Déclaration de M. Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie, en réponse à une question sur la lutte contre la tuberculose, à l'Assemblée nationale le 24 mars 2009.

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Circonstance : Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars 2009

Texte intégral

Vous avez raison, Monsieur le Député, la tuberculose est, pour l'essentiel, la maladie des pays pauvres. En 2008, la France a consacré 110 millions d'euros à la lutte contre cette pandémie ; 4,6 millions de personnes ont pu être soignées ; 75.000 enfants ont été pris en charge et plus de 25.000 malades en grande difficulté sont soignés grâce à la mobilisation française, à laquelle il faut ajouter l'action conduite par Mme la ministre de la Santé en direction des populations migrantes.
Notre action s'inscrit plus généralement dans le cadre du financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La France est le deuxième contributeur mondial pour faire face à cette pandémie, à raison de 300 millions par an, auxquels il faut ajouter 160 millions par l'intermédiaire d'UNITAID.
Vous m'avez posé une question sur les ressources supplémentaires.
Nous présidons un grand groupe mondial : cinquante-cinq pays réfléchissent à la manière de trouver des financements supplémentaires innovants. D'ores et déjà, la France peut être fière de cette action en direction des populations les plus faibles. Nous parlons beaucoup de la crise en France, mais le reste du monde connaît également de grandes difficultés à cause de situations humanitaires catastrophiques.
En dépit de la crise, la France reste présente dans son action humanitaire. Elle est même citée en exemple dans beaucoup de pays !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mars 2009