Texte intégral
Monsieur le Député,
Je suis quelque peu étonné par votre ton, puisqu'il y a quelques mois encore, tout le monde saluait - sur tous les bancs - l'efficacité et les résultats de la Présidence française de l'Union européenne, et ce en France comme à l'étranger. J'en suis l'un des témoins au quotidien.
A l'occasion de cette Présidence française de l'Union européenne, il ne vous a pas échappé, Monsieur le Député, que les réponses à la crise sont venues de la France.
Les solutions proposées par le président de la République ont, petit à petit, été reprises par l'ensemble des pays européens.
Vous m'interrogez sur l'Europe sociale. Qu'est-ce que l'Europe sociale ? Pour nous, c'est l'Europe qui protège ; c'est l'Europe qui nous permet de sauver nos emplois industriels ; c'est l'Europe qui nous permet d'élaborer des politiques publiques pour sauver la filière automobile, par exemple. Notre première action sociale, Monsieur le Député, consiste à préserver les emplois pour les Français. L'Europe qui protège, c'est l'Europe qui permet aux Etats de conserver la maîtrise de la fixation du SMIC ou de la couverture sociale - je n'imagine pas que vous souhaitiez voir l'Europe le faire à notre place.
De nombreuses mesures ont été prises, que nous n'avons pas le temps d'énumérer. Je pense par exemple à la protection des travailleurs qui se trouvent dans des conditions difficiles ou encore à la protection des intérimaires.
Toutes ces mesures ont été prises pendant la Présidence française de l'Union européenne.
Il y eut une autre Présidence française au deuxième semestre de l'an 2000, alors que vous étiez aux responsabilités. J'ai cherché votre bilan social, et je le cherche encore : vous êtes quelque peu disqualifié pour parler d'Europe sociale !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 mai 2009
Je suis quelque peu étonné par votre ton, puisqu'il y a quelques mois encore, tout le monde saluait - sur tous les bancs - l'efficacité et les résultats de la Présidence française de l'Union européenne, et ce en France comme à l'étranger. J'en suis l'un des témoins au quotidien.
A l'occasion de cette Présidence française de l'Union européenne, il ne vous a pas échappé, Monsieur le Député, que les réponses à la crise sont venues de la France.
Les solutions proposées par le président de la République ont, petit à petit, été reprises par l'ensemble des pays européens.
Vous m'interrogez sur l'Europe sociale. Qu'est-ce que l'Europe sociale ? Pour nous, c'est l'Europe qui protège ; c'est l'Europe qui nous permet de sauver nos emplois industriels ; c'est l'Europe qui nous permet d'élaborer des politiques publiques pour sauver la filière automobile, par exemple. Notre première action sociale, Monsieur le Député, consiste à préserver les emplois pour les Français. L'Europe qui protège, c'est l'Europe qui permet aux Etats de conserver la maîtrise de la fixation du SMIC ou de la couverture sociale - je n'imagine pas que vous souhaitiez voir l'Europe le faire à notre place.
De nombreuses mesures ont été prises, que nous n'avons pas le temps d'énumérer. Je pense par exemple à la protection des travailleurs qui se trouvent dans des conditions difficiles ou encore à la protection des intérimaires.
Toutes ces mesures ont été prises pendant la Présidence française de l'Union européenne.
Il y eut une autre Présidence française au deuxième semestre de l'an 2000, alors que vous étiez aux responsabilités. J'ai cherché votre bilan social, et je le cherche encore : vous êtes quelque peu disqualifié pour parler d'Europe sociale !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 mai 2009