Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous souhaitez la bienvenue et de vous remercier d'avoir accepté l'invitation que je vous ai lancée. Elle me permet tout d'abord de vous présenter mes voeux de Nouvel An et, à travers vous, au peuple français, en ma qualité de Président du Front National et de Député français au Parlement Européen.
Nous fêterons cette année le 37ème anniversaire du Front National. Trente sept années de lutte acharnée contre la décadence politique et morale de la Nation, contre les injustices sociales et les reculades nationales, avec pour seuls moyens ceux de nos militants mais avec la volonté tenace et indomptée de servir la cause de la France et du Peuple français.
Jamais celle-ci n'a été plus nécessaire qu'aujourd'hui.
I- L'année 2009 ne commence pas, il faut bien le dire, sous les meilleurs auspices.
A une crise économique d'une ampleur absolument inédite, dont nos compatriotes font d'ores et déjà les frais, s'ajoutent les tensions internationales entre Israël et les palestiniens, mais peut-être plus grave encore, entre l'Inde et le Pakistan, toutes crises qui peuvent avoir des répercussions jusque dans notre pays, par le biais du terrorisme ou de la transposition de ces conflits dans nos banlieues.
Au Proche-Orient, pour justifier son attaque, Israël argue des lancements, par des militants palestiniens mobiles, de roquettes sur les villes et les villages israéliens limitrophes de la bande de Gaza. Si ces attaques du Hamas sont condamnables, le caractère évidemment disproportionné de la riposte introduit un doute sur la motivation réelle de l'Etat hébreu. En réalité, il s'agit de terroriser la population, et de casser les infrastructures et l'embryon d'organisation administrative de Gaza.
L'offensive aérienne et terrestre de Jérusalem sur Gaza est une violation flagrante du droit des gens. Celui-ci dispose en effet que la légitime défense exige que la riposte soit proportionnelle à l'attaque.
Or voilà une armée moderne, équipé de matériels performants, qui bombarde puis envahit une enclave territoriale qui n'est pas véritablement un Etat, et ne dispose pas en tout cas des moyens de se défendre.
Dans ces conditions, on comprend qu'il y ait 5 morts d'un côté et plus de 1000 de l'autre.
On peut déplorer la timidité des réactions internationales face à cette véritable voie de fait. A l'instar de Paris et Washington, la plupart des capitales arabes n'ont pipé mot, se contentant d'une vague condamnation de principe, et donnant ainsi aux masses arabes le sentiment d'une complicité avec Israël.
Nul doute que cet état de fait risque d'entrainer bientôt des déstabilisations politiques graves dans les pays du Proche Orient.
La France y a encore une place diplomatique importante. C'est pourquoi je déplore pour ma part l'alignement presque inconditionnel de la France sur les Etats-Unis et Israël, devenue patent sous l'égide de l'actuel Chef de l'Etat.
D'abord, il y a là une rupture majeure avec les concepts fondamentaux de la politique étrangère française depuis 40 ans : indépendance nationale, équilibre international des forces. Aujourd'hui, notre alignement nous interdit toute faculté de médiation ou d'arbitrage dans les conflits du monde.
En outre, l'atlantisme de Nicolas Sarkozy hypothèque gravement notre sécurité interne et externe. En effet, dans les banlieues françaises, les causes palestiniennes ou islamiques sont populaires.
Il n'est pas absurde de penser que, demain, les zones de non-droit puissent devenir des bases arrière du terrorisme moyen-oriental.
« Il ne faut pas laisser importer en France les conflits du Proche-Orient », disent, en une touchante unanimité, de nombreux responsables politiques et gouvernementaux.
Mais il fallait commencer par ne pas importer des millions d'immigrés qui par leur culture et leur religion se sentent solidaires du Hamas, quoi que l'on pense par ailleurs de ce qui se passe à Gaza.
Ce qui est en cause n'est pas l'importation d'un conflit, mais l'importation de populations non assimilables, qui restent étrangères, voire hostiles à la France, comme les manifestations de samedi l'ont rudement montré.
Au lieu de se payer de mots, il faudrait d'abord arrêter cette importation et renverser le flux de l'immigration, qui continue de déferler sur notre sol.
J'affirme que la France n'a en effet pas intérêt à accumuler les causes de discordes internes : cela risquerait en effet d'hypothéquer gravement la paix civile dans notre pays, alors même qu'il nous faut faire face à des difficultés économiques, financières et sociales considérables.
II- Je rappelle en effet qu'à l'instar des autres grandes nations industrialisées, l'économie française est en pleine récession.
Dans le meilleur des cas, la croissance sera nulle en 2009. Plus probablement, hélas, elle sera largement négative.
Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
Que notre affaiblissement économique, pourtant très sensible depuis 10 ans, va s'accentuer.
A l'heure où elle entre dans cette crise, je rappelle tout d'abord que l'agriculture française connait un déclin rapide.
Depuis le début des années 80, nos agriculteurs paient les conséquences d'une politique européenne désastreuse, celle de l'ouverture générale des frontières commerciales.
En 50 ans, le nombre des agriculteurs a été divisé par 8, passant de 4 millions en 1954 a à peine 500.000 aujourd'hui.
Seuls 4 % des Français travaillent dans le secteur, et l'objectif avoué de Bruxelles est d'arriver à 2 % !
Baisse de la production, diminution des prix, puis diminution des aides, qui disparaitront complètement en 2013 : toutes ces politiques malthusiennes agressent notre civilisation rurale, hypothéquant notre indépendance alimentaire et notre sécurité sanitaire.
Traditionnellement exportatrice, la France est devenue importatrice de produits agricoles, et le revenu des agriculteurs a baissé de 70 % en 17 ans !
Ce n'est pas tout hélas, car le secteur industriel est lui aussi à l'agonie : au cours des trente dernières années, la France a vu disparaître complètement son industrie minière, sa sidérurgie, ses constructions et réparations navales, la quasi-totalité de sa métallurgie, de sa fabrication de machines-outils, de son industrie textile, etc etc....
Nous sommes passés de 5 millions d'emplois industriels à la fin des années 70 a à peine plus de 2 aujourd'hui.
La France n'a pas participé à la révolution de l'optique et de l'électronique grand public. Notre pays ne produit plus de produits blancs, ni de produits bruns, ni d'ordinateurs, ni de téléphones portables.
Enfin, le secteur des services s'essouffle lui aussi, parce qu'il ne prospère jamais qu'adossé aux activités industrielles, lesquelles sont en déclin très net.
Le tourisme, qui est une activité essentielle en France, sera la première victime de la récession.
Les défaillances d'entreprises en France ont augmenté de 15 % en 2008, soit près de 57.700 entreprises, un record depuis 1997.
C'est donc fragilisé dans ses fondements agricoles et industriels et tertiaires que la France entre dans la plus grave crise économique qu'elle ait traversé depuis 70 ans.
On annonce une croissance nulle pour l'année prochaine, dans le meilleur des cas. Mais on ne dit pas que cela sera peut-être aussi le cas en 2010 et 2011.
Mais le plus gros de l'orage, hélas, est peut-être encore devant nous.
Fin juin 2008, à l'occasion d'une conférence de presse, j'annonçais en effet que la bulle spéculative des "CDS", un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d'environ 50 000 milliards de dollars, soit 5 fois l'ampleur des « subprimes », risque d'exploser.
Les conséquences en seraient incalculables.
D'ores et déjà, en effet, une partie des systèmes de retraite, ceux qui sont assis sur la capitalisation, particulièrement aux Etats-Unis, sont partis en fumée.
En France, ce n'est pas mieux, me direz-vous, puisque l'immigration de masse, très majoritairement assistée, est en train de couler l'économie de la répartition, sur laquelle repose non seulement nos retraites, mais aussi notre assurance maladie.
Oui, nos comptes publics sont dans le rouge : le besoin de financement des administrations publiques, le fameux déficit, a atteint 61,7 milliards d'euros fin décembre, contre 52,7 milliards à la même date en 2007.
La dette aussi repart de plus belle, alors qu'elle avait déjà atteint un niveau prohibitif, supérieur à 60 % de la richesse nationale totale. Je parle de la dette officielle. Mais si on y ajoute la dette des grandes entreprises publiques, on arrive à plus de 100 %.
La plupart des exécutifs régionaux sont en faillite et l'Etat a du mal à lever de l'argent sur le marché international des capitaux, pour financer ses dépenses courantes.
Bref, la France coule, et pourtant les pouvoirs publics continuent avec les mêmes préjugés, les mêmes politiques, les mêmes méthodes.
Au-delà des pouvoirs publics, c'est même toute la classe dirigeante - politique, administrative, médiatique - qui ment au peuple français.
Tout d'abord, pour dissimuler l'ampleur du désastre, les services publics rivalisent dans le mensonge statistique.
L'INSEE continue ainsi d'affirmer qu'il y a 64,3 millions de personnes en France, alors que le chiffre réel est plus près de 70, la différence étant principalement constituée par les immigrés clandestins, non comptabilisés par définition. D'ailleurs, le recensement, pratiqué désormais par sondage, n'a aucune valeur probante.
A ceci près que la richesse globale se répartit sur un nombre plus important de gens, ce qui explique que l'appauvrissement matériel, constaté, effectif, quotidien, est bien plus important que celui qui est calculé à partir de chiffres de population truqués.
De la même façon, Brice Hortefeux, dans son bilan au Ministère de l'Immigration, nous a dit que l'immigration est stoppée. La belle affaire !
- Il y a eu 100.000 infractions constatées aux conditions d'entrée et de séjour en France en 2008, ce qui revient à dire qu'il est entré en France au moins 100.000 clandestins supplémentaires.
Bien davantage en réalité, puisqu'il y a aussi tous ceux qui n'ont pas été interpellés et donc n'ont pas été recensés.
Brice Hortefeux s'enorgueillit d'avoir réalisé 29.000 éloignements en 2008, en oubliant de dire que plus d'un tiers d'entre eux, soit 10.000, est composé de retours volontaires de Roumains et de Bulgares qui acceptent de rentrer chez eux en empochant les aides, et qui reviennent plus tard en France.
La France est redevenue en 2008 le premier pays européen pour l'asile, tandis que le statut de réfugié a été accordé à 11.461 personnes (+ 30 % par rapport à 2007).
Quant à l'immigration dite professionnelle, en augmentation, elle nourrit mécaniquement l'immigration familiale, puisque les immigrés légaux qui travaillent font valoir leur droit au regroupement familial.
Vous le voyez, mesdames et messieurs, on est bien loin de l'immigration-zéro, objectif qu'il est pourtant absolument indispensable d'atteindre.
Ce n'est pas en tout cas avec monsieur Besson, ancien socialiste et néo-sarkosien, que cet objectif sera atteint. Il est en effet un immigrationniste déclaré.
Chacun a remarqué qu'avec Besson et Martin Hirsch, dont l'importance dans la hiérarchie politique s'accroit, c'est toujours l'ouverture à gauche qui est mise en application.
Ainsi, ma prédiction de juin 2007 se confirme : initié dans le bleu-blanc-rouge, le quinquennat de Sarkozy évolue de plus en plus vers la gauche.
Toutes les méthodes du politiquement-correct le plus révoltant sont utilisées par le Chef de l'Etat : ministres issus de « minorités visibles », volonté de renforcer la discrimination positive à l'embauche voire, comme je vous le disais tout à l'heure, manipulations statistiques.
Dans ce dernier domaine, le Gouvernement s'enorgueillit d'une baisse des chiffres de la délinquance, alors que jamais l'insécurité n'a été aussi forte qu'aujourd'hui.
Il y a, au bas mot, 8 millions d'infractions commises chaque année en France, et pas 3,5 millions, comme l'affirme l'Observatoire de la Délinquance, qui concurrence aujourd'hui très sérieusement le ministère de l'Intérieur en matière de statistiques truquées.
De qui se moque-t-on ?
A la vérité, la lâcheté de l'établissement dirigeant n'a pas de limites : moi, j'ose dire que les problèmes de voitures brûlées, les problèmes d'insécurité en général, les problèmes d'engorgement immobilier et hospitalier, les difficultés budgétaires chroniques ne ressortissent essentiellement qu'à un seul problème fondamental, celui d'une immigration-invasion, coûteuse, prédatrice et destructrice de nos grands équilibres nationaux.
Les plus lucides et les plus courageux de nos compatriotes le savent bien, et ceux qui ont voté pour Sarkozy en 2007, dans l'espoir d'un changement, se le reprochent aujourd'hui amèrement.
Certes, le Président Nicolas Fouquet peut se prévaloir d'une chance un peu insolente, depuis le début de sa carrière, d'ailleurs.
De Human Bomb, qui le mit sur le devant de la scène médiatique, au rôle autoproclamé de Président de l'Europe, alors qu'il n'a été que Président en exercice de l'Union Européenne, Nicolas Fouquet s'agite et court, court comme l'écureuil dans sa cage.
Mais cette omniprésence a déjà et aura plus encore demain son inéluctable revers : le désenchantement progressif et irréversible vis-à-vis d'un Président jongleur et manipulateur, puisqu'à la vérité rien de fondamental ne s'est amélioré, et que tout, même, continue à se dégrader.
Pourtant, il n'y a aucune fatalité à nos difficultés.
Celles-ci ne viennent pas d'une quelconque nécessité, ni de je ne sais quelle contrainte extérieure. Elles viennent des erreurs successives et accumulées de nos gouvernants.
Pour nous sortir de nos difficultés,
Il faut rompre avec la politique de suppression généralisée de nos frontières politiques, économiques, commerciales, migratoires et sanitaires.
Il faut revenir à la politique nationale, à la politique des frontières, digues protectrices de notre identité, de notre sécurité, de notre prospérité.
Nous devons réorienter l'Europe, pour en faire l'Europe des nations souveraines, et pas l'Europe jacobine et supranationale que nous subissons aujourd'hui.
Le Front national est le seul parti qui n'a pas été au pouvoir, la seule option qui n'a pas été tentée.
Les Français doivent lui donner sa chance, pour qu'à leur service, il mette en place, enfin, la politique de salut national que nécessite la situation.
Nous revendiquons le droit et le devoir de porter secours à notre peuple, à notre Etat, à notre pays affaibli comme jamais !
En effet, depuis la création du mouvement en 1972, nous nous voulons, avant les autres et mieux que les autres, les porte-drapeaux des intérêts de la France, les porte-drapeaux de l'alternative nationale à la politique mondialiste menée par la caste dirigeante.
Le contexte nous est de plus en plus favorable : partout, en Europe, les peuples expriment leur refus de l'Europe fédérale, de l'Europe supranationale, comme le Président tchèque Vaclav Klaus, Président en exercice de l'Union européenne.
J'appelle les Français à la lucidité, au choix des solutions de bon sens, au courage de braver les oukases de la pensée unique pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs enfants, pour qu'ils se mobilisent massivement à l'occasion des élections européennes de juin 2009, en faveur du Front National, qui aura des élus, puisque le scrutin est proportionnel.
Les peuples ne survivent des épreuves qu'ils traversent qu'en cultivant les plus belles vertus de l'âme humaine, le courage et la confiance.
A chaque Français, je dis « ne perdez pas espoir. Le salut arrive ». Il tient en trois points essentiels : « Immigration-zéro, tolérance-zéro, préférence nationale totale ».
Si elle applique ce programme, le programme du Front national, la France sera armée pour l'essentiel.
Je vous remercie
source http://www.frontnational.com, le 21 janvier 2009
Permettez-moi de vous souhaitez la bienvenue et de vous remercier d'avoir accepté l'invitation que je vous ai lancée. Elle me permet tout d'abord de vous présenter mes voeux de Nouvel An et, à travers vous, au peuple français, en ma qualité de Président du Front National et de Député français au Parlement Européen.
Nous fêterons cette année le 37ème anniversaire du Front National. Trente sept années de lutte acharnée contre la décadence politique et morale de la Nation, contre les injustices sociales et les reculades nationales, avec pour seuls moyens ceux de nos militants mais avec la volonté tenace et indomptée de servir la cause de la France et du Peuple français.
Jamais celle-ci n'a été plus nécessaire qu'aujourd'hui.
I- L'année 2009 ne commence pas, il faut bien le dire, sous les meilleurs auspices.
A une crise économique d'une ampleur absolument inédite, dont nos compatriotes font d'ores et déjà les frais, s'ajoutent les tensions internationales entre Israël et les palestiniens, mais peut-être plus grave encore, entre l'Inde et le Pakistan, toutes crises qui peuvent avoir des répercussions jusque dans notre pays, par le biais du terrorisme ou de la transposition de ces conflits dans nos banlieues.
Au Proche-Orient, pour justifier son attaque, Israël argue des lancements, par des militants palestiniens mobiles, de roquettes sur les villes et les villages israéliens limitrophes de la bande de Gaza. Si ces attaques du Hamas sont condamnables, le caractère évidemment disproportionné de la riposte introduit un doute sur la motivation réelle de l'Etat hébreu. En réalité, il s'agit de terroriser la population, et de casser les infrastructures et l'embryon d'organisation administrative de Gaza.
L'offensive aérienne et terrestre de Jérusalem sur Gaza est une violation flagrante du droit des gens. Celui-ci dispose en effet que la légitime défense exige que la riposte soit proportionnelle à l'attaque.
Or voilà une armée moderne, équipé de matériels performants, qui bombarde puis envahit une enclave territoriale qui n'est pas véritablement un Etat, et ne dispose pas en tout cas des moyens de se défendre.
Dans ces conditions, on comprend qu'il y ait 5 morts d'un côté et plus de 1000 de l'autre.
On peut déplorer la timidité des réactions internationales face à cette véritable voie de fait. A l'instar de Paris et Washington, la plupart des capitales arabes n'ont pipé mot, se contentant d'une vague condamnation de principe, et donnant ainsi aux masses arabes le sentiment d'une complicité avec Israël.
Nul doute que cet état de fait risque d'entrainer bientôt des déstabilisations politiques graves dans les pays du Proche Orient.
La France y a encore une place diplomatique importante. C'est pourquoi je déplore pour ma part l'alignement presque inconditionnel de la France sur les Etats-Unis et Israël, devenue patent sous l'égide de l'actuel Chef de l'Etat.
D'abord, il y a là une rupture majeure avec les concepts fondamentaux de la politique étrangère française depuis 40 ans : indépendance nationale, équilibre international des forces. Aujourd'hui, notre alignement nous interdit toute faculté de médiation ou d'arbitrage dans les conflits du monde.
En outre, l'atlantisme de Nicolas Sarkozy hypothèque gravement notre sécurité interne et externe. En effet, dans les banlieues françaises, les causes palestiniennes ou islamiques sont populaires.
Il n'est pas absurde de penser que, demain, les zones de non-droit puissent devenir des bases arrière du terrorisme moyen-oriental.
« Il ne faut pas laisser importer en France les conflits du Proche-Orient », disent, en une touchante unanimité, de nombreux responsables politiques et gouvernementaux.
Mais il fallait commencer par ne pas importer des millions d'immigrés qui par leur culture et leur religion se sentent solidaires du Hamas, quoi que l'on pense par ailleurs de ce qui se passe à Gaza.
Ce qui est en cause n'est pas l'importation d'un conflit, mais l'importation de populations non assimilables, qui restent étrangères, voire hostiles à la France, comme les manifestations de samedi l'ont rudement montré.
Au lieu de se payer de mots, il faudrait d'abord arrêter cette importation et renverser le flux de l'immigration, qui continue de déferler sur notre sol.
J'affirme que la France n'a en effet pas intérêt à accumuler les causes de discordes internes : cela risquerait en effet d'hypothéquer gravement la paix civile dans notre pays, alors même qu'il nous faut faire face à des difficultés économiques, financières et sociales considérables.
II- Je rappelle en effet qu'à l'instar des autres grandes nations industrialisées, l'économie française est en pleine récession.
Dans le meilleur des cas, la croissance sera nulle en 2009. Plus probablement, hélas, elle sera largement négative.
Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
Que notre affaiblissement économique, pourtant très sensible depuis 10 ans, va s'accentuer.
A l'heure où elle entre dans cette crise, je rappelle tout d'abord que l'agriculture française connait un déclin rapide.
Depuis le début des années 80, nos agriculteurs paient les conséquences d'une politique européenne désastreuse, celle de l'ouverture générale des frontières commerciales.
En 50 ans, le nombre des agriculteurs a été divisé par 8, passant de 4 millions en 1954 a à peine 500.000 aujourd'hui.
Seuls 4 % des Français travaillent dans le secteur, et l'objectif avoué de Bruxelles est d'arriver à 2 % !
Baisse de la production, diminution des prix, puis diminution des aides, qui disparaitront complètement en 2013 : toutes ces politiques malthusiennes agressent notre civilisation rurale, hypothéquant notre indépendance alimentaire et notre sécurité sanitaire.
Traditionnellement exportatrice, la France est devenue importatrice de produits agricoles, et le revenu des agriculteurs a baissé de 70 % en 17 ans !
Ce n'est pas tout hélas, car le secteur industriel est lui aussi à l'agonie : au cours des trente dernières années, la France a vu disparaître complètement son industrie minière, sa sidérurgie, ses constructions et réparations navales, la quasi-totalité de sa métallurgie, de sa fabrication de machines-outils, de son industrie textile, etc etc....
Nous sommes passés de 5 millions d'emplois industriels à la fin des années 70 a à peine plus de 2 aujourd'hui.
La France n'a pas participé à la révolution de l'optique et de l'électronique grand public. Notre pays ne produit plus de produits blancs, ni de produits bruns, ni d'ordinateurs, ni de téléphones portables.
Enfin, le secteur des services s'essouffle lui aussi, parce qu'il ne prospère jamais qu'adossé aux activités industrielles, lesquelles sont en déclin très net.
Le tourisme, qui est une activité essentielle en France, sera la première victime de la récession.
Les défaillances d'entreprises en France ont augmenté de 15 % en 2008, soit près de 57.700 entreprises, un record depuis 1997.
C'est donc fragilisé dans ses fondements agricoles et industriels et tertiaires que la France entre dans la plus grave crise économique qu'elle ait traversé depuis 70 ans.
On annonce une croissance nulle pour l'année prochaine, dans le meilleur des cas. Mais on ne dit pas que cela sera peut-être aussi le cas en 2010 et 2011.
Mais le plus gros de l'orage, hélas, est peut-être encore devant nous.
Fin juin 2008, à l'occasion d'une conférence de presse, j'annonçais en effet que la bulle spéculative des "CDS", un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d'environ 50 000 milliards de dollars, soit 5 fois l'ampleur des « subprimes », risque d'exploser.
Les conséquences en seraient incalculables.
D'ores et déjà, en effet, une partie des systèmes de retraite, ceux qui sont assis sur la capitalisation, particulièrement aux Etats-Unis, sont partis en fumée.
En France, ce n'est pas mieux, me direz-vous, puisque l'immigration de masse, très majoritairement assistée, est en train de couler l'économie de la répartition, sur laquelle repose non seulement nos retraites, mais aussi notre assurance maladie.
Oui, nos comptes publics sont dans le rouge : le besoin de financement des administrations publiques, le fameux déficit, a atteint 61,7 milliards d'euros fin décembre, contre 52,7 milliards à la même date en 2007.
La dette aussi repart de plus belle, alors qu'elle avait déjà atteint un niveau prohibitif, supérieur à 60 % de la richesse nationale totale. Je parle de la dette officielle. Mais si on y ajoute la dette des grandes entreprises publiques, on arrive à plus de 100 %.
La plupart des exécutifs régionaux sont en faillite et l'Etat a du mal à lever de l'argent sur le marché international des capitaux, pour financer ses dépenses courantes.
Bref, la France coule, et pourtant les pouvoirs publics continuent avec les mêmes préjugés, les mêmes politiques, les mêmes méthodes.
Au-delà des pouvoirs publics, c'est même toute la classe dirigeante - politique, administrative, médiatique - qui ment au peuple français.
Tout d'abord, pour dissimuler l'ampleur du désastre, les services publics rivalisent dans le mensonge statistique.
L'INSEE continue ainsi d'affirmer qu'il y a 64,3 millions de personnes en France, alors que le chiffre réel est plus près de 70, la différence étant principalement constituée par les immigrés clandestins, non comptabilisés par définition. D'ailleurs, le recensement, pratiqué désormais par sondage, n'a aucune valeur probante.
A ceci près que la richesse globale se répartit sur un nombre plus important de gens, ce qui explique que l'appauvrissement matériel, constaté, effectif, quotidien, est bien plus important que celui qui est calculé à partir de chiffres de population truqués.
De la même façon, Brice Hortefeux, dans son bilan au Ministère de l'Immigration, nous a dit que l'immigration est stoppée. La belle affaire !
- Il y a eu 100.000 infractions constatées aux conditions d'entrée et de séjour en France en 2008, ce qui revient à dire qu'il est entré en France au moins 100.000 clandestins supplémentaires.
Bien davantage en réalité, puisqu'il y a aussi tous ceux qui n'ont pas été interpellés et donc n'ont pas été recensés.
Brice Hortefeux s'enorgueillit d'avoir réalisé 29.000 éloignements en 2008, en oubliant de dire que plus d'un tiers d'entre eux, soit 10.000, est composé de retours volontaires de Roumains et de Bulgares qui acceptent de rentrer chez eux en empochant les aides, et qui reviennent plus tard en France.
La France est redevenue en 2008 le premier pays européen pour l'asile, tandis que le statut de réfugié a été accordé à 11.461 personnes (+ 30 % par rapport à 2007).
Quant à l'immigration dite professionnelle, en augmentation, elle nourrit mécaniquement l'immigration familiale, puisque les immigrés légaux qui travaillent font valoir leur droit au regroupement familial.
Vous le voyez, mesdames et messieurs, on est bien loin de l'immigration-zéro, objectif qu'il est pourtant absolument indispensable d'atteindre.
Ce n'est pas en tout cas avec monsieur Besson, ancien socialiste et néo-sarkosien, que cet objectif sera atteint. Il est en effet un immigrationniste déclaré.
Chacun a remarqué qu'avec Besson et Martin Hirsch, dont l'importance dans la hiérarchie politique s'accroit, c'est toujours l'ouverture à gauche qui est mise en application.
Ainsi, ma prédiction de juin 2007 se confirme : initié dans le bleu-blanc-rouge, le quinquennat de Sarkozy évolue de plus en plus vers la gauche.
Toutes les méthodes du politiquement-correct le plus révoltant sont utilisées par le Chef de l'Etat : ministres issus de « minorités visibles », volonté de renforcer la discrimination positive à l'embauche voire, comme je vous le disais tout à l'heure, manipulations statistiques.
Dans ce dernier domaine, le Gouvernement s'enorgueillit d'une baisse des chiffres de la délinquance, alors que jamais l'insécurité n'a été aussi forte qu'aujourd'hui.
Il y a, au bas mot, 8 millions d'infractions commises chaque année en France, et pas 3,5 millions, comme l'affirme l'Observatoire de la Délinquance, qui concurrence aujourd'hui très sérieusement le ministère de l'Intérieur en matière de statistiques truquées.
De qui se moque-t-on ?
A la vérité, la lâcheté de l'établissement dirigeant n'a pas de limites : moi, j'ose dire que les problèmes de voitures brûlées, les problèmes d'insécurité en général, les problèmes d'engorgement immobilier et hospitalier, les difficultés budgétaires chroniques ne ressortissent essentiellement qu'à un seul problème fondamental, celui d'une immigration-invasion, coûteuse, prédatrice et destructrice de nos grands équilibres nationaux.
Les plus lucides et les plus courageux de nos compatriotes le savent bien, et ceux qui ont voté pour Sarkozy en 2007, dans l'espoir d'un changement, se le reprochent aujourd'hui amèrement.
Certes, le Président Nicolas Fouquet peut se prévaloir d'une chance un peu insolente, depuis le début de sa carrière, d'ailleurs.
De Human Bomb, qui le mit sur le devant de la scène médiatique, au rôle autoproclamé de Président de l'Europe, alors qu'il n'a été que Président en exercice de l'Union Européenne, Nicolas Fouquet s'agite et court, court comme l'écureuil dans sa cage.
Mais cette omniprésence a déjà et aura plus encore demain son inéluctable revers : le désenchantement progressif et irréversible vis-à-vis d'un Président jongleur et manipulateur, puisqu'à la vérité rien de fondamental ne s'est amélioré, et que tout, même, continue à se dégrader.
Pourtant, il n'y a aucune fatalité à nos difficultés.
Celles-ci ne viennent pas d'une quelconque nécessité, ni de je ne sais quelle contrainte extérieure. Elles viennent des erreurs successives et accumulées de nos gouvernants.
Pour nous sortir de nos difficultés,
Il faut rompre avec la politique de suppression généralisée de nos frontières politiques, économiques, commerciales, migratoires et sanitaires.
Il faut revenir à la politique nationale, à la politique des frontières, digues protectrices de notre identité, de notre sécurité, de notre prospérité.
Nous devons réorienter l'Europe, pour en faire l'Europe des nations souveraines, et pas l'Europe jacobine et supranationale que nous subissons aujourd'hui.
Le Front national est le seul parti qui n'a pas été au pouvoir, la seule option qui n'a pas été tentée.
Les Français doivent lui donner sa chance, pour qu'à leur service, il mette en place, enfin, la politique de salut national que nécessite la situation.
Nous revendiquons le droit et le devoir de porter secours à notre peuple, à notre Etat, à notre pays affaibli comme jamais !
En effet, depuis la création du mouvement en 1972, nous nous voulons, avant les autres et mieux que les autres, les porte-drapeaux des intérêts de la France, les porte-drapeaux de l'alternative nationale à la politique mondialiste menée par la caste dirigeante.
Le contexte nous est de plus en plus favorable : partout, en Europe, les peuples expriment leur refus de l'Europe fédérale, de l'Europe supranationale, comme le Président tchèque Vaclav Klaus, Président en exercice de l'Union européenne.
J'appelle les Français à la lucidité, au choix des solutions de bon sens, au courage de braver les oukases de la pensée unique pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs enfants, pour qu'ils se mobilisent massivement à l'occasion des élections européennes de juin 2009, en faveur du Front National, qui aura des élus, puisque le scrutin est proportionnel.
Les peuples ne survivent des épreuves qu'ils traversent qu'en cultivant les plus belles vertus de l'âme humaine, le courage et la confiance.
A chaque Français, je dis « ne perdez pas espoir. Le salut arrive ». Il tient en trois points essentiels : « Immigration-zéro, tolérance-zéro, préférence nationale totale ».
Si elle applique ce programme, le programme du Front national, la France sera armée pour l'essentiel.
Je vous remercie
source http://www.frontnational.com, le 21 janvier 2009