Texte intégral
Il faut absolument que l'aide que l'on appelle "humanitaire" - la définition du mot "humanitaire" étant de mon point de vue très politique - soit acheminée. Ouvrez les portes ! C'est absolument indispensable. On ne peut pas faire comme si le cessez-le-feu n'existait pas et revenir à ce qui s'est passé avant. Ouvrez les portes ! Voilà ce que nous avons demandé, les Vingt-sept, unis, d'une seule voix. Nous avons prié, supplié pour que les portes s'ouvrent. Mme Tzipi Livni a répondu qu'elle était très étonnée et qu'en effet l'aide humanitaire devait passer. Nous verrons bien demain.
Le processus de discussions s'opère en deux temps : nous nous sommes entretenus avec Mme Livni, nous l'avons écoutée, et puis nous nous entretiendrons, dimanche, avec nos amis arabes, nous les écouterons également. Enfin, nous nous prononcerons au CAG de lundi. Je pense que ces entretiens sont très utiles.
Q - Mais Mme Livni n'a parlé que d'une ouverture humanitaire ou bien s'agit-il d'une ouverture totale ?
R - Ne confondons pas l'aide d'urgence, absolument nécessaire tout de suite, et ce que l'on appelle la reconstruction. Cependant, si l'on considère que l'eau est nécessaire, alors il faut reconstruire les canalisations, etc.
Q - Sous quel contrôle ?
R - Nous sommes prêts à contrôler, nous l'avons dit. Les Israéliens et les Egyptiens sont sûrement prêts à contrôler aussi.
Pour le moment, les portes sont fermées et beaucoup plus qu'on ne le croit. Par exemple, pour ce qui concerne l'hôpital français, les équipes françaises sont à Rafah ; on les envoie à Gaza et on les renvoie à Rafah : cela n'est pas supportable. On ne peut pas à la fois être très satisfaits que les roquettes ne tombent plus sur Israël, que l'armée israélienne n'avance plus, se retire et faire comme si de rien n'était.
Q - Ce double cessez-le-feu, c'est aussi l'ouverture avec l'aide humanitaire ?
R - Il s'agit de faire en sorte que la vie redevienne possible. Je parle de l'aide humanitaire mais je l'inscris dans une dimension politique beaucoup plus large.
Chaque jour est un combat. Pendant trois semaines, nous avons mené ce combat pour le cessez-le-feu, la France et l'Union européenne ; nous avons réussi.
Q - Il y avait un deuxième point : la réouverture notamment...
R - ...Nous n'avons abordé qu'un seul point.
Q - Y aura-t-il un début de dialogue éventuel avec le Hamas ?
R - J'ai dit très clairement à l'Assemblée nationale que nous ne parlons pas au Hamas. Mais, il est évident que s'il participe au processus de paix - comme par exemple l'OLP qui demande un semblant, non pas de gouvernement d'union nationale, mais d'unité -, nous serons prêts dès lors au fait que le Hamas offre des perspectives de négociation et de paix comme tout le monde.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 janvier 2009
Le processus de discussions s'opère en deux temps : nous nous sommes entretenus avec Mme Livni, nous l'avons écoutée, et puis nous nous entretiendrons, dimanche, avec nos amis arabes, nous les écouterons également. Enfin, nous nous prononcerons au CAG de lundi. Je pense que ces entretiens sont très utiles.
Q - Mais Mme Livni n'a parlé que d'une ouverture humanitaire ou bien s'agit-il d'une ouverture totale ?
R - Ne confondons pas l'aide d'urgence, absolument nécessaire tout de suite, et ce que l'on appelle la reconstruction. Cependant, si l'on considère que l'eau est nécessaire, alors il faut reconstruire les canalisations, etc.
Q - Sous quel contrôle ?
R - Nous sommes prêts à contrôler, nous l'avons dit. Les Israéliens et les Egyptiens sont sûrement prêts à contrôler aussi.
Pour le moment, les portes sont fermées et beaucoup plus qu'on ne le croit. Par exemple, pour ce qui concerne l'hôpital français, les équipes françaises sont à Rafah ; on les envoie à Gaza et on les renvoie à Rafah : cela n'est pas supportable. On ne peut pas à la fois être très satisfaits que les roquettes ne tombent plus sur Israël, que l'armée israélienne n'avance plus, se retire et faire comme si de rien n'était.
Q - Ce double cessez-le-feu, c'est aussi l'ouverture avec l'aide humanitaire ?
R - Il s'agit de faire en sorte que la vie redevienne possible. Je parle de l'aide humanitaire mais je l'inscris dans une dimension politique beaucoup plus large.
Chaque jour est un combat. Pendant trois semaines, nous avons mené ce combat pour le cessez-le-feu, la France et l'Union européenne ; nous avons réussi.
Q - Il y avait un deuxième point : la réouverture notamment...
R - ...Nous n'avons abordé qu'un seul point.
Q - Y aura-t-il un début de dialogue éventuel avec le Hamas ?
R - J'ai dit très clairement à l'Assemblée nationale que nous ne parlons pas au Hamas. Mais, il est évident que s'il participe au processus de paix - comme par exemple l'OLP qui demande un semblant, non pas de gouvernement d'union nationale, mais d'unité -, nous serons prêts dès lors au fait que le Hamas offre des perspectives de négociation et de paix comme tout le monde.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 janvier 2009