Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
ESTHER a beaucoup grandi, depuis les premières années dont je garde un si vif souvenir.
L'initiative est partie de France, autour d'un principe très simple : l'égalité d'accès aux soins pour tous ceux qui souffrent du VIH/SIDA, où qu'ils se trouvent.
Et puis l'initiative est devenue européenne, et nous avons été successivement 4, puis 8, puis 9 pays à travailler ensemble au sein de l'Alliance européenne Esther. Et nous sommes particulièrement heureux d'accueillir aujourd'hui un 10ème pays au sein de l'Alliance : la Norvège.
ESTHER a grandi, et son action sur le terrain a pris de l'ampleur.
Aujourd'hui, ce sont 70.000 personnes qui bénéficient, grâce à vous, d'une prise en charge de qualité sur 176 sites d'intervention.
L'objectif a toujours été de contribuer aussi à la formation des acteurs du système de soins. En 2007, ce sont ainsi 2.500 personnes qui ont été formées. Nous pouvons être fiers de ce qui a été accompli.
Mais ESTHER doit grandir encore parce qu'aujourd'hui l'Alliance a besoin du concours de toute la famille européenne ; elle a besoin de toutes les énergies rassemblées, tendues vers un même but, liées par un même idéal.
Plusieurs pays sont aujourd'hui présents à titre d'observateurs. Eh bien j'appelle ces pays à franchir le pas, et à rejoindre l'Alliance ! Et au-delà, j'encourage l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne à rejoindre l'élan qui nous unit depuis six années.
L'Europe est aujourd'hui l'échelle naturelle de notre action dans le monde. C'est vrai pour la politique étrangère. C'est vrai pour l'aide que nous voulons apporter à ceux qui souffrent, sous d'autres latitudes. L'Europe a un potentiel d'expertise dont le monde a besoin.
ESTHER doit grandir aussi en renforçant ses liens avec les grandes organisations multilatérales. Je veux saluer à cet égard la présence aujourd'hui, en plus de la Commission européenne, du Fonds mondial, de l'OMS, d'ONUSIDA, et d'UNITAID. Une meilleure coordination entre nous est essentielle, pour que les résultats soient à la hauteur de notre exigence.
ESTHER devra pour cela faire évoluer son statut juridique, à travers la création d'un groupement européen d'intérêt économique (GEIE) ce qui permettra de renforcer la coopération entre Européens et notre efficacité collective.
A travers ces changements passés et à venir, ESTHER reste et restera fidèle à la conviction première, qui l'a d'abord inspirée : la solidarité thérapeutique.
Sur cette conviction se bâtit tout un humanisme. La maladie ne connaît pas les frontières. La souffrance non plus. Et cela fonde l'égalité des droits.
De Cotonou à Phnom Penh, en passant par Bujumbura : la souffrance du malade est partout la même, et dessine les contours de notre humanité commune et partagée. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2008
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
ESTHER a beaucoup grandi, depuis les premières années dont je garde un si vif souvenir.
L'initiative est partie de France, autour d'un principe très simple : l'égalité d'accès aux soins pour tous ceux qui souffrent du VIH/SIDA, où qu'ils se trouvent.
Et puis l'initiative est devenue européenne, et nous avons été successivement 4, puis 8, puis 9 pays à travailler ensemble au sein de l'Alliance européenne Esther. Et nous sommes particulièrement heureux d'accueillir aujourd'hui un 10ème pays au sein de l'Alliance : la Norvège.
ESTHER a grandi, et son action sur le terrain a pris de l'ampleur.
Aujourd'hui, ce sont 70.000 personnes qui bénéficient, grâce à vous, d'une prise en charge de qualité sur 176 sites d'intervention.
L'objectif a toujours été de contribuer aussi à la formation des acteurs du système de soins. En 2007, ce sont ainsi 2.500 personnes qui ont été formées. Nous pouvons être fiers de ce qui a été accompli.
Mais ESTHER doit grandir encore parce qu'aujourd'hui l'Alliance a besoin du concours de toute la famille européenne ; elle a besoin de toutes les énergies rassemblées, tendues vers un même but, liées par un même idéal.
Plusieurs pays sont aujourd'hui présents à titre d'observateurs. Eh bien j'appelle ces pays à franchir le pas, et à rejoindre l'Alliance ! Et au-delà, j'encourage l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne à rejoindre l'élan qui nous unit depuis six années.
L'Europe est aujourd'hui l'échelle naturelle de notre action dans le monde. C'est vrai pour la politique étrangère. C'est vrai pour l'aide que nous voulons apporter à ceux qui souffrent, sous d'autres latitudes. L'Europe a un potentiel d'expertise dont le monde a besoin.
ESTHER doit grandir aussi en renforçant ses liens avec les grandes organisations multilatérales. Je veux saluer à cet égard la présence aujourd'hui, en plus de la Commission européenne, du Fonds mondial, de l'OMS, d'ONUSIDA, et d'UNITAID. Une meilleure coordination entre nous est essentielle, pour que les résultats soient à la hauteur de notre exigence.
ESTHER devra pour cela faire évoluer son statut juridique, à travers la création d'un groupement européen d'intérêt économique (GEIE) ce qui permettra de renforcer la coopération entre Européens et notre efficacité collective.
A travers ces changements passés et à venir, ESTHER reste et restera fidèle à la conviction première, qui l'a d'abord inspirée : la solidarité thérapeutique.
Sur cette conviction se bâtit tout un humanisme. La maladie ne connaît pas les frontières. La souffrance non plus. Et cela fonde l'égalité des droits.
De Cotonou à Phnom Penh, en passant par Bujumbura : la souffrance du malade est partout la même, et dessine les contours de notre humanité commune et partagée. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2008