Texte intégral
Je voudrais souhaiter la bienvenue au Prince Saoud al-Fayçal dans un endroit qu'il connaît bien, dans une ville que, je crois, il aime. Nous, nous aimons le voir à Paris.
Vous le savez, je devais visiter l'Arabie Saoudite dimanche dernier et cela n'a pas été possible parce que le Roi se reposait. Nous avons donc décidé d'une autre date toute proche que nous fixerons autour du 22 mars.
Je lui souhaite encore une fois, ainsi qu'à ses amis et à sa délégation, la bienvenue.
Nous avons parlé de bien des choses. Le Prince est l'un des hommes les plus avisés que je connaisse, c'est un des hommes les plus avisées, les plus sages du monde. Il a une expérience de la région qui est tout à fait formidable. Nous avons donc parlé de ce qu'on ne peut, peut-être, plus définir comme le processus de paix au Moyen-Orient, mais du Moyen-Orient, de la conférence de Charm el-Cheikh à laquelle nous sommes tous les deux conviés. Nous avons parlé, plus généralement, de la situation en Afghanistan et des développements possibles de ce qui ne serait pas seulement une solution militaire à laquelle nous ne croyons pas. Nous avons parlé de l'Iran. Il s'agit donc de trois dossiers importants.
(...)
Je voudrais dire que si nous n'avons pas parlé du Tribunal spécial pour le Liban c'est parce que nous avons la même position. Nous avons d'ailleurs participé très tôt, l'Arabie saoudite et la France, au financement de ce tribunal, et nous en attendons bien entendu des résultats. Nous souhaitons que soient d'abord trouvés les responsables de l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri. Nous sommes complètement d'accord sur ce point, quelles que soient d'ailleurs les tentatives ou les succès du rapprochement, on peut dire "du rapprochement" de la France avec la Syrie, et de l'Arabie saoudite, en ce moment, vis-à-vis de la Syrie également. Nous souhaitons que ces rapprochements soient couronnés de succès.
(...)
Je suis heureux d'entendre que le président Sarkozy, et donc la France, joue un rôle central. Je ne sais pas si c'est vrai mais c'est gentil de le dire. Nous tentons de jouer le meilleur rôle en faveur de la paix. Je me suis rendu très souvent en Irak. Deux fois depuis que le président Sarkozy a été élu, depuis que je suis ministre des Affaires étrangères et européennes. Récemment, sans vous prévenir - excusez-nous - pour des raisons de sécurité, nous avons effectué cette visite à Bagdad avec le président Sarkozy et je crois que c'était très riche d'enseignements.
D'abord, c'est un pays qui, malgré les difficultés et un nombre d'attentats encore important, est sur la voie du progrès, sinon du succès total. Nous avons rencontré les membres du gouvernement et de la présidence, le président Talabani, un Kurde dans un pays arabe, le vice-président est chiite et l'autre vice-président est sunnite, cela fait quand même chaud au coeur.
Les membres de la présidence ont été invités par le président Sarkozy, ainsi que le Premier ministre, M. Maliki, qui présente un gouvernement lui aussi de composition très intéressante et qui agit fortement pour que le pays se stabilise. Ce n'est pas encore fait partout. La dernière fois, j'ai visité le Sud, où je n'ai pas vu un soldat américain. C'était une visite qui était très enrichissante.
Bientôt, le président Sarkozy l'a annoncé, le Premier ministre, avec des industriels, avec une composition gouvernementale que je ne connais pas encore mais avec moi, se rendra à nouveau en Irak où nous avons décidé de construire une ambassade ou reconstruire si on veut, c'est à Bagdad un tout petit lieu qui est hors de la zone verte et qui a été occupé par notre ambassadeur en permanence, un homme et une équipe très courageux, que je remercie. Et deux consulats, un au nord et l'autre au sud.
Voilà le bilan trop rapide d'une visite qui, je crois, était importante pour la région mais qui ne remet pas en cause d'autres fraternités ou amitiés.
(...)
Simplement pour rajouter à cette analyse, que nous défendons et nous défendrons toujours l'existence de l'Etat d'Israël. Ce n'est pas facile. La nécessité de l'existence d'un Etat palestinien, c'est facile à dire. Quel que soit le gouvernement en Israël - il y a eu une élection démocratique qui a vu la victoire de M. Netanyahu, j'espère comme certain le pensent que la droite pourra faire la paix là où la gauche ne l'a pas faite. Est-ce que c'est une recette automatique ? Non, mais il faut reprendre la négociation politique pour que l'existence d'un Etat palestinien soit autre chose que des mots. C'est ce que nous avons fait à la conférence de Paris et nous avons collecté beaucoup d'argent d'ailleurs, qui n'est toujours pas dépensé comme il faut et il en reste.
Nous nous battons pour cela et nous espérons beaucoup de cette réunion commune au Caire. Nous espérons d'abord qu'avant il y aura un signal, une déclaration, une volonté d'unité du peuple palestinien sans laquelle ce sera très difficile. Peut être qu'en arrivant dimanche soir, nous aurons cette bonne surprise. De toutes façons, nous continuerons ce processus qui ne s'appelle plus Annapolis si l'on veut mais qui est le même et qui comporte l'arrêt de la colonisation, au moins.
Q - Le Financial Times publie aujourd'hui une liste de sanctions européennes supplémentaires contre l'Iran, qui seraient proposées par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Je voulais vous demander si vous confirmiez le contenu de cette liste et si elle est toujours d'actualité. Je voudrais également que vous nous disiez quelle est votre position par rapport à des sanctions supplémentaires européennes contre l'Iran.
R - Je ne confirme pas du tout cette liste. Comme vous, j'ai été surpris de cette précision dans le Financial Times. La liste des sanctions a été très précise, et elle a été trois fois l'objet d'une résolution du Conseil de sécurité. Des sanctions européennes particulières ont été évoquées, un peu travaillées, mais je ne peux absolument pas confirmer tout cela car ce n'est pas vrai. Il n'y a pas de décision de sanctions en vue sous l'égide de l'Union européenne pour une raison simple parce que les sanctions, lorsqu'elles sont décidées, sont appliquées de façon très différente par les uns et par les autres. L'autre raison, c'est l'existence du dispositif 5+1 qui, au Conseil de sécurité des Nations unies, a fait voter quatre résolutions dont trois avec sanctions.
Nous en sommes là, et la dernière fois que nous nous sommes vus, il y avait eu à New York une résolution qui disait que nous allions continuer aux Nations unies dans ce sens et c'est tout.
Q - Monsieur le Ministre, êtes-vous prêt à dialoguer avec le Hamas qui a été élu par le peuple palestinien, surtout deux jours avant la réunion de Charm el-Cheikh ?
R - Non. Pourquoi ? Mais parce le peuple palestinien n'a pas "désélu", ceux qui avaient été élus à la présidence de l'Organisation de Libération de la Palestine. Il y a eu une élection, personnellement, je suis pour que l'on applique le principe de la démocratie, même à ceux qui ne sont pas en faveur de la démocratie, ou bien alors ce n'est pas la peine de faire des élections.
Mais il y a eu aussi un coup d'Etat. Il y a eu des victimes, par centaines et la décision collective de l'Europe - avant que l'impossible, ce qui n'était pas envisageable, se précise et qu'il n'y ait eu ces massacres - a été de tenter de discuter d'une position un peu équilibrée, mais le coup d'Etat est intervenu.
Depuis, c'est très clair et je l'ai dit très précisément. Nous ne sommes pas un obstacle à une réconciliation inter-palestinienne, au contraire ! Nous sommes tout à fait pour.
Il faudrait pour cela que le Hamas reconnaisse au moins ce qui a ??té signé par l'Organisation de Libération de la Palestine, c'est-à-dire les accords de paix et l'existence de l'Etat d'Israël, car ces accords signifient l'existence de l'Etat d'Israël, pour résumer : le Processus de paix et donc la fin des violences. Mais surtout, résumons en une seule chose : sont-ils ou non, le Hamas - et ce n'est pas à nous d'en décider mais aux Palestiniens -, sont-ils partisans de l'initiative de paix arabe ?
C'est notre position et elle est très claire.
Q - Monsieur le Ministre, vous allez vous rendre avec le président à Charm el-Cheikh pour participer à la conférence de reconstruction de Gaza. Cependant, un petit problème se pose : qui fera cette reconstruction ? Qui sera la partie qui aura la charge de superviser ces opérations ?
R - Vous avez raison : qui reconstruira Gaza ? Tout d'abord, trouvons l'argent. Peut-être avec cette bonne surprise d'une réconciliation palestinienne amorcée, déjà. Sinon, il faudra bien que cette réconciliation se fasse, sinon il n'y aura pas de reconstruction de Gaza, vous avez tout à fait raison. Cela ne m'appartient pas et nous ferons tout pour que cette réconciliation se fasse. Pour notre part, nous avons décidé de reconstruire l'hôpital Al Quds avec des amis. Peut-être irai-je ou non à Gaza pour voir quelles sont les conditions, mais cette reconstruction serait, à notre avis, extrêmement symbolique, surtout si elle était faite rapidement.
Je ne peux cependant pas répondre à cette question. Il faut que ce soit les habitants de Gaza. Les habitants de Gaza sont-ils tous des représentants du Hamas ? Je ne le crois pas. Les représentants du Hamas représentent-ils aussi Gaza ? Partiellement oui. L'OLP représente-t-elle les habitants de Gaza ? Je dis oui aussi.
C'est donc très difficile et il faut qu'ils se mettent d'accord mais il faut surtout que le blocus soit levé. Il n'y aura pas de possibilité de développement et même de survie, voire de vie pour les habitants de Gaza sans que le blocus soit levé, ce qui est une part difficile de la négociation.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 février 2009
Vous le savez, je devais visiter l'Arabie Saoudite dimanche dernier et cela n'a pas été possible parce que le Roi se reposait. Nous avons donc décidé d'une autre date toute proche que nous fixerons autour du 22 mars.
Je lui souhaite encore une fois, ainsi qu'à ses amis et à sa délégation, la bienvenue.
Nous avons parlé de bien des choses. Le Prince est l'un des hommes les plus avisés que je connaisse, c'est un des hommes les plus avisées, les plus sages du monde. Il a une expérience de la région qui est tout à fait formidable. Nous avons donc parlé de ce qu'on ne peut, peut-être, plus définir comme le processus de paix au Moyen-Orient, mais du Moyen-Orient, de la conférence de Charm el-Cheikh à laquelle nous sommes tous les deux conviés. Nous avons parlé, plus généralement, de la situation en Afghanistan et des développements possibles de ce qui ne serait pas seulement une solution militaire à laquelle nous ne croyons pas. Nous avons parlé de l'Iran. Il s'agit donc de trois dossiers importants.
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Je voudrais dire que si nous n'avons pas parlé du Tribunal spécial pour le Liban c'est parce que nous avons la même position. Nous avons d'ailleurs participé très tôt, l'Arabie saoudite et la France, au financement de ce tribunal, et nous en attendons bien entendu des résultats. Nous souhaitons que soient d'abord trouvés les responsables de l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri. Nous sommes complètement d'accord sur ce point, quelles que soient d'ailleurs les tentatives ou les succès du rapprochement, on peut dire "du rapprochement" de la France avec la Syrie, et de l'Arabie saoudite, en ce moment, vis-à-vis de la Syrie également. Nous souhaitons que ces rapprochements soient couronnés de succès.
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Je suis heureux d'entendre que le président Sarkozy, et donc la France, joue un rôle central. Je ne sais pas si c'est vrai mais c'est gentil de le dire. Nous tentons de jouer le meilleur rôle en faveur de la paix. Je me suis rendu très souvent en Irak. Deux fois depuis que le président Sarkozy a été élu, depuis que je suis ministre des Affaires étrangères et européennes. Récemment, sans vous prévenir - excusez-nous - pour des raisons de sécurité, nous avons effectué cette visite à Bagdad avec le président Sarkozy et je crois que c'était très riche d'enseignements.
D'abord, c'est un pays qui, malgré les difficultés et un nombre d'attentats encore important, est sur la voie du progrès, sinon du succès total. Nous avons rencontré les membres du gouvernement et de la présidence, le président Talabani, un Kurde dans un pays arabe, le vice-président est chiite et l'autre vice-président est sunnite, cela fait quand même chaud au coeur.
Les membres de la présidence ont été invités par le président Sarkozy, ainsi que le Premier ministre, M. Maliki, qui présente un gouvernement lui aussi de composition très intéressante et qui agit fortement pour que le pays se stabilise. Ce n'est pas encore fait partout. La dernière fois, j'ai visité le Sud, où je n'ai pas vu un soldat américain. C'était une visite qui était très enrichissante.
Bientôt, le président Sarkozy l'a annoncé, le Premier ministre, avec des industriels, avec une composition gouvernementale que je ne connais pas encore mais avec moi, se rendra à nouveau en Irak où nous avons décidé de construire une ambassade ou reconstruire si on veut, c'est à Bagdad un tout petit lieu qui est hors de la zone verte et qui a été occupé par notre ambassadeur en permanence, un homme et une équipe très courageux, que je remercie. Et deux consulats, un au nord et l'autre au sud.
Voilà le bilan trop rapide d'une visite qui, je crois, était importante pour la région mais qui ne remet pas en cause d'autres fraternités ou amitiés.
(...)
Simplement pour rajouter à cette analyse, que nous défendons et nous défendrons toujours l'existence de l'Etat d'Israël. Ce n'est pas facile. La nécessité de l'existence d'un Etat palestinien, c'est facile à dire. Quel que soit le gouvernement en Israël - il y a eu une élection démocratique qui a vu la victoire de M. Netanyahu, j'espère comme certain le pensent que la droite pourra faire la paix là où la gauche ne l'a pas faite. Est-ce que c'est une recette automatique ? Non, mais il faut reprendre la négociation politique pour que l'existence d'un Etat palestinien soit autre chose que des mots. C'est ce que nous avons fait à la conférence de Paris et nous avons collecté beaucoup d'argent d'ailleurs, qui n'est toujours pas dépensé comme il faut et il en reste.
Nous nous battons pour cela et nous espérons beaucoup de cette réunion commune au Caire. Nous espérons d'abord qu'avant il y aura un signal, une déclaration, une volonté d'unité du peuple palestinien sans laquelle ce sera très difficile. Peut être qu'en arrivant dimanche soir, nous aurons cette bonne surprise. De toutes façons, nous continuerons ce processus qui ne s'appelle plus Annapolis si l'on veut mais qui est le même et qui comporte l'arrêt de la colonisation, au moins.
Q - Le Financial Times publie aujourd'hui une liste de sanctions européennes supplémentaires contre l'Iran, qui seraient proposées par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Je voulais vous demander si vous confirmiez le contenu de cette liste et si elle est toujours d'actualité. Je voudrais également que vous nous disiez quelle est votre position par rapport à des sanctions supplémentaires européennes contre l'Iran.
R - Je ne confirme pas du tout cette liste. Comme vous, j'ai été surpris de cette précision dans le Financial Times. La liste des sanctions a été très précise, et elle a été trois fois l'objet d'une résolution du Conseil de sécurité. Des sanctions européennes particulières ont été évoquées, un peu travaillées, mais je ne peux absolument pas confirmer tout cela car ce n'est pas vrai. Il n'y a pas de décision de sanctions en vue sous l'égide de l'Union européenne pour une raison simple parce que les sanctions, lorsqu'elles sont décidées, sont appliquées de façon très différente par les uns et par les autres. L'autre raison, c'est l'existence du dispositif 5+1 qui, au Conseil de sécurité des Nations unies, a fait voter quatre résolutions dont trois avec sanctions.
Nous en sommes là, et la dernière fois que nous nous sommes vus, il y avait eu à New York une résolution qui disait que nous allions continuer aux Nations unies dans ce sens et c'est tout.
Q - Monsieur le Ministre, êtes-vous prêt à dialoguer avec le Hamas qui a été élu par le peuple palestinien, surtout deux jours avant la réunion de Charm el-Cheikh ?
R - Non. Pourquoi ? Mais parce le peuple palestinien n'a pas "désélu", ceux qui avaient été élus à la présidence de l'Organisation de Libération de la Palestine. Il y a eu une élection, personnellement, je suis pour que l'on applique le principe de la démocratie, même à ceux qui ne sont pas en faveur de la démocratie, ou bien alors ce n'est pas la peine de faire des élections.
Mais il y a eu aussi un coup d'Etat. Il y a eu des victimes, par centaines et la décision collective de l'Europe - avant que l'impossible, ce qui n'était pas envisageable, se précise et qu'il n'y ait eu ces massacres - a été de tenter de discuter d'une position un peu équilibrée, mais le coup d'Etat est intervenu.
Depuis, c'est très clair et je l'ai dit très précisément. Nous ne sommes pas un obstacle à une réconciliation inter-palestinienne, au contraire ! Nous sommes tout à fait pour.
Il faudrait pour cela que le Hamas reconnaisse au moins ce qui a ??té signé par l'Organisation de Libération de la Palestine, c'est-à-dire les accords de paix et l'existence de l'Etat d'Israël, car ces accords signifient l'existence de l'Etat d'Israël, pour résumer : le Processus de paix et donc la fin des violences. Mais surtout, résumons en une seule chose : sont-ils ou non, le Hamas - et ce n'est pas à nous d'en décider mais aux Palestiniens -, sont-ils partisans de l'initiative de paix arabe ?
C'est notre position et elle est très claire.
Q - Monsieur le Ministre, vous allez vous rendre avec le président à Charm el-Cheikh pour participer à la conférence de reconstruction de Gaza. Cependant, un petit problème se pose : qui fera cette reconstruction ? Qui sera la partie qui aura la charge de superviser ces opérations ?
R - Vous avez raison : qui reconstruira Gaza ? Tout d'abord, trouvons l'argent. Peut-être avec cette bonne surprise d'une réconciliation palestinienne amorcée, déjà. Sinon, il faudra bien que cette réconciliation se fasse, sinon il n'y aura pas de reconstruction de Gaza, vous avez tout à fait raison. Cela ne m'appartient pas et nous ferons tout pour que cette réconciliation se fasse. Pour notre part, nous avons décidé de reconstruire l'hôpital Al Quds avec des amis. Peut-être irai-je ou non à Gaza pour voir quelles sont les conditions, mais cette reconstruction serait, à notre avis, extrêmement symbolique, surtout si elle était faite rapidement.
Je ne peux cependant pas répondre à cette question. Il faut que ce soit les habitants de Gaza. Les habitants de Gaza sont-ils tous des représentants du Hamas ? Je ne le crois pas. Les représentants du Hamas représentent-ils aussi Gaza ? Partiellement oui. L'OLP représente-t-elle les habitants de Gaza ? Je dis oui aussi.
C'est donc très difficile et il faut qu'ils se mettent d'accord mais il faut surtout que le blocus soit levé. Il n'y aura pas de possibilité de développement et même de survie, voire de vie pour les habitants de Gaza sans que le blocus soit levé, ce qui est une part difficile de la négociation.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 février 2009