Texte intégral
Dans un contexte budgétaire très difficile, la France continuera d'aider l'Autorité palestinienne à hauteur de 68 millions d'euros cette année. Aujourd'hui même, je signerai une convention d'aide budgétaire avec Salam Fayyad pour 25 millions d'euros. Nous sommes convenus avec nos amis palestiniens d'affecter 5 millions d'euros à la reconstruction des maisons individuelles à Gaza.
J'ai décidé également avec nos partenaires de contribuer à la réhabilitation de l'hôpital Al Quds de Gaza à partir de notre aide projets. Nous allons moderniser avec l'Autorité palestinienne cette structure pour rendre un meilleur service à la population de Gaza.
Nous continuerons d'aider les habitants de Gaza, 3 millions d'euros ont déjà été versés en début d'année, au plus fort de la guerre. La France avait aussi envoyé 9 avions d'aide médicale et 200 personnels. Nous allons aussi affecter une partie supplémentaire de notre aide aux ONG travaillant dans la bande de Gaza.
Le soutien, notamment financier, de la communauté internationale ne peut pas être éternel. 2009 doit être l'année de l'Etat palestinien. Nous avons confiance dans la capacité des parties à aboutir à un accord, dans la capacité des Palestiniens à construire des institutions fortes et efficaces et dans celle des Israéliens à les aider dans cette démarche et à se retirer des territoires occupés. Il est temps de lever le siège de Gaza. Il est temps de trouver une solution durable. Il faut aboutir.
Nous avons tous une responsabilité et le devoir d'y parvenir :
- Les Palestiniens bien sûr doivent se rassembler. Le Hamas doit faire le choix de la paix derrière Abou Mazen.
- Les Israéliens ont les clefs de Gaza, les clefs de la paix. Tout gouvernement israélien devra être engagé dans la solution de deux Etats. Il n'y a pas d'alternative à l'arrêt de la colonisation, à la fin de l'occupation, comme il n'y a pas d'alternative à la lutte contre le terrorisme et à l'arrêt de la violence.
- Les Arabes doivent reprendre le chemin de l'initiative arabe de paix. Ne pas la suspendre, mais au contraire la relancer ! Prendre le risque du premier pas !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 mars 2009
J'ai décidé également avec nos partenaires de contribuer à la réhabilitation de l'hôpital Al Quds de Gaza à partir de notre aide projets. Nous allons moderniser avec l'Autorité palestinienne cette structure pour rendre un meilleur service à la population de Gaza.
Nous continuerons d'aider les habitants de Gaza, 3 millions d'euros ont déjà été versés en début d'année, au plus fort de la guerre. La France avait aussi envoyé 9 avions d'aide médicale et 200 personnels. Nous allons aussi affecter une partie supplémentaire de notre aide aux ONG travaillant dans la bande de Gaza.
Le soutien, notamment financier, de la communauté internationale ne peut pas être éternel. 2009 doit être l'année de l'Etat palestinien. Nous avons confiance dans la capacité des parties à aboutir à un accord, dans la capacité des Palestiniens à construire des institutions fortes et efficaces et dans celle des Israéliens à les aider dans cette démarche et à se retirer des territoires occupés. Il est temps de lever le siège de Gaza. Il est temps de trouver une solution durable. Il faut aboutir.
Nous avons tous une responsabilité et le devoir d'y parvenir :
- Les Palestiniens bien sûr doivent se rassembler. Le Hamas doit faire le choix de la paix derrière Abou Mazen.
- Les Israéliens ont les clefs de Gaza, les clefs de la paix. Tout gouvernement israélien devra être engagé dans la solution de deux Etats. Il n'y a pas d'alternative à l'arrêt de la colonisation, à la fin de l'occupation, comme il n'y a pas d'alternative à la lutte contre le terrorisme et à l'arrêt de la violence.
- Les Arabes doivent reprendre le chemin de l'initiative arabe de paix. Ne pas la suspendre, mais au contraire la relancer ! Prendre le risque du premier pas !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 mars 2009