Point de presse de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation humanitaire préoccupante des populations civiles déplacées au Sri Lanka, Colombo le 29 avril 2009.

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Circonstance : Voyage de Bernard Kouchner et de David Miliband au Sri Lanka le 29 avril 2009

Texte intégral

Nous remercions le ministre des Affaires étrangères de son invitation.
Nous sommes inquiets de la situation des personnes civiles et nous avons observé attentivement les efforts déployés dans ce domaine.
Pourquoi sommes-nous inquiets ? Parce qu'à la fin de cette longue guerre, qui dure depuis plus de 25 ans, la principale préoccupation est l'avenir de ces personnes déplacées par milliers.
Nous avons reçu des informations selon lesquelles les personnes déplacées pourraient quitter la zone. Je ne connais pas le nombre exact, mais beaucoup de personnes ont été autorisées à se rendre dans des camps de réfugiés avant d'être relogées définitivement.
Mais combien d'entre elles vont demeurer là où elles sont ? 20.000, 50.000, selon certaines ONG. Nous l'ignorons et nous sommes très préoccupés par cette situation. Nous avons offerts à nos amis sri lankais, pas seulement un hôpital de campagne, pas seulement l'aide financière du Royaume-Uni, mais également l'accès de la Croix Rouge internationale, des ONG, des équipes médicales. Celles-ci ont accepté d'intervenir en dehors des zones dangereuses.
Il est très important que nous puissions dire, non seulement aux Français et aux Anglais, mais également au monde entier, qu'il faut aider cette population.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 mai 2009