Texte intégral
Monsieur le Directeur général Hervé Baulme,
Mesdames et Messieurs, les représentants des entreprises,
Mesdames et Messieurs les représentants des milieux associatifs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Favoriser l'économie solidaire dans l'univers numérique, c'est l'une de mes ambitions. J'ai présenté il y a quelques semaines le Plan « France Numérique 2012 », qui a pour objectif d'accélérer la croissance et de remédier aux inégalités numériques. Ce plan répond à cette priorité que s'est imposé le Gouvernement de développer l'Internet pour tous et sur tout le territoire, au plus proche des citoyens.
Pour la réalisation de ce plan, j'ai lancé le 29 mai dernier les « Assises du numérique » à partir de 27 axes de travail sur le développement de l'économie numérique. 133 ateliers se sont tenus dans toute la France, y compris en Outre-Mer, aussi bien en province qu'à Paris, de manière presque équilibrée, 69 ateliers pour la Capitale contre 65 en province. La mobilisation a été forte, aussi forte que celle qui vous incite à participer aujourd'hui, si nombreux, à cette visite évènement d'Ecodair une entreprise adaptée, qui permet à des personnes en souffrance psychique de se réinsérer.
Le plan France numérique 2012 propose certaines actions pour répondre d'urgence aux besoins des Français, en termes d'équipement des foyers et d'usages de l'Internet. Son ambition s'accorde bien avec les nombreuses initiatives lancées par les associations, les entreprises et les pouvoirs locaux, si souvent engagées dans une démarche solidaire et dont je vois ici les représentants.
Le numérique pour tous est un engagement démocratique ! Voilà pourquoi les nombreuses initiatives territoriales, si souvent associatives, méritent d'être mises en lumière et reconnues. Elles n'ont pas vocation à demeurer ponctuelles et isolées. Elles sont concernées - même les plus modestes - dans le cadre des priorités majeures que ce plan identifie.
Au premier rang d'entre elles, permettre à tous en France, d'accéder aux réseaux et aux services numériques :
* C'est tout d'abord une question de réseaux, c'est l'accès généralisé à l'Internet haut débit fixe et mobile ; car le déploiement des réseaux numériques sur tout le territoire est la pierre angulaire, condition incontournable sans laquelle notre politique numérique perdrait tout son sens. Aujourd'hui, l'accès à l'Internet haut débit constitue, comme l'eau ou l'électricité, une commodité essentielle.
* C'est la main tendue à ceux qui restent le plus éloignés des TIC - les malades, les personnes handicapées et les plus fragiles au plan économique. Les outils numériques peuvent être la clé de leur bien-être, de leur maintien à domicile, ou de leur réinsertion par l'emploi. Il est urgent de leur ouvrir un meilleur accès aux services et avantages du numériques, et notamment aux sites Web publics - comme la loi du 11 février 2005 l'impose !
* C'est aussi une question d'équipement en matériel informatique des foyers les plus démunis et d'accompagnement à la prise en main de ces nouveaux outils de communication.
* C'est tout le sens de notre rencontre aujourd'hui : réunir les acteurs du social, de l'humanitaire et de l'industrie pour qu'ensemble, sous une même bannière, nous construisions un monde de "solidarités numériques".
Pour accélérer l'équipement des Français, j'ai lancé le programme « Ordi 2.0 » le 24 juin dernier, qualifiant une filière nationale de collecte, de rénovation et de réemploi d'ordinateurs. Ce programme a été lancé avec des objectifs d'économie solidaire et de qualité environnementale.
Aujourd'hui nous inaugurons l'ouverture du site destiné à soutenir cette filière nationale « Ordi 2.0 » : son adresse est www.ordi2-0.fr. C'est une plateforme web qui recense et fédère, en un même lieu, les offres et demandes en matière de réutilisation d'ordinateurs de seconde main pour les personnes les plus en difficultés.
Le programme « Ordi 2.0 » et le site du même nom participent d'un dispositif qui cherche à réunir tous les acteurs de la chaîne, depuis les entreprises ou collectivités donatrices aux bénéficiaires, en passant par les structures de reconditionnement, de réinsertion professionnelle ou des structures d'accompagnement en formation aux usages des TIC. Cette plateforme se propose d'évoluer vers des déclinaisons, tant locales, qu'européennes, là ou les partenaires associatifs largement représentés ce matin peuvent jouer un rôle essentiel !
Chaque année, nous constatons que plus de 2,5 millions d'ordinateurs « amortis » prennent le chemin de la déchèterie. Au moins 50% d'entre eux fonctionnent encore et pourraient être donnés à des personnes dans le besoin qui ne sont pas encore équipées. Ce constat n'est plus acceptable, nous devons agir. Je rappellerai qu'aujourd'hui, 55% des foyers sont équipés en ordinateurs, et c'est encore trop peu, en comparaison de nos voisins européens, à l'instar de l'Allemagne et de l'Angleterre, qui affichent un taux d'environ 70%.
Réduire la fracture numérique, c'est aussi favoriser l'équipement des ménages. Il est plus que nécessaire de donner une impulsion forte à ce dispositif, qui permettra de combler notre retard. « Ordi 2.0 » et la plateforme Ordi2-0.fr sont une réponse à cet enjeu essentiel de « l'e-inclusion », prônée par l'Europe mais aussi à l'exigence d'insertion sociétale et de développement durable. Il s'agit aussi bien de soutenir l'insertion sociétale des personnes éloignées, que donner une deuxième vie aux matériels informatiques.
L'objectif central du Programme « Ordi 2.0 » est de fournir aux écoles et aux personnes qui en ont le plus besoin, une offre bon marché d'équipement et d'accompagnement. Cette démarche est conçue comme un moteur d'insertion favorisant l'emploi de personnes en difficulté, grâce notamment aux activités de reconditionnement.
Elle s'adresse tout particulièrement aux acteurs publics et privés, associatifs ou non de l'économie solidaire ainsi qu'aux entreprises qui contribuent à l'insertion des personnes en réservant par priorité ses recrutements de personnels aux personnes en difficultés et privées d'emplois.
C'est le cas, par exemple, d'Ecodair qui nous accueille en ces lieux, des Ateliers du bocage et des Ateliers sans frontières, associations qui font un travail exemplaire pour la réinsertion des publics fragiles. Je remercie tout particulièrement Hervé Baulme, Directeur général d'Ecodair qui nous a fait visiter les locaux dans lesquels nous sommes et montré le fonctionnement de la chaîne de reconditionnement de ses ateliers qui forment des personnes en difficulté, non seulement à l'usage quotidien du numérique mais aussi à la maîtrise professionnelle des activités de reconditionnement et de maintenance informatique.
Apporter un emploi aux personnes fragiles et les former à Internet est le coeur du dispositif « Ordi2.0 ».
Être privé d'ordinateur aujourd'hui pour les publics fragiles, c'est être privé d'accès à l'information, à la culture, à l'éducation, aux services publics, donc être exposé à un risque accru de marginalisation.
Pour marquer leur engagement, 30 partenaires ont choisi aujourd'hui de s'engager dans la démarche « Ordi2-0 » en signant une charte qui reflète en réalité ce que l'on pourrait appeler un code de bonne conduite ou de bon usage de la plateforme « Ordi2-0 ». Cette signature témoignera leur volonté soit de donner, soit de revaloriser, soit tout simplement de promouvoir et faciliter la démarche « Ordi 2.0 ».
Les donateurs sont en général des entreprises ou des collectivités locales. Les partenaires facilitateurs sont des associations ou groupements qui ont une activité dédiée au développement de l'économie numérique. J'en citerai quelques uns comme l'Association de Communication et d'Information pour le Développement Durable (l'ACIDD), l'Association Francophone pour les utilisateurs du Net (l'AFNET), Villes Internet, l'école d'informatique EPITA...
Je vais les appeler à signer solennellement ce document, qui est l'acte II de la charte signée le 24 juin dernier par 7 grandes entreprises ayant déjà souhaité s'inscrire dans cette démarche volontaire et solidaire pour le don d'ordinateurs à leurs salariés. Il s'agissait du groupe BOLLORE, d'AREVA, de la POSTE, du groupe LASER, du groupe CASINO, de POWEO et de la SNCF.
Il s'agit pour l'ensemble de ces partenaires de permettre aux publics défavorisés, aux associations, à l'ensemble de la filière de reconditionnement du matériel informatique de bénéficier d'une marque de confiance, garantissant un matériel informatique fonctionnel et à très bas prix.
Trois grandes entreprises, la SNCF à travers sa fondation « SNCF Solidarité », MICROSOFT et SFR, vont ensuite symboliquement donner un ordinateur à une association de leur choix en expliquant le sens de leur engagement.
. MICROSOFT va donner 300 ordinateurs à l'association aviation sans frontières, une organisation non gouvernementale.
. SFR va donner 80 ordinateurs à Ateliers sans Frontières pour qu'ils soient remis en état et distribués à un public défavorisé. SFR, en deux ans, a déjà donné plus de 3000 ordinateurs, par conséquent cette démarche s'inscrit totalement dans le programme Ordi 2.0.
. La Fondation SNCF s'engage à donner 300 ordinateurs en fin de vie à Ecodair et aux Ateliers sans frontières ; c'est un premier pas qui va être dans quelques mois largement amélioré. La SNCF prépare en ce moment même, dans le cadre de négociations en interne, à donner à ses salariés plusieurs milliers d'ordinateurs de son parc informatique.
Et je tiens aussi à saluer l'action exemplaire Yahoo ! France et de pagesjaunes.fr, deux sociétés de l'Internet représentées chacune par leur directeur général, venues ici témoigner de la force de leur engagement dans cette démarche solidaire.
Je souhaite également féliciter l'Agence Mondiale de Solidarité Numérique pour sa contribution au déploiement localisé de la démarche « Ordi 2.0 » sur les territoires du Grand Lyon.
Je remercie enfin Renaissance numérique qui nous a apporté son expertise dans la mise en oeuvre du programme « 0rdi 2.0 », sur la base d'expériences recueillies à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne par Digital Pipeline. Et je salue l'excellent travail de l'équipe de la Délégation aux usages de l'Internet qui a été pour la mise en oeuvre de cette action le maître d'oeuvre.
Mais tout d'abord avant de donner la parole aux partenaires, je déclare ouvert le site www.ordi2-0.fr.
Ce site qui s'affiche devant vous est la première version de la plateforme, une fenêtre qui s'ouvre vers l'économie solidaire pour lutter contre la fracture numérique. Je suis heureux de lancer cette action devant vous, qui êtes les acteurs représentant les forces vives des milieux associatifs et de l'industrie.
Votre présence témoigne de votre engagement dans la construction d'une filière de collecte et de rénovation d'ordinateurs connectables, respectueuses de l'environnement, visant à rendre Internet accessible à tous et favorisant l'insertion par l'économique.
J'attire votre attention sur le fait que ce dispositif s'inscrit dans le contexte de la mise en oeuvre des orientations prises par la Présidence Française de l'Union Européenne, à l'occasion de la Réunion des ministres européens du 30 novembre 2008 sur les politiques d'e-inclusion à Vienne en Autriche.
Je vous remercie.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 décembre 2008
Mesdames et Messieurs, les représentants des entreprises,
Mesdames et Messieurs les représentants des milieux associatifs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Favoriser l'économie solidaire dans l'univers numérique, c'est l'une de mes ambitions. J'ai présenté il y a quelques semaines le Plan « France Numérique 2012 », qui a pour objectif d'accélérer la croissance et de remédier aux inégalités numériques. Ce plan répond à cette priorité que s'est imposé le Gouvernement de développer l'Internet pour tous et sur tout le territoire, au plus proche des citoyens.
Pour la réalisation de ce plan, j'ai lancé le 29 mai dernier les « Assises du numérique » à partir de 27 axes de travail sur le développement de l'économie numérique. 133 ateliers se sont tenus dans toute la France, y compris en Outre-Mer, aussi bien en province qu'à Paris, de manière presque équilibrée, 69 ateliers pour la Capitale contre 65 en province. La mobilisation a été forte, aussi forte que celle qui vous incite à participer aujourd'hui, si nombreux, à cette visite évènement d'Ecodair une entreprise adaptée, qui permet à des personnes en souffrance psychique de se réinsérer.
Le plan France numérique 2012 propose certaines actions pour répondre d'urgence aux besoins des Français, en termes d'équipement des foyers et d'usages de l'Internet. Son ambition s'accorde bien avec les nombreuses initiatives lancées par les associations, les entreprises et les pouvoirs locaux, si souvent engagées dans une démarche solidaire et dont je vois ici les représentants.
Le numérique pour tous est un engagement démocratique ! Voilà pourquoi les nombreuses initiatives territoriales, si souvent associatives, méritent d'être mises en lumière et reconnues. Elles n'ont pas vocation à demeurer ponctuelles et isolées. Elles sont concernées - même les plus modestes - dans le cadre des priorités majeures que ce plan identifie.
Au premier rang d'entre elles, permettre à tous en France, d'accéder aux réseaux et aux services numériques :
* C'est tout d'abord une question de réseaux, c'est l'accès généralisé à l'Internet haut débit fixe et mobile ; car le déploiement des réseaux numériques sur tout le territoire est la pierre angulaire, condition incontournable sans laquelle notre politique numérique perdrait tout son sens. Aujourd'hui, l'accès à l'Internet haut débit constitue, comme l'eau ou l'électricité, une commodité essentielle.
* C'est la main tendue à ceux qui restent le plus éloignés des TIC - les malades, les personnes handicapées et les plus fragiles au plan économique. Les outils numériques peuvent être la clé de leur bien-être, de leur maintien à domicile, ou de leur réinsertion par l'emploi. Il est urgent de leur ouvrir un meilleur accès aux services et avantages du numériques, et notamment aux sites Web publics - comme la loi du 11 février 2005 l'impose !
* C'est aussi une question d'équipement en matériel informatique des foyers les plus démunis et d'accompagnement à la prise en main de ces nouveaux outils de communication.
* C'est tout le sens de notre rencontre aujourd'hui : réunir les acteurs du social, de l'humanitaire et de l'industrie pour qu'ensemble, sous une même bannière, nous construisions un monde de "solidarités numériques".
Pour accélérer l'équipement des Français, j'ai lancé le programme « Ordi 2.0 » le 24 juin dernier, qualifiant une filière nationale de collecte, de rénovation et de réemploi d'ordinateurs. Ce programme a été lancé avec des objectifs d'économie solidaire et de qualité environnementale.
Aujourd'hui nous inaugurons l'ouverture du site destiné à soutenir cette filière nationale « Ordi 2.0 » : son adresse est www.ordi2-0.fr. C'est une plateforme web qui recense et fédère, en un même lieu, les offres et demandes en matière de réutilisation d'ordinateurs de seconde main pour les personnes les plus en difficultés.
Le programme « Ordi 2.0 » et le site du même nom participent d'un dispositif qui cherche à réunir tous les acteurs de la chaîne, depuis les entreprises ou collectivités donatrices aux bénéficiaires, en passant par les structures de reconditionnement, de réinsertion professionnelle ou des structures d'accompagnement en formation aux usages des TIC. Cette plateforme se propose d'évoluer vers des déclinaisons, tant locales, qu'européennes, là ou les partenaires associatifs largement représentés ce matin peuvent jouer un rôle essentiel !
Chaque année, nous constatons que plus de 2,5 millions d'ordinateurs « amortis » prennent le chemin de la déchèterie. Au moins 50% d'entre eux fonctionnent encore et pourraient être donnés à des personnes dans le besoin qui ne sont pas encore équipées. Ce constat n'est plus acceptable, nous devons agir. Je rappellerai qu'aujourd'hui, 55% des foyers sont équipés en ordinateurs, et c'est encore trop peu, en comparaison de nos voisins européens, à l'instar de l'Allemagne et de l'Angleterre, qui affichent un taux d'environ 70%.
Réduire la fracture numérique, c'est aussi favoriser l'équipement des ménages. Il est plus que nécessaire de donner une impulsion forte à ce dispositif, qui permettra de combler notre retard. « Ordi 2.0 » et la plateforme Ordi2-0.fr sont une réponse à cet enjeu essentiel de « l'e-inclusion », prônée par l'Europe mais aussi à l'exigence d'insertion sociétale et de développement durable. Il s'agit aussi bien de soutenir l'insertion sociétale des personnes éloignées, que donner une deuxième vie aux matériels informatiques.
L'objectif central du Programme « Ordi 2.0 » est de fournir aux écoles et aux personnes qui en ont le plus besoin, une offre bon marché d'équipement et d'accompagnement. Cette démarche est conçue comme un moteur d'insertion favorisant l'emploi de personnes en difficulté, grâce notamment aux activités de reconditionnement.
Elle s'adresse tout particulièrement aux acteurs publics et privés, associatifs ou non de l'économie solidaire ainsi qu'aux entreprises qui contribuent à l'insertion des personnes en réservant par priorité ses recrutements de personnels aux personnes en difficultés et privées d'emplois.
C'est le cas, par exemple, d'Ecodair qui nous accueille en ces lieux, des Ateliers du bocage et des Ateliers sans frontières, associations qui font un travail exemplaire pour la réinsertion des publics fragiles. Je remercie tout particulièrement Hervé Baulme, Directeur général d'Ecodair qui nous a fait visiter les locaux dans lesquels nous sommes et montré le fonctionnement de la chaîne de reconditionnement de ses ateliers qui forment des personnes en difficulté, non seulement à l'usage quotidien du numérique mais aussi à la maîtrise professionnelle des activités de reconditionnement et de maintenance informatique.
Apporter un emploi aux personnes fragiles et les former à Internet est le coeur du dispositif « Ordi2.0 ».
Être privé d'ordinateur aujourd'hui pour les publics fragiles, c'est être privé d'accès à l'information, à la culture, à l'éducation, aux services publics, donc être exposé à un risque accru de marginalisation.
Pour marquer leur engagement, 30 partenaires ont choisi aujourd'hui de s'engager dans la démarche « Ordi2-0 » en signant une charte qui reflète en réalité ce que l'on pourrait appeler un code de bonne conduite ou de bon usage de la plateforme « Ordi2-0 ». Cette signature témoignera leur volonté soit de donner, soit de revaloriser, soit tout simplement de promouvoir et faciliter la démarche « Ordi 2.0 ».
Les donateurs sont en général des entreprises ou des collectivités locales. Les partenaires facilitateurs sont des associations ou groupements qui ont une activité dédiée au développement de l'économie numérique. J'en citerai quelques uns comme l'Association de Communication et d'Information pour le Développement Durable (l'ACIDD), l'Association Francophone pour les utilisateurs du Net (l'AFNET), Villes Internet, l'école d'informatique EPITA...
Je vais les appeler à signer solennellement ce document, qui est l'acte II de la charte signée le 24 juin dernier par 7 grandes entreprises ayant déjà souhaité s'inscrire dans cette démarche volontaire et solidaire pour le don d'ordinateurs à leurs salariés. Il s'agissait du groupe BOLLORE, d'AREVA, de la POSTE, du groupe LASER, du groupe CASINO, de POWEO et de la SNCF.
Il s'agit pour l'ensemble de ces partenaires de permettre aux publics défavorisés, aux associations, à l'ensemble de la filière de reconditionnement du matériel informatique de bénéficier d'une marque de confiance, garantissant un matériel informatique fonctionnel et à très bas prix.
Trois grandes entreprises, la SNCF à travers sa fondation « SNCF Solidarité », MICROSOFT et SFR, vont ensuite symboliquement donner un ordinateur à une association de leur choix en expliquant le sens de leur engagement.
. MICROSOFT va donner 300 ordinateurs à l'association aviation sans frontières, une organisation non gouvernementale.
. SFR va donner 80 ordinateurs à Ateliers sans Frontières pour qu'ils soient remis en état et distribués à un public défavorisé. SFR, en deux ans, a déjà donné plus de 3000 ordinateurs, par conséquent cette démarche s'inscrit totalement dans le programme Ordi 2.0.
. La Fondation SNCF s'engage à donner 300 ordinateurs en fin de vie à Ecodair et aux Ateliers sans frontières ; c'est un premier pas qui va être dans quelques mois largement amélioré. La SNCF prépare en ce moment même, dans le cadre de négociations en interne, à donner à ses salariés plusieurs milliers d'ordinateurs de son parc informatique.
Et je tiens aussi à saluer l'action exemplaire Yahoo ! France et de pagesjaunes.fr, deux sociétés de l'Internet représentées chacune par leur directeur général, venues ici témoigner de la force de leur engagement dans cette démarche solidaire.
Je souhaite également féliciter l'Agence Mondiale de Solidarité Numérique pour sa contribution au déploiement localisé de la démarche « Ordi 2.0 » sur les territoires du Grand Lyon.
Je remercie enfin Renaissance numérique qui nous a apporté son expertise dans la mise en oeuvre du programme « 0rdi 2.0 », sur la base d'expériences recueillies à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne par Digital Pipeline. Et je salue l'excellent travail de l'équipe de la Délégation aux usages de l'Internet qui a été pour la mise en oeuvre de cette action le maître d'oeuvre.
Mais tout d'abord avant de donner la parole aux partenaires, je déclare ouvert le site www.ordi2-0.fr.
Ce site qui s'affiche devant vous est la première version de la plateforme, une fenêtre qui s'ouvre vers l'économie solidaire pour lutter contre la fracture numérique. Je suis heureux de lancer cette action devant vous, qui êtes les acteurs représentant les forces vives des milieux associatifs et de l'industrie.
Votre présence témoigne de votre engagement dans la construction d'une filière de collecte et de rénovation d'ordinateurs connectables, respectueuses de l'environnement, visant à rendre Internet accessible à tous et favorisant l'insertion par l'économique.
J'attire votre attention sur le fait que ce dispositif s'inscrit dans le contexte de la mise en oeuvre des orientations prises par la Présidence Française de l'Union Européenne, à l'occasion de la Réunion des ministres européens du 30 novembre 2008 sur les politiques d'e-inclusion à Vienne en Autriche.
Je vous remercie.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 décembre 2008