Texte intégral
Q - Quels seront les thèmes du G8 développement ?
R - Notre objectif est d'adopter une stratégie commune pour aider le continent africain à faire face à la crise actuelle. J'encouragerai nos partenaires à maintenir, comme nous, leur effort de solidarité via l'aide au développement dite "classique" ; par ailleurs, je proposerai d'aborder la question du développement de façon plus moderne, plus "globale". Cette approche globale est devenue indispensable. Regardez ces trois chiffres : l'aide publique au développement (APD) mondiale représente 120 milliards de dollars, les investissements directs étrangers dans les pays en développement avoisinent les 200 milliards, enfin l'épargne des migrants est évaluée à 240 milliards. Pour sortir des pays de la pauvreté, il existe une myriade d'outils, comme en particulier les financements innovants. Utilisons-les !
Q - Quelles ont été les conclusions du comité interministériel de coopération international et du développement présidé par François Fillon ?
R - Dans un contexte budgétaire difficile, nous avons décidé de maintenir le montant de notre aide publique au développement, à 7,5 milliards d'euros, cette année, et de maintenir l'objectif de la porter à 0,7 % du revenu national d'ici à 2015. En revanche, nous avons décidé de concentrer cet effort sur une zone plus restreinte pour être plus efficaces. 60 % de notre aide budgétaire au développement est destinée à l'Afrique subsaharienne. 14 pays prioritaires, tous dans cette zone, recevront 50 % de nos subventions. A chaque fois, l'aide sera concentrée sur cinq secteurs prioritaires : la santé, l'éducation, le développement durable, la sécurité alimentaire et le soutien au secteur privé. Par ailleurs, la France a décidé, dans le cadre des décisions prises lors du G20 du 2 avril, à Londres, de contribuer à hauteur de 16 milliards à l'augmentation des ressources du FMI et de cofinancer à hauteur de 1 milliard le fonds contre les vulnérabilités de la Banque mondiale.
Q - Vous allez aussi augmenter le nombre de volontaires internationaux...
R - Effectivement, j'ai décidé de tripler le nombre de volontaires internationaux que nous envoyons dans les pays en développement : ils passeront de 4.400 cette année à 15.000 par an en 2012. Cela concernera les jeunes mais également les seniors, qui apportent une expérience très utile à ces pays. Nous créons une plate-forme numérique "France Volontaires" pour centraliser ces recrutements.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 juin 2009
R - Notre objectif est d'adopter une stratégie commune pour aider le continent africain à faire face à la crise actuelle. J'encouragerai nos partenaires à maintenir, comme nous, leur effort de solidarité via l'aide au développement dite "classique" ; par ailleurs, je proposerai d'aborder la question du développement de façon plus moderne, plus "globale". Cette approche globale est devenue indispensable. Regardez ces trois chiffres : l'aide publique au développement (APD) mondiale représente 120 milliards de dollars, les investissements directs étrangers dans les pays en développement avoisinent les 200 milliards, enfin l'épargne des migrants est évaluée à 240 milliards. Pour sortir des pays de la pauvreté, il existe une myriade d'outils, comme en particulier les financements innovants. Utilisons-les !
Q - Quelles ont été les conclusions du comité interministériel de coopération international et du développement présidé par François Fillon ?
R - Dans un contexte budgétaire difficile, nous avons décidé de maintenir le montant de notre aide publique au développement, à 7,5 milliards d'euros, cette année, et de maintenir l'objectif de la porter à 0,7 % du revenu national d'ici à 2015. En revanche, nous avons décidé de concentrer cet effort sur une zone plus restreinte pour être plus efficaces. 60 % de notre aide budgétaire au développement est destinée à l'Afrique subsaharienne. 14 pays prioritaires, tous dans cette zone, recevront 50 % de nos subventions. A chaque fois, l'aide sera concentrée sur cinq secteurs prioritaires : la santé, l'éducation, le développement durable, la sécurité alimentaire et le soutien au secteur privé. Par ailleurs, la France a décidé, dans le cadre des décisions prises lors du G20 du 2 avril, à Londres, de contribuer à hauteur de 16 milliards à l'augmentation des ressources du FMI et de cofinancer à hauteur de 1 milliard le fonds contre les vulnérabilités de la Banque mondiale.
Q - Vous allez aussi augmenter le nombre de volontaires internationaux...
R - Effectivement, j'ai décidé de tripler le nombre de volontaires internationaux que nous envoyons dans les pays en développement : ils passeront de 4.400 cette année à 15.000 par an en 2012. Cela concernera les jeunes mais également les seniors, qui apportent une expérience très utile à ces pays. Nous créons une plate-forme numérique "France Volontaires" pour centraliser ces recrutements.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 juin 2009