Conseil des ministres du 29 avril 2009. La réforme de la recherche en sciences du vivant et de la santé.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et la ministre de la santé et des sports ont présenté une communication sur la réforme de la recherche en sciences
du vivant et de la santé.
Elle s'inscrit dans la politique globale de réforme du système de recherche français, qui vise à améliorer la coordination des différents acteurs.
A l'initiative de plusieurs organismes de recherche, une « alliance pour les sciences de la vie et de la santé », regroupant l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), l'Institut de recherche pour le développement (IRD), l'Institut Pasteur et la Conférence des présidents d'université, a été créée le 8 avril dernier. Elle a pour objet de définir une programmation conjointe pour l'ensemble des disciplines des sciences du vivant et de la santé, de préparer des approches communes notamment au plan international et de simplifier les procédures administratives pour les laboratoires des partenaires impliqués. Elle s'appuiera sur la nouvelle organisation de l'INSERM en instituts thématiques couvrant l'ensemble des recherches biomédicales dans un champ donné.
Parallèlement, la gestion des unités mixtes de recherche sera simplifiée par la mise en place d'une délégation générale de gestion au profit de l'établissement hébergeur. Par
ailleurs, l'interface entre recherche fondamentale et recherche clinique sera améliorée grâce à la refonte du dispositif des contrats d'interface « chercheurs vers l'hôpital », qui permettent à des chercheurs et enseignants-chercheurs de s'impliquer au sein de services hospitaliers.Ces évolutions contribueront à dynamiser les liens entre la recherche publique et les acteurs économiques, pour que la France se hisse au niveau des pays les plus performants en matière de biotechnologies.