Déclaration conjointe du ministère des affaires étrangères et européennes, de l'Institut de veille sanitaire et de la société "Véolia eau", en date du 9 décembre 2008, sur le bilan de l'épidémie de choléra et l'aide sanitaire de la France au Zimbabwe.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Ministère des Affaires étrangères et européennes

Texte intégral

Selon un bilan publié le 5 décembre par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH), l'épidémie de choléra qui se propage au Zimbabwe a déjà fait environ 600 morts et contaminé près de 14.000 personnes. L'épidémie continue de causer près d'une centaine de nouvelles victimes chaque jour.
Dans ce contexte, le Centre de crise (CDC) du ministère des Affaires étrangères et européennes lance une mission d'expertise en étroite collaboration avec l'Institut de veille sanitaire et la structure humanitaire de la Fondation Veolia environnement.
Afin de répondre à l'urgence de la crise, le ministère des Affaires étrangères et européennes a mis en place les actions suivantes :
- le 5 décembre, une contribution financière de 200 000 euros a été versée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), présent sur place, afin de soutenir ses activités dans le domaine du traitement de l'eau,
- une équipe d'intervention de 6 personnes composée de trois experts du Centre de crise, d'un médecin et d'une épidémiologiste de l'Institut de veille sanitaire et d'un expert de la fondation Véoliaforce se rend à Harare, le mardi 9 décembre.
Cette mission a parmi ses objectifs principaux :
1. évaluer la situation actuelle
2. mettre en place des mesures immédiates au bénéfice des victimes de cette épidémie dans le cadre d'une réponse humanitaire d'urgence. Des mesures de prévention seront également envisagées en direction de la communauté française et européenne présente au Zimbabwe
3. préparer le déploiement d'éléments de potabilisation de l'ONG Véoliaforce
La mission apportera également sur place du matériel de traitement de l'eau (kits de potabilisation notamment) et des médicaments pour un montant supplémentaire de 150 000 euros.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 décembre 2008