Texte intégral
Nous venons de tenir, dans un climat extrêmement chaleureux, le 7ème Conseil d'Association Union européenne-Maroc. Nous avons passé en revue de très nombreux sujets, hélas trop rapidement en raison d'un agenda chargé. Il y a en effet demain un Conseil des ministres et je dois intervenir à l'Assemblée nationale.
Travailler avec le Maroc est pour nous non seulement une nécessité historique autant qu'actuelle, mais c'est surtout une joie. Au cours de cette conférence de presse nous répondrons à toutes les questions que vous voudrez nous poser. La Commission pourra développer la vision que nous avons, au niveau du Maghreb, des problèmes régionaux, de la question du Sahara occidental, de la lutte commune contre le terrorisme, du développement économique très soutenu du Maroc, qui nous donne un spectacle très réjouissant de grands projets économiques, du projet d'Union pour la Méditerranée... Il y a quelques rares pays au monde où je me sens chez moi. Je crois qu'avec le Maroc, j'ai des rapports de fraternité. Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord sur tous les sujets ni même d'avoir les mêmes analyses, mais nous avons un destin commun.
Entre l'Union européenne et le Maroc, par l'intermédiaire d'ailleurs de nos amis portugais, de nos amis espagnols, qui participaient à la conférence et qui se sont exprimés, il existe aussi une fraternité, une évidence méditerranéenne.
Je me sens évidemment aux côtés des Marocains. Développer tous les secteurs que nous avons abordés me semble une nécessité, bien sûr, et c'est beaucoup plus facile à envisager qu'ailleurs. C'est la raison pour laquelle les précisions que nous avons apportées n'étaient que des suppléments d'enthousiasme et des additions d'évidence.
Q - Le Maroc, après Israël, est-ce que ce sont les deux meilleurs élèves méditerranéens aux yeux de l'Union européenne ? En énumérant les défis auxquels vous faites face avec le Maroc, vous avez parlé du Sahara Occidental, du problème du Front Polisario, est-ce que l'Union européenne peut aider le Maroc et les autres partis dans la région à résoudre pacifiquement et plus vite ce problème ?
R - Monsieur, pour être trop rapide, vous avez cité deux pays avec lesquels nous sommes amis mais il y a d'autres pays dans la Méditerranée. Nous ne faisons pas de différence, surtout lorsqu'il s'agit de l'Union pour la Méditerranée. Je confirme cependant ce que j'ai dit de mes liens avec le Maroc.
Quant au problème du Sahara Occidental, de nombreux pays de l'Union européenne s'en sont inquiétés, ont tenté d'être utiles. Nous avons maintenant devant nous une période qui sera peut-être influencée par l'arrivée d'un nouvel envoyé spécial ou d'un représentant du Secrétaire général des Nations unies. Il y a aussi une proposition marocaine qui avait paru intéressante au Conseil de sécurité. Mais, en réalité, on assiste à un nouveau blocage et cela n'est pas pour nous réjouir.
Si l'Union européenne peut jouer un rôle positif dans cette affaire sans s'immiscer dans ce qui est déjà fait, sans gêner personne, nous le ferons très volontiers. Il nous semble impossible que des gens aussi proches de nous géographiquement, sentimentalement, culturellement et que l'Histoire a rapprochés dans des conditions sur lesquelles on ne va pas revenir maintenant, ne s'entendent pas.
Q - Le texte est magnifique. L'avenir est magnifique et brillant mais il n'y a rien de concret dans le document, pas de dates ; il y a seulement de la volonté politique.
R - Cela n'empêche pas que certains pays et non des moindres puissent passer plus vite des accords avec l'Union européenne et, d'ailleurs, j'en parle en connaissance de cause puisque nous l'avons fait. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 octobre 2008
Travailler avec le Maroc est pour nous non seulement une nécessité historique autant qu'actuelle, mais c'est surtout une joie. Au cours de cette conférence de presse nous répondrons à toutes les questions que vous voudrez nous poser. La Commission pourra développer la vision que nous avons, au niveau du Maghreb, des problèmes régionaux, de la question du Sahara occidental, de la lutte commune contre le terrorisme, du développement économique très soutenu du Maroc, qui nous donne un spectacle très réjouissant de grands projets économiques, du projet d'Union pour la Méditerranée... Il y a quelques rares pays au monde où je me sens chez moi. Je crois qu'avec le Maroc, j'ai des rapports de fraternité. Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord sur tous les sujets ni même d'avoir les mêmes analyses, mais nous avons un destin commun.
Entre l'Union européenne et le Maroc, par l'intermédiaire d'ailleurs de nos amis portugais, de nos amis espagnols, qui participaient à la conférence et qui se sont exprimés, il existe aussi une fraternité, une évidence méditerranéenne.
Je me sens évidemment aux côtés des Marocains. Développer tous les secteurs que nous avons abordés me semble une nécessité, bien sûr, et c'est beaucoup plus facile à envisager qu'ailleurs. C'est la raison pour laquelle les précisions que nous avons apportées n'étaient que des suppléments d'enthousiasme et des additions d'évidence.
Q - Le Maroc, après Israël, est-ce que ce sont les deux meilleurs élèves méditerranéens aux yeux de l'Union européenne ? En énumérant les défis auxquels vous faites face avec le Maroc, vous avez parlé du Sahara Occidental, du problème du Front Polisario, est-ce que l'Union européenne peut aider le Maroc et les autres partis dans la région à résoudre pacifiquement et plus vite ce problème ?
R - Monsieur, pour être trop rapide, vous avez cité deux pays avec lesquels nous sommes amis mais il y a d'autres pays dans la Méditerranée. Nous ne faisons pas de différence, surtout lorsqu'il s'agit de l'Union pour la Méditerranée. Je confirme cependant ce que j'ai dit de mes liens avec le Maroc.
Quant au problème du Sahara Occidental, de nombreux pays de l'Union européenne s'en sont inquiétés, ont tenté d'être utiles. Nous avons maintenant devant nous une période qui sera peut-être influencée par l'arrivée d'un nouvel envoyé spécial ou d'un représentant du Secrétaire général des Nations unies. Il y a aussi une proposition marocaine qui avait paru intéressante au Conseil de sécurité. Mais, en réalité, on assiste à un nouveau blocage et cela n'est pas pour nous réjouir.
Si l'Union européenne peut jouer un rôle positif dans cette affaire sans s'immiscer dans ce qui est déjà fait, sans gêner personne, nous le ferons très volontiers. Il nous semble impossible que des gens aussi proches de nous géographiquement, sentimentalement, culturellement et que l'Histoire a rapprochés dans des conditions sur lesquelles on ne va pas revenir maintenant, ne s'entendent pas.
Q - Le texte est magnifique. L'avenir est magnifique et brillant mais il n'y a rien de concret dans le document, pas de dates ; il y a seulement de la volonté politique.
R - Cela n'empêche pas que certains pays et non des moindres puissent passer plus vite des accords avec l'Union européenne et, d'ailleurs, j'en parle en connaissance de cause puisque nous l'avons fait. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 octobre 2008