su ou pas voulu empêcher, au cours des dernières décennies, parce que nous avons laissé nos villes se développer en s'agrandissant, en s'étalant toujours plus, parce que l'accélération des besoins nous a parfois dépassés, parce que nous avons rassemblé nos forces sur d'autres enjeux, durant la période de crise que nous avons traversée.
Dans un contexte de croissance retrouvée et de baisse du chômage, le gouvernement de Lionel JOSPIN a décidé depuis 1997 de s'attaquer à ce problème, en faisant évoluer profondément la politique de la ville, pour lui donner une dimension nouvelle, pour dépasser la logique essentiellement réparatrice qui prévalait.
C'est ainsi que les moyens de cette politique ont été considérablement renforcés au fil des trois comités interministériels de la ville organisés depuis 1998 et des exercices budgétaires successifs. Les 245 contrats de ville signés pour la période 2000-2006 vont mobiliser des moyens sans précédent, dont 17,7 milliards de francs de crédits de l'Etat (contre 9 milliards au cours du plan précédent).
En sus de ces contrats, un vaste programme de rénovation urbaine et de solidarité a été engagé, pour transformer en profondeur ces quartiers populaires particulièrement dégradés, où sont concentrés celles et ceux qui se sont retrouvés exclus de notre société. Pour rendre ces quartiers de nouveau attractifs, pour les intégrer dans leur agglomération, pour donner à leurs habitants un cadre de vie normal et l'envie de rester dans leur quartier, même quand ils ont les moyens d'en sortir, il nous faut en effet refaire la ville.
J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de dire qu'au-delà des opérations de démolition, de reconstruction, d'investissement dont ils permettront la réalisation, les Grands Projets de Ville doivent permettre d'amplifier le travail quotidien au plus proche des habitants, pour améliorer leurs conditions de vie. Il faut, dans nos quartiers populaires comme dans les autres quartiers de nos villes, des immeubles et des espaces communs propres, des services publics présents, des espaces publics soignés.
Renouer avec le plaisir d'habiter suppose aussi une recherche systématique de la qualité urbaine. Non pas par de grands gestes architecturaux ou urbains dont on connaît le côté vain, mais par le recours à des concepteurs, urbanistes, architectes, paysagistes, à la fois talentueux et modestes, capables d'écouter et de traduire avec suffisamment d'ambition, la demande des élus et celle des habitants.
Je suis convaincu de l'intérêt de mobiliser les artistes dans la ville. Les artistes ont pour vocation de provoquer la pensée, de trouver d'autres formes, d'autres modes, de nouveaux chemins de l'expression humaine. Sculpteurs, artistes en résidence, photographes tous contribuent à nous donner d'autres repères dans la ville, tous participent à la fabrication d'un imaginaire urbain.
Les Grand Projets de Ville peuvent et doivent être l'occasion d'une mobilisation des artistes en faveur de la politique de la ville.
Vous avez au cours de cet après-midi largement discuté de questions de mobilité.
L'accessibilité des quartiers populaires, l'aptitude de leurs habitants à en sortir et à y revenir, en termes physiques et spatiaux, mais aussi en termes sociaux et culturels, apparaissent comme des conditions sine qua non d'une intégration dans l'agglomération, d'une véritable appartenance à la ville.
La réflexion autour des Grands Projets de Ville a trop souvent mis en évidence des problèmes d'enclavement, de coupures urbaines générées par des infrastructures routières ou ferroviaires, mais aussi l'insuffisance ou l'inadéquation des services de transport par rapport à la demande des habitants et aux évolutions de la vie urbaine.
"Le bonheur des villes", cela veut dire aussi pour moi une ville du "vivre ensemble", une ville qui dépasse les fractures sociales et ethniques. La loi solidarité et renouvellement urbains fonde le principe de mixité sociale au sein de nos agglomérations. Il nous revient désormais de mettre en uvre ce principe.
Les logements sociaux démolis ne doivent pas être systématiquement reconstruits dans les mêmes quartiers, mais aussi dans des communes qui n'ont pas ou peu de logements sociaux à ce jour, afin d'éviter de reconstituer des ghettos, telle est concrètement la condition d'une mixité urbaine et sociale.
Travailler sur la forme urbaine ne suffit pas pour refaire la ville. Il faut dans le même temps répondre aux problèmes des femmes et des hommes qui vivent dans les quartiers populaires : le chômage, l'exclusion, l'échec scolaire, la violence sous toutes ses formes.
Les dernières élections municipales illustrent bien, me semble-t-il, ces attentes fortes en matière de quotidien, de qualité de la vie, d'emploi, de sécurité.
C'est l'ambition de cette nouvelle politique de la ville que de conjuguer projet urbain et projet de développement social, pour donner aux habitants de ces quartiers une véritable place dans la société, permettre un exercice effectif de la citoyenneté.
Refaire la ville, c'est aussi aider ces femmes et ces hommes à se reconstruire, leur offrir des perspectives d'avenir. Je pense aux jeunes qui veulent qu'on les respecte, aux parents qui ont besoin de retrouver de la dignité.
Cela suppose de mettre en place des politiques de l'emploi résolument volontaristes. Le niveau de chômage demeure en effet préoccupant dans les quartiers populaires, malgré une première amélioration depuis 2000. Cette situation affecte particulièrement les jeunes, qui sont très nombreux dans ces quartiers. Il s'agit de proposer une solution (insertion, formation, emploi) à chacun des 100 000 jeunes des quartiers populaires encore au chômage.
Cela suppose aussi d'aborder énergiquement les questions d'échec scolaire qui pèsent sur les jeunes, leurs familles, mais également et très lourdement sur l'image des écoles des quartiers. L'élaboration et la mise en uvre de projets éducatifs locaux, mobilisant les différents acteurs concernés, bien au-delà de la seule éducation nationale, doit permettre de promouvoir le droit à la réussite pour tous, de garantir la continuité de l'éducation, de répondre à une exigence de qualité, de sécuriser les jeunes en difficulté et leurs familles.
Cela suppose également d'assurer la présence des services publics et d'améliorer l'accès à ces services, la qualité des services rendus, en termes physiques et spatiaux, mais aussi en termes d'écoute et de réponse aux demandes, dans un contexte d'évolution des modes de vie et des besoins. C'est ainsi que j'ai confié, en liaison avec Madame Nicole PERY, à Monsieur Edmond HERVE, une mission sur le temps des villes, dont les conclusion sont attendues pour le mois de juin, pour nourrir une conférence gouvernementale sur le sujet prévue en septembre prochain dans le cadre du festival international de la ville à Créteil.
Cela suppose enfin de traiter les questions d'insécurité. Beaucoup de mesures allant dans le sens d'un renforcement de la sécurité de proximité ont été prises par le conseil de sécurité intérieure depuis trois ans. Le travail engagé doit être poursuivi, en associant les maires à l'action quotidienne de la police et de la gendarmerie.
Je suis convaincu que la ville est l'affaire de tous ses habitants. Leur adhésion et leur participation à l'élaboration et à la mise en uvre des projets qui transforment la ville constitue aujourd'hui un enjeu majeur pour toutes les institutions urbaines, pour tous les porteurs de projets. Les usagers de la ville doivent aussi en être les acteurs. Chacun en effet le droit de vivre dans des lieux dans lesquels il peut se sentir à sa place.
Cela demande de construire un dialogue entre les bâtisseurs de la ville, les concepteurs des projets, et les habitants.
C'est ainsi que j'ai souhaité que pour chaque Grand Projet de Ville soit constitué un comité consultatif associant les habitants, qui permettra d'adapter, d'infléchir, d'enrichir le projet tout au long de son élaboration et de sa mise en uvre.
De nouvelles dispositions législatives devraient permettre en outre dans les prochains mois, à la suite du rapport Mauroy, de renforcer encore la démocratie locale, en confortant notamment l'association des citoyens aux décisions locales, par la création de conseils de quartier.
Mesdames, Messieurs,
Les trois lois votées depuis 1999, relatives au renforcement de l'intercommunalité, à l'aménagement et au développement du territoire, à la solidarité et au renouvellement urbains, les moyens dégagés par le gouvernement pour la ville, pour le logement, pour la lutte contre les exclusions et contre le chômage, pour l'amélioration des services publics, les réformes engagées en matière d'emploi, d'éducation, de sécurité, permettent de faire progressivement des agglomérations françaises, dans un contexte de renouveau économique, des territoires de solidarité et de développement, dont tous les quartiers et tous les habitants seront partie prenante.
Il nous faut relever ce formidable défi, par une mobilisation de tous les acteurs de la ville, l'Etat, les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les gestionnaires de services publics, mais aussi les entreprises, les associations, les acteurs de terrain, en impliquant directement les habitant.
(Source http://www.ville.gouv.fr, le 10 avril 2001)
Mesdames et Messieurs
Définir le bonheur des villes est une tâche impossible. Le bonheur est un désir, une aspiration partagée, mais aux multiples facettes et aux formes imprévisibles. Il n'y a pas de "cahier des charges" du bonheur, un mode d'emploi préfabriqué.
Mais trop de nos concitoyens en sont exclus aujourd'hui au sein de nos villes.
Je pense aux habitants de ces quartiers dits défavorisés, stigmatisés, à l'écart de leur agglomération, à l'environnement urbain de plus en plus dégradé, qui n'ont bien souvent pas d'autres choix que d'habiter ce qu'on appelle, par un abus de langage, des "cités".
Ils sont victimes des phénomènes de ségrégation que nous n'avons pas su ou pas voulu empêcher, au cours des dernières décennies, parce que nous avons laissé nos villes se développer en s'agrandissant, en s'étalant toujours plus, parce que l'accélération des besoins nous a parfois dépassés, parce que nous avons rassemblé nos forces sur d'autres enjeux, durant la période de crise que nous avons traversée.
Dans un contexte de croissance retrouvée et de baisse du chômage, le gouvernement de Lionel JOSPIN a décidé depuis 1997 de s'attaquer à ce problème, en faisant évoluer profondément la politique de la ville, pour lui donner une dimension nouvelle, pour dépasser la logique essentiellement réparatrice qui prévalait.
C'est ainsi que les moyens de cette politique ont été considérablement renforcés au fil des trois comités interministériels de la ville organisés depuis 1998 et des exercices budgétaires successifs. Les 245 contrats de ville signés pour la période 2000-2006 vont mobiliser des moyens sans précédent, dont 17,7 milliards de francs de crédits de l'Etat (contre 9 milliards au cours du plan précédent).
En sus de ces contrats, un vaste programme de rénovation urbaine et de solidarité a été engagé, pour transformer en profondeur ces quartiers populaires particulièrement dégradés, où sont concentrés celles et ceux qui se sont retrouvés exclus de notre société. Pour rendre ces quartiers de nouveau attractifs, pour les intégrer dans leur agglomération, pour donner à leurs habitants un cadre de vie normal et l'envie de rester dans leur quartier, même quand ils ont les moyens d'en sortir, il nous faut en effet refaire la ville.
J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de dire qu'au-delà des opérations de démolition, de reconstruction, d'investissement dont ils permettront la réalisation, les Grands Projets de Ville doivent permettre d'amplifier le travail quotidien au plus proche des habitants, pour améliorer leurs conditions de vie. Il faut, dans nos quartiers populaires comme dans les autres quartiers de nos villes, des immeubles et des espaces communs propres, des services publics présents, des espaces publics soignés.
Renouer avec le plaisir d'habiter suppose aussi une recherche systématique de la qualité urbaine. Non pas par de grands gestes architecturaux ou urbains dont on connaît le côté vain, mais par le recours à des concepteurs, urbanistes, architectes, paysagistes, à la fois talentueux et modestes, capables d'écouter et de traduire avec suffisamment d'ambition, la demande des élus et celle des habitants.
Je suis convaincu de l'intérêt de mobiliser les artistes dans la ville. Les artistes ont pour vocation de provoquer la pensée, de trouver d'autres formes, d'autres modes, de nouveaux chemins de l'expression humaine. Sculpteurs, artistes en résidence, photographes tous contribuent à nous donner d'autres repères dans la ville, tous participent à la fabrication d'un imaginaire urbain.
Les Grand Projets de Ville peuvent et doivent être l'occasion d'une mobilisation des artistes en faveur de la politique de la ville.
Vous avez au cours de cet après-midi largement discuté de questions de mobilité.
L'accessibilité des quartiers populaires, l'aptitude de leurs habitants à en sortir et à y revenir, en termes physiques et spatiaux, mais aussi en termes sociaux et culturels, apparaissent comme des conditions sine qua non d'une intégration dans l'agglomération, d'une véritable appartenance à la ville.
La réflexion autour des Grands Projets de Ville a trop souvent mis en évidence des problèmes d'enclavement, de coupures urbaines générées par des infrastructures routières ou ferroviaires, mais aussi l'insuffisance ou l'inadéquation des services de transport par rapport à la demande des habitants et aux évolutions de la vie urbaine.
"Le bonheur des villes", cela veut dire aussi pour moi une ville du "vivre ensemble", une ville qui dépasse les fractures sociales et ethniques. La loi solidarité et renouvellement urbains fonde le principe de mixité sociale au sein de nos agglomérations. Il nous revient désormais de mettre en uvre ce principe.
Les logements sociaux démolis ne doivent pas être systématiquement reconstruits dans les mêmes quartiers, mais aussi dans des communes qui n'ont pas ou peu de logements sociaux à ce jour, afin d'éviter de reconstituer des ghettos, telle est concrètement la condition d'une mixité urbaine et sociale.
Travailler sur la forme urbaine ne suffit pas pour refaire la ville. Il faut dans le même temps répondre aux problèmes des femmes et des hommes qui vivent dans les quartiers populaires : le chômage, l'exclusion, l'échec scolaire, la violence sous toutes ses formes.
Les dernières élections municipales illustrent bien, me semble-t-il, ces attentes fortes en matière de quotidien, de qualité de la vie, d'emploi, de sécurité.
C'est l'ambition de cette nouvelle politique de la ville que de conjuguer projet urbain et projet de développement social, pour donner aux habitants de ces quartiers une véritable place dans la société, permettre un exercice effectif de la citoyenneté.
Refaire la ville, c'est aussi aider ces femmes et ces hommes à se reconstruire, leur offrir des perspectives d'avenir. Je pense aux jeunes qui veulent qu'on les respecte, aux parents qui ont besoin de retrouver de la dignité.
Cela suppose de mettre en place des politiques de l'emploi résolument volontaristes. Le niveau de chômage demeure en effet préoccupant dans les quartiers populaires, malgré une première amélioration depuis 2000. Cette situation affecte particulièrement les jeunes, qui sont très nombreux dans ces quartiers. Il s'agit de proposer une solution (insertion, formation, emploi) à chacun des 100 000 jeunes des quartiers populaires encore au chômage.
Cela suppose aussi d'aborder énergiquement les questions d'échec scolaire qui pèsent sur les jeunes, leurs familles, mais également et très lourdement sur l'image des écoles des quartiers. L'élaboration et la mise en uvre de projets éducatifs locaux, mobilisant les différents acteurs concernés, bien au-delà de la seule éducation nationale, doit permettre de promouvoir le droit à la réussite pour tous, de garantir la continuité de l'éducation, de répondre à une exigence de qualité, de sécuriser les jeunes en difficulté et leurs familles.
Cela suppose également d'assurer la présence des services publics et d'améliorer l'accès à ces services, la qualité des services rendus, en termes physiques et spatiaux, mais aussi en termes d'écoute et de réponse aux demandes, dans un contexte d'évolution des modes de vie et des besoins. C'est ainsi que j'ai confié, en liaison avec Madame Nicole PERY, à Monsieur Edmond HERVE, une mission sur le temps des villes, dont les conclusion sont attendues pour le mois de juin, pour nourrir une conférence gouvernementale sur le sujet prévue en septembre prochain dans le cadre du festival international de la ville à Créteil.
Cela suppose enfin de traiter les questions d'insécurité. Beaucoup de mesures allant dans le sens d'un renforcement de la sécurité de proximité ont été prises par le conseil de sécurité intérieure depuis trois ans. Le travail engagé doit être poursuivi, en associant les maires à l'action quotidienne de la police et de la gendarmerie.
Je suis convaincu que la ville est l'affaire de tous ses habitants. Leur adhésion et leur participation à l'élaboration et à la mise en uvre des projets qui transforment la ville constitue aujourd'hui un enjeu majeur pour toutes les institutions urbaines, pour tous les porteurs de projets. Les usagers de la ville doivent aussi en être les acteurs. Chacun en effet le droit de vivre dans des lieux dans lesquels il peut se sentir à sa place.
Cela demande de construire un dialogue entre les bâtisseurs de la ville, les concepteurs des projets, et les habitants.
C'est ainsi que j'ai souhaité que pour chaque Grand Projet de Ville soit constitué un comité consultatif associant les habitants, qui permettra d'adapter, d'infléchir, d'enrichir le projet tout au long de son élaboration et de sa mise en uvre.
De nouvelles dispositions législatives devraient permettre en outre dans les prochains mois, à la suite du rapport Mauroy, de renforcer encore la démocratie locale, en confortant notamment l'association des citoyens aux décisions locales, par la création de conseils de quartier.
Mesdames, Messieurs,
Les trois lois votées depuis 1999, relatives au renforcement de l'intercommunalité, à l'aménagement et au développement du territoire, à la solidarité et au renouvellement urbains, les moyens dégagés par le gouvernement pour la ville, pour le logement, pour la lutte contre les exclusions et contre le chômage, pour l'amélioration des services publics, les réformes engagées en matière d'emploi, d'éducation, de sécurité, permettent de faire progressivement des agglomérations françaises, dans un contexte de renouveau économique, des territoires de solidarité et de développement, dont tous les quartiers et tous les habitants seront partie prenante.
Il nous faut relever ce formidable défi, par une mobilisation de tous les acteurs de la ville, l'Etat, les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les gestionnaires de services publics, mais aussi les entreprises, les associations, les acteurs de terrain, en impliquant directement les habitant.
(Source http://www.ville.gouv.fr, le 10 avril 2001)