Texte intégral
Q - L'adoption internationale a été au centre de ce déplacement. Pourquoi ?
R - C'est le deuxième pays dans lequel les Français adoptent, donc il était important pour moi de venir voir sur place comment fonctionnent les associations. Est-ce qu'elles respectent les procédures, les règles éthiques définies par la convention de La Haye ? C'est très important de montrer que, même s'il y a beaucoup d'enfants orphelins en Ethiopie et qu'il y a un fort besoin d'adoption par les Français, les choses ne doivent pas se faire dans n'importe quelles conditions. Et puis surtout, je suis venue installer une jeune femme, une de ces volontaires du progrès pour l'adoption internationale qui seront une vingtaine dans les ambassades d'ici à la fin de l'année.
Q - A première vue, la situation est saine ?
R - L'Unicef dit qu'il y a cinq millions d'orphelins, le gouvernement conteste ce chiffre, je ne sais pas où se situe la réalité. Ce qu'on voit sur le terrain, c'est que certains organismes agréés pour l'adoption font un travail formidable, s'assurent que l'enfant qui leur est confié est bien abandonné ou orphelin et qu'il est juridiquement adoptable. Je m'interroge de savoir si vraiment tout fonctionne comme il faudrait, parce que l'une des règles de l'adoption internationale, c'est que cela doit être le dernier recours. On fait tout pour que les enfants soient bien dans leur pays, et c'est simplement quand il n'y a pas d'autre solution qu'on a recours à l'adoption. Ne faire que de l'adoption, cela n'est pas trop normal.
Q - Qu'attendez-vous de Mariama, la volontaire de l'adoption ?
R - Qu'elle aille voir toutes les organisations françaises qui font de l'adoption sur place pour vérifier qu'elles respectent bien les règles, recevoir quand nécessaire les familles, aller voir les autorités quand il y a un problème ou pour les rassurer quand il n'y en a pas. Elle aura plusieurs interlocuteurs, cela suppose une vraie compétence diplomatique et beaucoup de doigté sur le plan humain. L'adoption, ce n'est pas un dossier. Il y a beaucoup de coeur, de sentiments, de désarroi.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 avril 2009
R - C'est le deuxième pays dans lequel les Français adoptent, donc il était important pour moi de venir voir sur place comment fonctionnent les associations. Est-ce qu'elles respectent les procédures, les règles éthiques définies par la convention de La Haye ? C'est très important de montrer que, même s'il y a beaucoup d'enfants orphelins en Ethiopie et qu'il y a un fort besoin d'adoption par les Français, les choses ne doivent pas se faire dans n'importe quelles conditions. Et puis surtout, je suis venue installer une jeune femme, une de ces volontaires du progrès pour l'adoption internationale qui seront une vingtaine dans les ambassades d'ici à la fin de l'année.
Q - A première vue, la situation est saine ?
R - L'Unicef dit qu'il y a cinq millions d'orphelins, le gouvernement conteste ce chiffre, je ne sais pas où se situe la réalité. Ce qu'on voit sur le terrain, c'est que certains organismes agréés pour l'adoption font un travail formidable, s'assurent que l'enfant qui leur est confié est bien abandonné ou orphelin et qu'il est juridiquement adoptable. Je m'interroge de savoir si vraiment tout fonctionne comme il faudrait, parce que l'une des règles de l'adoption internationale, c'est que cela doit être le dernier recours. On fait tout pour que les enfants soient bien dans leur pays, et c'est simplement quand il n'y a pas d'autre solution qu'on a recours à l'adoption. Ne faire que de l'adoption, cela n'est pas trop normal.
Q - Qu'attendez-vous de Mariama, la volontaire de l'adoption ?
R - Qu'elle aille voir toutes les organisations françaises qui font de l'adoption sur place pour vérifier qu'elles respectent bien les règles, recevoir quand nécessaire les familles, aller voir les autorités quand il y a un problème ou pour les rassurer quand il n'y en a pas. Elle aura plusieurs interlocuteurs, cela suppose une vraie compétence diplomatique et beaucoup de doigté sur le plan humain. L'adoption, ce n'est pas un dossier. Il y a beaucoup de coeur, de sentiments, de désarroi.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 avril 2009