Texte intégral
La crise révèle en effet la faillite d'un système irresponsable et mal régulé. C'est la raison pour laquelle le président de la République a souhaité, dès le mois de novembre, avec le premier G20 consacré à la crise, une véritable refondation du système économique et financier mondial.
Pour parcourir le monde, je sais qu'il y a à l'égard de la France une énorme attente, à la hauteur des impulsions données par le président de la République et autour desquelles nous devrions pouvoir nous rassembler.
Pour restaurer la confiance nous avons intérêt tout à la fois à la mise en oeuvre rapide et énergique des plans de relance et à des réformes en profondeur.
Vous m'interrogez sur les positions des différentes puissances. Les Etats-Unis ont fait, dans le sens de ces réformes en profondeur, des déclarations encourageantes. Le président Obama a dit qu'il ne fallait pas de demi-mesures ; nous lui faisons confiance.
La Chine, au-delà de son important plan de relance, ne doit pas redouter d'aller plus loin dans la coopération internationale pour une meilleure régulation. Elle est et sera bien évidemment un acteur majeur de la reprise.
Quant à l'Europe, le Premier ministre vient à l'instant de rappeler les propositions que nous avons mises sur la table et dans lesquelles la France et l'Allemagne engagent tout leur poids politique.
Le sommet de Londres, en 1933, avait débouché sur la spirale infernale du protectionnisme et du repli sur soi. Nous ferons tout cette fois-ci pour que prédomine l'ambition, l'état d'esprit coopératif que vous appelez de vos voeux et le sens des responsabilités collectives qu'imposent les circonstances.
La semaine prochaine, Christine Lagarde rendra compte à la commission des affaires européennes des résultats de ce sommet, que nous espérons refondateur de confiance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 avril 2009
Pour parcourir le monde, je sais qu'il y a à l'égard de la France une énorme attente, à la hauteur des impulsions données par le président de la République et autour desquelles nous devrions pouvoir nous rassembler.
Pour restaurer la confiance nous avons intérêt tout à la fois à la mise en oeuvre rapide et énergique des plans de relance et à des réformes en profondeur.
Vous m'interrogez sur les positions des différentes puissances. Les Etats-Unis ont fait, dans le sens de ces réformes en profondeur, des déclarations encourageantes. Le président Obama a dit qu'il ne fallait pas de demi-mesures ; nous lui faisons confiance.
La Chine, au-delà de son important plan de relance, ne doit pas redouter d'aller plus loin dans la coopération internationale pour une meilleure régulation. Elle est et sera bien évidemment un acteur majeur de la reprise.
Quant à l'Europe, le Premier ministre vient à l'instant de rappeler les propositions que nous avons mises sur la table et dans lesquelles la France et l'Allemagne engagent tout leur poids politique.
Le sommet de Londres, en 1933, avait débouché sur la spirale infernale du protectionnisme et du repli sur soi. Nous ferons tout cette fois-ci pour que prédomine l'ambition, l'état d'esprit coopératif que vous appelez de vos voeux et le sens des responsabilités collectives qu'imposent les circonstances.
La semaine prochaine, Christine Lagarde rendra compte à la commission des affaires européennes des résultats de ce sommet, que nous espérons refondateur de confiance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 avril 2009