Texte intégral
Bonjour à tous,
Je suis très heureux de dire un mot pour vous présenter mon collègue M. Jaime Bermudez, le ministre des Relations extérieures de Colombie.
Hier soir nous avons évoqué ensemble la troisième place de la France au rang des partenaires commerciaux de la Colombie. Je me réjouis de ce dynamisme.
Je suis très heureux de pouvoir saluer nos amis qui vont commencer cet après-midi à travailler dans le cadre de la première Commission mixte franco-colombienne. Jaime Bermudez était déjà venu à Paris et nous avions défini ensemble une feuille de route que nous avons respectée, pour le moment. C'était un objectif ambitieux.
Ce matin, la signature d'un accord bilatéral portant sur la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur entre nos deux pays, me paraît être de bon augure.
Je souhaiterais ajouter un dernier mot avant de laisser la parole à mon collègue. Nous avons beaucoup de plaisir à travailler avec la Colombie qui est un pays qui se développe, dont la croissance est enviable. C'est un pays où les troubles violents qui ont marqué ces dernières années commencent à s'apaiser.
Je me réjouis que cette signature ait lieu au moment où la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques des FARC est survenue.
Jusqu'à présent, nous avons entretenu des relations privilégiées avec le président Uribe que j'ai rencontré personnellement deux fois en Colombie, que j'ai vu à New York et reçu ici en France.
Nos relations portaient, hélas, principalement sur la question des otages et des FARC. Je crois que l'on peut dire désormais qu'une période nouvelle se dessine dans nos relations, dans nos rapports avec ce pays qui est beaucoup plus tranquille. Nous avons, d'ailleurs, décidé de changer sur le site Internet nos recommandations de prudence concernant la Colombie. Je l'ai promis à Jaime et je le ferai car, si l'on compare les chiffres - et il faut comparer les chiffres - avec les autres pays d'Amérique latine, on s'aperçoit que ce pays, qui était en difficulté, en proie à la violence et à la guérilla, est beaucoup plus calme et beaucoup moins dangereux que bien d'autres. Je vous remercie Messieurs les Ministres.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 février 2009