Texte intégral
Il y a une situation catastrophique sur les populations civiles. Nous donnons un million d'euros de plus au Haut Commissariat pour les Réfugiés, nous doublons l'aide apportée à l'urgence et aux ONG. Nous avons envoyé un hôpital de campagne au Sri Lanka ce matin par l'équipe des précurseurs, un hôpital chirurgical composés de deux équipes, avec des médecins urgentistes, des chirurgiens viscéraux et orthopédiques, ainsi qu'environ 40 lits et une capacité importante parce qu'ils sont débordés. Voilà ce que nous faisons dans l'immédiat.
Q - Il semble qu'il y ait des milliers de morts et il n'y a toujours pas de cessez-le-feu en tout cas dans le nord-est du Sri Lanka. Pour le moment, il y a juste le CICR qui est présent sur place, est-ce que les Nations unies sont prêtes à envoyer du monde sur place ?
R - Oui, mais vous savez, il y a des ONG françaises et ce sont celles-là - Handicap International en particulier - que nous allons aider. Notre hôpital sera installé à Vavunya, qui se situe à l'extrême nord de l'île, et où arrivent les blessés. Il y a deux choses à traiter. Il faudra, bien sûr, obtenir un cessez-le-feu - il y en a déjà eu un politique et nous insistons là-dessus. Mais du point de vue de l'urgence, du point de vue de l'action française, n'attendons pas, allons-y tout de suite car c'est déjà tard.
Q - Les civils, qui sont bloqués dans cette zone depuis des mois et des mois, sont pris pratiquement en otage.
R - Absolument.
Q - N'y a t il pas de possibilité maintenant de mettre en place un couloir humanitaire ?
R - Il faudrait venir par la mer pour les évacuer. De toute façon, cela a déjà été fait et il y a eu environ 80.000 à 100.000 personnes civiles qui ont été évacuées. C'est évidemment la dernière bataille et je vous rappelle que cela dure depuis 30 ans, bien sûr politiquement il faut intervenir : les Indiens l'ont fait, les Français l'ont fait, les Britanniques aussi. Avec mon ami, David Miliband, nous sommes intervenus. Pour notre part, en coordination avec le ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, nous envoyons un hôpital chirurgical de campagne au plus vite.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 mai 2009
Q - Il semble qu'il y ait des milliers de morts et il n'y a toujours pas de cessez-le-feu en tout cas dans le nord-est du Sri Lanka. Pour le moment, il y a juste le CICR qui est présent sur place, est-ce que les Nations unies sont prêtes à envoyer du monde sur place ?
R - Oui, mais vous savez, il y a des ONG françaises et ce sont celles-là - Handicap International en particulier - que nous allons aider. Notre hôpital sera installé à Vavunya, qui se situe à l'extrême nord de l'île, et où arrivent les blessés. Il y a deux choses à traiter. Il faudra, bien sûr, obtenir un cessez-le-feu - il y en a déjà eu un politique et nous insistons là-dessus. Mais du point de vue de l'urgence, du point de vue de l'action française, n'attendons pas, allons-y tout de suite car c'est déjà tard.
Q - Les civils, qui sont bloqués dans cette zone depuis des mois et des mois, sont pris pratiquement en otage.
R - Absolument.
Q - N'y a t il pas de possibilité maintenant de mettre en place un couloir humanitaire ?
R - Il faudrait venir par la mer pour les évacuer. De toute façon, cela a déjà été fait et il y a eu environ 80.000 à 100.000 personnes civiles qui ont été évacuées. C'est évidemment la dernière bataille et je vous rappelle que cela dure depuis 30 ans, bien sûr politiquement il faut intervenir : les Indiens l'ont fait, les Français l'ont fait, les Britanniques aussi. Avec mon ami, David Miliband, nous sommes intervenus. Pour notre part, en coordination avec le ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, nous envoyons un hôpital chirurgical de campagne au plus vite.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 mai 2009