Texte intégral
Monsieur le Président,
Dans ces lieux historiques où l'on remet le Prix Nobel de la Paix, je voudrais vous remercier, parler un peu d'avenir et surtout vous dire ma fierté d'être ici, parmi vous dans le cadre de cette conférence internationale, au coeur d'un rassemblement international qui ne se contente pas d'espérer mais qui a agi. Grâce à cette action, nous sommes aujourd'hui ici pour signer un accord international important. C'est une fierté parce que mon pays a participé de ce mouvement, il y a dix-huit mois :, La France était vice-présidente de la conférence de Dublin. Mais c'est ici que cette initiative internationale a été lancée, par la Norvège.
Je voudrais vous dire aussi combien je suis heureux que nous aillons pu travailler côte à côte, main dans la main avec les organisations non gouvernementales. Cette fierté, je souhaite la partager avec mon ami Jean-Baptiste Richardier, le fondateur d'Handicap International, qui avec cinq autres ONG a reçu ici même, à Oslo, en 1997, le Prix Nobel de la Paix. Merci Jean-Baptiste. Merci à Handicap International. Merci à tous.
Je voudrais saisir cette occasion pour souligner la nécessité de ne pas faire de différence entre les démarches politiques lorsqu'elles sont fondées sur la quête d'une paix nécessaire et les démarches humanitaires. Je vous le dis, comme je le pense, depuis quarante ans les démarches humanitaires et les démarches politiques sont complémentaires, l'une avec l'autre. Ce qui se passe ici en témoigne.
Je souhaiterais remercier la Norvège, mon ami Jonas Gahr Støre qui nous a invité ainsi que vous même, Monsieur le président, parce que votre action a été essentielle dans toute cette démarche. Merci à vous. Merci à cette initiative.
Il reste, néanmoins, encore des choses à faire. Comme mon ami Maxime vient de le dire : "Yes we can". Alors, oui, les Etats-Unis peuvent aussi signer la Convention, tout comme la Chine, et aussi la Russie. Et tant que cela ne sera pas fait, nous poursuivrons notre démarche. J'en appelle évidemment au futur président, M. Obama.
Je vais vous dire quelque chose que vous pouvez tous faire. : C'est bien sûr formidable de disposer enfin un Traité international qui condamne l'utilisation, la fabrication, la vente des armes à sous-munitions. Je m'en réjouis d'autant plus que mon pays a complètement banni de ces armées toutes ces armes à sous-munitions. J'en profite d'ailleurs pour en remercier l'armée française, au travers de mon collègue, notre ministre de la Défense Hervé Morin ; et le président de la République, Nicolas Sarkozy. Cependant, au moment où je vous parle, Mesdames et Messieurs, des souffrances, des morts inutiles perdurent dans différents endroits du monde où nous devrions intervenir. Je pense évidemment à la Somalie, à la République démocratique du Congo mais aussi au Darfour et à de nombreux autres lieux à travers le monde. Tant que nous laisserons mourir des personnes de cette façon, nous ne serons pas complètement fiers d'avoir réalisé aujourd'hui, grâce à vous, un formidable exploit.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2008
Dans ces lieux historiques où l'on remet le Prix Nobel de la Paix, je voudrais vous remercier, parler un peu d'avenir et surtout vous dire ma fierté d'être ici, parmi vous dans le cadre de cette conférence internationale, au coeur d'un rassemblement international qui ne se contente pas d'espérer mais qui a agi. Grâce à cette action, nous sommes aujourd'hui ici pour signer un accord international important. C'est une fierté parce que mon pays a participé de ce mouvement, il y a dix-huit mois :, La France était vice-présidente de la conférence de Dublin. Mais c'est ici que cette initiative internationale a été lancée, par la Norvège.
Je voudrais vous dire aussi combien je suis heureux que nous aillons pu travailler côte à côte, main dans la main avec les organisations non gouvernementales. Cette fierté, je souhaite la partager avec mon ami Jean-Baptiste Richardier, le fondateur d'Handicap International, qui avec cinq autres ONG a reçu ici même, à Oslo, en 1997, le Prix Nobel de la Paix. Merci Jean-Baptiste. Merci à Handicap International. Merci à tous.
Je voudrais saisir cette occasion pour souligner la nécessité de ne pas faire de différence entre les démarches politiques lorsqu'elles sont fondées sur la quête d'une paix nécessaire et les démarches humanitaires. Je vous le dis, comme je le pense, depuis quarante ans les démarches humanitaires et les démarches politiques sont complémentaires, l'une avec l'autre. Ce qui se passe ici en témoigne.
Je souhaiterais remercier la Norvège, mon ami Jonas Gahr Støre qui nous a invité ainsi que vous même, Monsieur le président, parce que votre action a été essentielle dans toute cette démarche. Merci à vous. Merci à cette initiative.
Il reste, néanmoins, encore des choses à faire. Comme mon ami Maxime vient de le dire : "Yes we can". Alors, oui, les Etats-Unis peuvent aussi signer la Convention, tout comme la Chine, et aussi la Russie. Et tant que cela ne sera pas fait, nous poursuivrons notre démarche. J'en appelle évidemment au futur président, M. Obama.
Je vais vous dire quelque chose que vous pouvez tous faire. : C'est bien sûr formidable de disposer enfin un Traité international qui condamne l'utilisation, la fabrication, la vente des armes à sous-munitions. Je m'en réjouis d'autant plus que mon pays a complètement banni de ces armées toutes ces armes à sous-munitions. J'en profite d'ailleurs pour en remercier l'armée française, au travers de mon collègue, notre ministre de la Défense Hervé Morin ; et le président de la République, Nicolas Sarkozy. Cependant, au moment où je vous parle, Mesdames et Messieurs, des souffrances, des morts inutiles perdurent dans différents endroits du monde où nous devrions intervenir. Je pense évidemment à la Somalie, à la République démocratique du Congo mais aussi au Darfour et à de nombreux autres lieux à travers le monde. Tant que nous laisserons mourir des personnes de cette façon, nous ne serons pas complètement fiers d'avoir réalisé aujourd'hui, grâce à vous, un formidable exploit.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2008