Texte intégral
Nous sommes réunis au Conseil de sécurité, malgré les difficultés, pour une même cause : obtenir le cessez-le-feu.
Le projet de résolution, qui nous est présenté, est à la hauteur de la grave situation que connaît aujourd'hui le Proche-Orient. La mobilisation d'un grand nombre de ministres de la région, comme celle du Conseil, le prouve.
Gaza connaît une crise humanitaire sans précédent. Le bilan des violences est extrêmement lourd. Ce soir nous avons une pensée émue pour les nombreuses victimes, pour les familles endeuillées, de part et d'autre, par cette tragédie.
L'arrêt immédiat des combats est la priorité absolue. L'Union européenne, la France, le président Sarkozy, comme nombre d'entre vous sont entièrement mobilisés depuis dix jours pour trouver une issue.
Nous ne mettons pas sur le même plan les Etats - j'inclus l'Etat d'Israël comme j'inclus l'Etat palestinien que nous appelons tous de nos voeux - et les mouvements dont la seule ambition est de détruire par la violence le Processus de paix.
Ce projet reprend les principaux paramètres d'une sortie de crise : arrêt des tirs de roquettes, cessation des opérations militaires israéliennes, cessez-le-feu permanent qui passe notamment par l'ouverture des points de passage et une lutte effective contre les trafics d'armes.
Ces paramètres, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne les avaient proposés lors de leur réunion du 30 décembre à Paris.
Ces paramètres, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, au cours de sa tournée régionale, les a négociés avec les Etats de la région. Le président Moubarak, suite à cette initiative, a proposé un plan de paix auxquels les dirigeants de la région ont répondu favorablement. Ce plan représente pour nous le seul chemin viable de sortie de crise, le seul espoir de paix et nous nous réjouissons que le projet de résolution encourage ces efforts. Les contacts en cours entre Israéliens et Egyptiens nous laissent espérer.
Nous exprimons ce soir un seul regret, et ce regret vient d'un pays qui a toujours plaidé pour un rôle essentiel des Nations unies et du Conseil de sécurité au Proche-Orient : en dépit de notre appel insistant, il n'ait pas été possible au Conseil de sécurité de donner un peu plus de temps pour rapprocher les points de vue des négociateurs sur le terrain. Un peu plus de temps pour permettre au Conseil de sécurité de consacrer, d'endosser le résultat de la négociation en cours pour obtenir un cessez-le-feu permanent et durable.
Ce message d'espoir doit être entendu sans délai. Les négociations en cours doivent aboutir très rapidement. La paix est impérative.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 janvier 2009
Le projet de résolution, qui nous est présenté, est à la hauteur de la grave situation que connaît aujourd'hui le Proche-Orient. La mobilisation d'un grand nombre de ministres de la région, comme celle du Conseil, le prouve.
Gaza connaît une crise humanitaire sans précédent. Le bilan des violences est extrêmement lourd. Ce soir nous avons une pensée émue pour les nombreuses victimes, pour les familles endeuillées, de part et d'autre, par cette tragédie.
L'arrêt immédiat des combats est la priorité absolue. L'Union européenne, la France, le président Sarkozy, comme nombre d'entre vous sont entièrement mobilisés depuis dix jours pour trouver une issue.
Nous ne mettons pas sur le même plan les Etats - j'inclus l'Etat d'Israël comme j'inclus l'Etat palestinien que nous appelons tous de nos voeux - et les mouvements dont la seule ambition est de détruire par la violence le Processus de paix.
Ce projet reprend les principaux paramètres d'une sortie de crise : arrêt des tirs de roquettes, cessation des opérations militaires israéliennes, cessez-le-feu permanent qui passe notamment par l'ouverture des points de passage et une lutte effective contre les trafics d'armes.
Ces paramètres, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne les avaient proposés lors de leur réunion du 30 décembre à Paris.
Ces paramètres, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, au cours de sa tournée régionale, les a négociés avec les Etats de la région. Le président Moubarak, suite à cette initiative, a proposé un plan de paix auxquels les dirigeants de la région ont répondu favorablement. Ce plan représente pour nous le seul chemin viable de sortie de crise, le seul espoir de paix et nous nous réjouissons que le projet de résolution encourage ces efforts. Les contacts en cours entre Israéliens et Egyptiens nous laissent espérer.
Nous exprimons ce soir un seul regret, et ce regret vient d'un pays qui a toujours plaidé pour un rôle essentiel des Nations unies et du Conseil de sécurité au Proche-Orient : en dépit de notre appel insistant, il n'ait pas été possible au Conseil de sécurité de donner un peu plus de temps pour rapprocher les points de vue des négociateurs sur le terrain. Un peu plus de temps pour permettre au Conseil de sécurité de consacrer, d'endosser le résultat de la négociation en cours pour obtenir un cessez-le-feu permanent et durable.
Ce message d'espoir doit être entendu sans délai. Les négociations en cours doivent aboutir très rapidement. La paix est impérative.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 janvier 2009