Texte intégral
Je vais rapidement vous parler des points discutés aujourd'hui.
Premièrement, l'Islande. Tout le monde est d'accord et nous avons eu beaucoup de contacts avec nos amis islandais. Personne n'a soulevé la moindre objection. Je pense que les pays des Balkans occidentaux qui souhaitent rentrer dans l'Union européenne demeurent eux aussi une de nos priorités. Nous verrons bien comment s'organisent les nouveaux adhérents et l'ouverture de l'Union.
Deuxièmement, la Géorgie. Quelle était la difficulté ? Nous sommes en face d'une équation assez simple : l'ONU n'est plus chargée de l'Abkhazie et l'OSCE n'est plus non plus chargée de l'Ossétie. Il reste les observateurs de l'Union européenne. Il faut maintenir leur mandat de manière à remplir les objectifs contenus dans le plan de règlement qui est toujours discuté à Genève. Il faut se féliciter que ces objectifs soient toujours discutés à Genève. Il faut qu'ils puissent aller de l'autre côté, en Ossétie, et aller également en Abkhazie. Voilà donc le but que nous assignons à ces observateurs, et nous souhaitons que leur mandat soit renouvelé.
Sur le fond, les choses n'ont pas beaucoup avancé, sauf qu'à Genève on poursuit les discussions auxquelles participent les Etats-Unis. Ces discussions ne sont pas destinées à régler le problème immédiatement mais à poser, en permanence, la question de l'indépendance de l'Ossétie et de l'Abkhazie puisque nous ne l'acceptons pas. Je vous rappelle qu'il n'y a pas d'autre pays qui accepte cette indépendance en dehors du Nicaragua. Nous maintenons donc cette pression, il est essentiel de la maintenir.
Troisièmement, la Somalie. La lutte contre la piraterie est sans aucun doute un succès, avec des initiatives de l'Union européenne acceptées par les Nations unies puisqu'il y a deux résolutions qui soutiennent cela.
La situation ne sera toutefois réglée que si le développement de la Somalie, son équilibre et sa stabilité sont assurés. Ils ne le sont pas. Il y a eu un vote, à la suite de l'initiative de Djibouti qui a duré six mois. M. Cheikh Chérif est à la tête d'un gouvernement, mais il y a cinq groupes qui se prononcent contre lui. La situation à Mogadiscio même est extrêmement fragile, dans le périmètre que tiennent les forces gouvernementales appuyées par l'UNISOM, les troupes des Nations unies qui pour la plupart ont été formées par la France d'ailleurs. Comment élargir ce petit périmètre de stabilité ? La France a proposé, et l'Union européenne l'a accepté sur le principe, de participer à la formation de la police et de l'armée. Voilà ce que nous avons fait, et nous avons commencé de le faire dans des conditions difficiles puisque, vous le savez, il y a des otages français. Qui doivent être libérés.
Est-ce que d'autres pays nous soutiennent ? Oui. Nous avons beaucoup parlé avec l'Italie qui va participer à une mission exploratoire, avec les pays africains, avec la Ligue arabe qui devrait également se prononcer, et un certain nombre de pays de la région. On demande aux Américains, aux Italiens, Chypre nous soutient, il y a un certain nombre de pays qui sont d'accord. Mais, sur le terrain, la France seule s'est décidée à faire quelque chose pour le moment, j'espère que cela ne durera pas. Voilà la situation : elle n'est pas simple en termes militaires et elle n'est pas simple en termes politiques puisque l'accord qui donnait de l'espoir au gouvernement provisoire a été rompu par les combats que se livrent les différents groupes armés à Mogadiscio.
Quant à l'Iran, les analyses sont presque convergentes Nous devons tenir la position qui a été une position très légitime et très forte de soutien aux droits de l'Homme, une position non moins forte de dénonciation de la violation des droits de l'Homme et de la répression des manifestations. Nous avons également maintenu les contacts avec les autorités iraniennes, celles avec lesquelles nous étions en contact.
Sur la question nucléaire, nous avons longuement écouté Javier Solana qui nous a donné une première analyse des réponses iraniennes aux sollicitations et aux questions qui étaient posées par l'AIEA et par les 5+1. Il est vrai que nous sommes inquiets et nous travaillerons probablement en septembre, au cours d'une autre séance, sur les sanctions nécessaires ou les sanctions demandées.
Dans tous les cas, que ce soit en Géorgie, en Iran avec les Britanniques, mais également en Somalie, je pense que l'Union européenne joue un rôle tout à fait considérable, qu'elle ne jouait pas il y a encore deux ans.
Q - Sur la Géorgie, vous avez dit que la question de l'extension à des pays tiers n'avait pas été évoquée, mais...
R - Si, elle a été évoquée !
Q - Mais sur le fond, est-ce que l'idée d'inclure des observateurs américains vous semble à terme, et sur le principe, une bonne idée ?
R - Non. Pas tout de suite. Nous en reparlerons en septembre mais la question ne se pose pas aujourd'hui. La question qui se pose aujourd'hui, c'est de renforcer éventuellement la mission de l'Union européenne et de maintenir le mandat pour un an supplémentaire. Vous savez, les Américains négocient à Genève, ils sont avec nous. On peut dire que c'est très lent, bien sûr, mais il y a une forme de pacte de non-agression qui s'installe. En août dernier, l'Union européenne a agi seule et, franchement, je crois qu'elle a bien agi.
R - Pierre Lellouche - Disons qu'au moment difficile il n'y avait pas d'Américains.
R - Oui. Mais c'était dans une période difficile pour les Américains, il y avait notamment les élections.
Q - Est-ce que ce n'est pas une bonne idée d'avoir des observateurs de l'autre côté ?
R - Bien-sûr ! Mais vous savez, c'est l'idée depuis longtemps. Croyez-vous qu'avec des Américains cela changerait quelque chose ? Nous n'en sommes pas sûrs. Pour le moment, les observateurs de l'Union européenne sont les seuls maintenus, les autres n'ayant pas été acceptés. Je crois que c'est bien comme cela. Ils ont établi sur le terrain un certain nombre de zones où les contacts sont bons. Finalement, en un an, ils se sont imposés comme des acteurs majeurs. De plus, il y a une situation intérieure en Géorgie - que Pierre connaît bien - que nous reconnaissons comme fragile, même si M. Saakachvili s'est imposé. Finalement, l'opposition après avoir manifesté, après avoir proposé un certain nombre d'alternatives, n'a pas été écoutée. M. Saakachvili est donc là jusqu'en 2011.
Q - Qu'attendent les Européens pour passer de l'autre côté ?
R - Nous faisons des propositions tous les jours ! Nous établissons des contacts. Et c'est là, à chaque fois, qu'il y a non pas seulement des incidents mais aussi des rencontres. Nous essayons, et un jour nous y parviendrons, il faut passer de l'autre côté.
Q - Mais est-ce que pour vous l'élargissement éventuel aux Américains et aux Turcs ne sera possible qu'à partir du moment où les observateurs passent de l'autre côté ?
R - Nous n'avons pas dit cela. C'est un combat quotidien, c'est vraiment une pression qui s'exerce. Nous n'avons pas posé cela comme un élément de la discussion, nous ne l'avons pas dit comme cela. Nous poserons la question de l'élargissement éventuel à partir de la prochaine réunion. Nous verrons bien si cela s'impose, mais nous voulons d'abord le renouvellement de la force de l'Union européenne.
Q - Les discussions sur l'élargissement de la force peuvent donc intervenir avant même que les observateurs européens...
R - Que voulez-vous dire par "peuvent intervenir" ? Cela a été discuté ce matin ! Mais cela n'a vraiment pas été le noeud de la discussion sur la Géorgie, pas du tout. Ce que nous avons constaté, c'est évidemment le chaos de la situation, nous ne sommes pas naïfs, mais, en même temps, c'est un succès. Cela aurait pu être bien pire. Si nous n'avions pas réagi si vite, comme l'a fait la Présidence française de l'Union européenne avec, je crois, une certaine détermination, si le président Sarkozy n'avait pas été là, si nous n'avions pas discuté avec M. Poutine et M. Medvedev, où en serions-nous ? Je peux vous dire, pour être allé tout de suite sur la route entre Gori et Tbilissi, qu'il n'y avait pas un obstacle. La route était ouverte, il n'y avait pas un check point et les chars étaient là. Je pense donc que c'est une affaire de l'Union européenne.
Q - Sur la candidature islandaise, le ministre finlandais disait qu'on pourrait avoir un avis de la Commission avant la fin de l'année. Est-ce que le calendrier vous semble trop précipité ?
R - Pas du tout. Nous avons juste fait remarquer que cela serait certainement une erreur politique de donner l'impression que nous nous intéressons désormais seulement au cas de l'Islande au détriment de ceux qui dans les Balkans attendent depuis longtemps, avec des difficultés locales que je ne sous-estime pas pour autant. Pierre est responsable de ces sujets. Il y a entre la Slovénie et la Croatie des difficultés qui ne tiennent vraiment pas à l'Union européenne. Mais personne n'a refusé de voir l'Islande dans l'Union européenne.
R - Pierre Lellouche - L'idée c'est 1 : pas d'élargissement tant que le Traité de Lisbonne n'est pas en application. Et 2 : l'Islande oui, mais il y a tous les autres, qui sont déjà en lice, qui ont leur propre calendrier et qu'il ne faudrait pas négliger, dont l'Albanie. Il y a eu consensus ce matin, et c'est très important : dans les Balkans, il y a quand même plusieurs foyers qui sont inquiétants et qu'il faut gérer. Je serai en Islande mercredi prochain et je rappellerai la ligne du président de la République et de la France.
R - Il est vrai que dans le cas de l'Islande 80 % des paramètres d'adhésion ont été acceptés depuis longtemps dans le cadre de l'AELE.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 août 2009
Premièrement, l'Islande. Tout le monde est d'accord et nous avons eu beaucoup de contacts avec nos amis islandais. Personne n'a soulevé la moindre objection. Je pense que les pays des Balkans occidentaux qui souhaitent rentrer dans l'Union européenne demeurent eux aussi une de nos priorités. Nous verrons bien comment s'organisent les nouveaux adhérents et l'ouverture de l'Union.
Deuxièmement, la Géorgie. Quelle était la difficulté ? Nous sommes en face d'une équation assez simple : l'ONU n'est plus chargée de l'Abkhazie et l'OSCE n'est plus non plus chargée de l'Ossétie. Il reste les observateurs de l'Union européenne. Il faut maintenir leur mandat de manière à remplir les objectifs contenus dans le plan de règlement qui est toujours discuté à Genève. Il faut se féliciter que ces objectifs soient toujours discutés à Genève. Il faut qu'ils puissent aller de l'autre côté, en Ossétie, et aller également en Abkhazie. Voilà donc le but que nous assignons à ces observateurs, et nous souhaitons que leur mandat soit renouvelé.
Sur le fond, les choses n'ont pas beaucoup avancé, sauf qu'à Genève on poursuit les discussions auxquelles participent les Etats-Unis. Ces discussions ne sont pas destinées à régler le problème immédiatement mais à poser, en permanence, la question de l'indépendance de l'Ossétie et de l'Abkhazie puisque nous ne l'acceptons pas. Je vous rappelle qu'il n'y a pas d'autre pays qui accepte cette indépendance en dehors du Nicaragua. Nous maintenons donc cette pression, il est essentiel de la maintenir.
Troisièmement, la Somalie. La lutte contre la piraterie est sans aucun doute un succès, avec des initiatives de l'Union européenne acceptées par les Nations unies puisqu'il y a deux résolutions qui soutiennent cela.
La situation ne sera toutefois réglée que si le développement de la Somalie, son équilibre et sa stabilité sont assurés. Ils ne le sont pas. Il y a eu un vote, à la suite de l'initiative de Djibouti qui a duré six mois. M. Cheikh Chérif est à la tête d'un gouvernement, mais il y a cinq groupes qui se prononcent contre lui. La situation à Mogadiscio même est extrêmement fragile, dans le périmètre que tiennent les forces gouvernementales appuyées par l'UNISOM, les troupes des Nations unies qui pour la plupart ont été formées par la France d'ailleurs. Comment élargir ce petit périmètre de stabilité ? La France a proposé, et l'Union européenne l'a accepté sur le principe, de participer à la formation de la police et de l'armée. Voilà ce que nous avons fait, et nous avons commencé de le faire dans des conditions difficiles puisque, vous le savez, il y a des otages français. Qui doivent être libérés.
Est-ce que d'autres pays nous soutiennent ? Oui. Nous avons beaucoup parlé avec l'Italie qui va participer à une mission exploratoire, avec les pays africains, avec la Ligue arabe qui devrait également se prononcer, et un certain nombre de pays de la région. On demande aux Américains, aux Italiens, Chypre nous soutient, il y a un certain nombre de pays qui sont d'accord. Mais, sur le terrain, la France seule s'est décidée à faire quelque chose pour le moment, j'espère que cela ne durera pas. Voilà la situation : elle n'est pas simple en termes militaires et elle n'est pas simple en termes politiques puisque l'accord qui donnait de l'espoir au gouvernement provisoire a été rompu par les combats que se livrent les différents groupes armés à Mogadiscio.
Quant à l'Iran, les analyses sont presque convergentes Nous devons tenir la position qui a été une position très légitime et très forte de soutien aux droits de l'Homme, une position non moins forte de dénonciation de la violation des droits de l'Homme et de la répression des manifestations. Nous avons également maintenu les contacts avec les autorités iraniennes, celles avec lesquelles nous étions en contact.
Sur la question nucléaire, nous avons longuement écouté Javier Solana qui nous a donné une première analyse des réponses iraniennes aux sollicitations et aux questions qui étaient posées par l'AIEA et par les 5+1. Il est vrai que nous sommes inquiets et nous travaillerons probablement en septembre, au cours d'une autre séance, sur les sanctions nécessaires ou les sanctions demandées.
Dans tous les cas, que ce soit en Géorgie, en Iran avec les Britanniques, mais également en Somalie, je pense que l'Union européenne joue un rôle tout à fait considérable, qu'elle ne jouait pas il y a encore deux ans.
Q - Sur la Géorgie, vous avez dit que la question de l'extension à des pays tiers n'avait pas été évoquée, mais...
R - Si, elle a été évoquée !
Q - Mais sur le fond, est-ce que l'idée d'inclure des observateurs américains vous semble à terme, et sur le principe, une bonne idée ?
R - Non. Pas tout de suite. Nous en reparlerons en septembre mais la question ne se pose pas aujourd'hui. La question qui se pose aujourd'hui, c'est de renforcer éventuellement la mission de l'Union européenne et de maintenir le mandat pour un an supplémentaire. Vous savez, les Américains négocient à Genève, ils sont avec nous. On peut dire que c'est très lent, bien sûr, mais il y a une forme de pacte de non-agression qui s'installe. En août dernier, l'Union européenne a agi seule et, franchement, je crois qu'elle a bien agi.
R - Pierre Lellouche - Disons qu'au moment difficile il n'y avait pas d'Américains.
R - Oui. Mais c'était dans une période difficile pour les Américains, il y avait notamment les élections.
Q - Est-ce que ce n'est pas une bonne idée d'avoir des observateurs de l'autre côté ?
R - Bien-sûr ! Mais vous savez, c'est l'idée depuis longtemps. Croyez-vous qu'avec des Américains cela changerait quelque chose ? Nous n'en sommes pas sûrs. Pour le moment, les observateurs de l'Union européenne sont les seuls maintenus, les autres n'ayant pas été acceptés. Je crois que c'est bien comme cela. Ils ont établi sur le terrain un certain nombre de zones où les contacts sont bons. Finalement, en un an, ils se sont imposés comme des acteurs majeurs. De plus, il y a une situation intérieure en Géorgie - que Pierre connaît bien - que nous reconnaissons comme fragile, même si M. Saakachvili s'est imposé. Finalement, l'opposition après avoir manifesté, après avoir proposé un certain nombre d'alternatives, n'a pas été écoutée. M. Saakachvili est donc là jusqu'en 2011.
Q - Qu'attendent les Européens pour passer de l'autre côté ?
R - Nous faisons des propositions tous les jours ! Nous établissons des contacts. Et c'est là, à chaque fois, qu'il y a non pas seulement des incidents mais aussi des rencontres. Nous essayons, et un jour nous y parviendrons, il faut passer de l'autre côté.
Q - Mais est-ce que pour vous l'élargissement éventuel aux Américains et aux Turcs ne sera possible qu'à partir du moment où les observateurs passent de l'autre côté ?
R - Nous n'avons pas dit cela. C'est un combat quotidien, c'est vraiment une pression qui s'exerce. Nous n'avons pas posé cela comme un élément de la discussion, nous ne l'avons pas dit comme cela. Nous poserons la question de l'élargissement éventuel à partir de la prochaine réunion. Nous verrons bien si cela s'impose, mais nous voulons d'abord le renouvellement de la force de l'Union européenne.
Q - Les discussions sur l'élargissement de la force peuvent donc intervenir avant même que les observateurs européens...
R - Que voulez-vous dire par "peuvent intervenir" ? Cela a été discuté ce matin ! Mais cela n'a vraiment pas été le noeud de la discussion sur la Géorgie, pas du tout. Ce que nous avons constaté, c'est évidemment le chaos de la situation, nous ne sommes pas naïfs, mais, en même temps, c'est un succès. Cela aurait pu être bien pire. Si nous n'avions pas réagi si vite, comme l'a fait la Présidence française de l'Union européenne avec, je crois, une certaine détermination, si le président Sarkozy n'avait pas été là, si nous n'avions pas discuté avec M. Poutine et M. Medvedev, où en serions-nous ? Je peux vous dire, pour être allé tout de suite sur la route entre Gori et Tbilissi, qu'il n'y avait pas un obstacle. La route était ouverte, il n'y avait pas un check point et les chars étaient là. Je pense donc que c'est une affaire de l'Union européenne.
Q - Sur la candidature islandaise, le ministre finlandais disait qu'on pourrait avoir un avis de la Commission avant la fin de l'année. Est-ce que le calendrier vous semble trop précipité ?
R - Pas du tout. Nous avons juste fait remarquer que cela serait certainement une erreur politique de donner l'impression que nous nous intéressons désormais seulement au cas de l'Islande au détriment de ceux qui dans les Balkans attendent depuis longtemps, avec des difficultés locales que je ne sous-estime pas pour autant. Pierre est responsable de ces sujets. Il y a entre la Slovénie et la Croatie des difficultés qui ne tiennent vraiment pas à l'Union européenne. Mais personne n'a refusé de voir l'Islande dans l'Union européenne.
R - Pierre Lellouche - L'idée c'est 1 : pas d'élargissement tant que le Traité de Lisbonne n'est pas en application. Et 2 : l'Islande oui, mais il y a tous les autres, qui sont déjà en lice, qui ont leur propre calendrier et qu'il ne faudrait pas négliger, dont l'Albanie. Il y a eu consensus ce matin, et c'est très important : dans les Balkans, il y a quand même plusieurs foyers qui sont inquiétants et qu'il faut gérer. Je serai en Islande mercredi prochain et je rappellerai la ligne du président de la République et de la France.
R - Il est vrai que dans le cas de l'Islande 80 % des paramètres d'adhésion ont été acceptés depuis longtemps dans le cadre de l'AELE.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 août 2009