Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Merci beaucoup d'être là. Je suis très heureux d'être avec M. le Ministre Bachir qui représente le Royaume de Jordanie et M. Mingarelli pour la Commission. Nous avons eu des échanges très fructueux lors de cette septième réunion du Conseil d'association avec la Jordanie. Cela s'est déroulé dans un excellent climat et une grande confiance. La coopération entre l'Union européenne et la Jordanie est déjà très approfondie dans les relations économiques, commerciales et sur le plan politique.
Nous souhaitons encore renforcer cette coopération avec la Jordanie qui est, comme vous le savez, un pays clé pour la stabilité et le développement du Moyen-Orient. C'est un partenaire très important pour l'Union européenne, c'est un pays fondateur du partenariat de Barcelone, c'est l'un des pays de la région qui a été l'un des tout premiers à s'engager vis-à-vis de l'Union européenne par un accord d'association puis un plan d'action voisinage.
Il y a une vraie qualité et un vrai exemple dans la coopération qui s'est instituée avec la Jordanie. M. le Ministre Bachir nous a remis un document visant à renforcer nos relations, avec un partenariat renforcé dans le même esprit que le statut avancé qui a été négocié avec le Maroc. Cette dynamique nouvelle de coopération s'instaure à un moment où, depuis la réunion de Marseille, l'Union pour la Méditerranée a franchi un pas tout à fait considérable. Cette conférence de Marseille a été un succès, la Jordanie y a pleinement contribué, comme elle le fait depuis le lancement de l'Union pour la Méditerranée. Le fait qu'il y ait, depuis cette réunion de Marseille, un accord pour la participation de la Ligue arabe à toutes les réunions et à tous les niveaux, c'est un texte politique fort avec des références à l'initiative arabe de paix, à Annapolis et à la feuille de route, aux discussions israélo-syriennes, un accord sur les institutions, un siège à Barcelone, un secrétaire général issu d'un pays du Sud et des secrétaires généraux adjoints dont un Palestinien, un Israélien et un Turc. Nous sommes tout à fait satisfaits de cela. A présent, nous pouvons nous engager sur des projets concrets en matière d'eau, d'énergie, de transport, qui sont également des éléments clés dans les relations que nous avons entre l'Union européenne et la Jordanie.
(...)
Q - Vous avez parlé d'un statut avancé, y-a-t-il déjà un calendrier, une demande formelle de la part de la Jordanie ou une proposition française de votre part ? Y-a-t-il un calendrier pour mettre tout cela en place ? Deuxièmement, vous avez parlé du secrétaire général, des secrétaires généraux adjoints pour l'Union pour la Méditerranée. Il me semblait que cela était une question en suspens. Quand vous l'annoncez, doit-on comprend que cela est déjà fait ? Est-ce que vous n'anticipez pas ?
R - En ce qui concerne le statut avancé, il n'y a pas encore de calendrier. Nous nous inscrivons dans la démarche de ce qui a déjà été fait pour le Maroc. Le renforcement de notre coopération sur la base des analyses de la Commission nous paraît extrêmement intéressant. En ce qui concerne l'Union pour la Méditerranée, je n'anticipe rien du tout.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2008