Texte intégral
Madame le ministre, chère Anne-Marie Idrac,
Chers Collègues Sénateurs des Français établis hors de France,
Mesdames et messieurs les membres de l'Assemblée des Français de l'étranger, qui avez pris place dans cet hémicycle,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec grand plaisir que j'ouvre cette dernière séquence de la 3ème Journée des Français de l'étranger. Aujourd'hui, dans cet hémicycle, je ne préside pas une séance publique : je participe aux travaux. Ce sont deux journalistes de Public Sénat qui vont animer ce débat, Emmanuel Kessler et Sonia Mabrouk, que je salue.
Ce débat est en effet retransmis en direct par la chaîne Public Sénat, et je salue également les téléspectateurs qui nous suivent. Je sais qu'ils sont nombreux, grâce à la TNT qui amène la chaîne du Sénat dans de nombreux foyers.
Pendant une heure et demie, nous allons évoquer les différents aspects de la vie hors de nos frontières, de l'expatriation, proche ou lointaine, pour quelques années ou pour quelques décennies et ceci concerne tous les Français.
Dès mon élection à la présidence du Sénat en octobre dernier, j'ai voulu que notre assemblée, comme elle l'avait fait en 2006 et en 2008 à l'initiative de Christian PONCELET, puisse montrer son attention à cette « France d'outre-frontières » et lui consacre une journée. Loin des yeux, mais pas loin du coeur : malgré leur éloignement géographique, ces compatriotes sont chers au coeur du Sénat.
C'est d'ailleurs une de ses missions constitutionnelles que de les représenter.
Nos compatriotes expatriés sont une richesse et un atout pour notre pays. Dans un monde ouvert et hautement concurrentiel, ils contribuent à la défense et à la promotion des valeurs auxquelles nous sommes attachés, et jouent un rôle dans notre compétitivité économique internationale.
Je m'adresse aussi aux binationaux, à la fois Français de l'étranger et nationaux dans leur pays de résidence. La double nationalité, c'est la chance d'une double culture : non pas une culture de trop, mais une culture de plus ! Ils sont un apport et un enrichissement pour notre culture nationale.
Vu de France, vivre à l'étranger représente parfois une aventure, c'est toujours une expérience passionnante. Mais bien souvent, c'est aussi un défi au quotidien, qui oblige à se remettre en question, à s'adapter à d'autres rythmes, à d'autres formes de pensée, à un autre mode de vie.
C'est sans doute pour cela que les Français qui ont franchi le pas font preuve d'une belle faculté d'adaptation, alliée à une bonne dose d'optimisme. Ce sont des dispositions d'esprit dont nous gagnerions parfois à nous inspirer !
Puisse la rencontre d'aujourd'hui nous faire partager l'énergie des Français de l'étranger, dont débordent par exemple les six portraits vidéos qui vont être présentés dans cette émission. Je salue ces témoins, dont plusieurs ont pu se joindre à nous.
Comme tous les Français de l'étranger, ils sont chez eux au Sénat puisque depuis 60 ans, c'est l'assemblée du Palais du Luxembourg qui assure leur représentation parlementaire.
A partir de 2012, nous allons partager cette mission avec l'Assemblée nationale, évolution qui devrait renforcer la capacité de nos compatriotes de l'étranger à faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics.
Mais la représentation des Français de l'étranger n'est pas seulement une affaire parlementaire. Elle est également assurée par l'Assemblée des Français de l'étranger. Ses membres, réunis à Paris pour leur session plénière, nous font l'amitié de siéger aujourd'hui dans l'hémicycle.
Cette assemblée dynamique vient de se renouveler partiellement en juin dernier, avec des élections dans les zones Afrique et Amériques. Je salue tout particulièrement les membres nouvellement élus : plus de la moitié des élus de juin le sont pour la première fois. La parité a progressé : bravo !
L'AFE est une institution élue au suffrage universel direct, lors d'un scrutin organisé dans les ambassades, les consulats, les centres de vote à l'étranger et même par Internet.
Et oui, les Français de l'étranger sont des pionniers du vote électronique !
Par leur expertise, par leurs initiatives, les membres de l'AFE contribuent à améliorer la situation des Français de l'étranger dans les domaines les plus concrets. Ils représentent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels le ministre des Affaires étrangères, les sénateurs - et demain, les députés - peuvent discuter des difficultés spécifiques des expatriés et apporter des réponses précises aux questions qu'ils se posent.
Les Français établis hors de France sont également représentés au Conseil Économique, Social et Environnemental. Ils y disposent de deux sièges, qui sont d'ailleurs pourvus après consultation de l'AFE. Je veillerai à ce que la réforme en cours du Conseil Economique et Social préserve cette représentation. Deux sièges sur 233, pour plus de deux millions de Français qui constituent une catégorie socioprofessionnelle spécifique, au-delà de son corps de métiers, cela me semble raisonnable et j'ai saisi le Premier Ministre de mon attente et de l'attente des Sénateurs représentant les Français établis hors de France.
La « France de l'étranger » est riche de sa diversité, humaine et professionnelle. C'est un « réseau de métiers » dont les tables rondes de la journée ont montré l'utilité et la grande variété : entrepreneurs, salariés, fonctionnaires, ingénieurs ou restaurateurs, diplomates, conseillers du commerce extérieur de la France, membres des missions économiques, des chambres de commerce internationales, enseignants, volontaires internationaux, personnels civils et militaires engagés dans les opérations internationales de maintien de la paix, etc...
C'est tous ensemble qu'ils constituent la communauté française de leur pays, unie et solidaire.
Je me réjouis donc que pendant un peu plus d'une heure, cette émission nous fasse partager « de l'intérieur » la vie de cette « France de l'extérieur » à laquelle nous devons beaucoup.
A toutes et à tous, bienvenue au Sénat.
Source http://www.senat.fr, le 10 septembre 2009
Chers Collègues Sénateurs des Français établis hors de France,
Mesdames et messieurs les membres de l'Assemblée des Français de l'étranger, qui avez pris place dans cet hémicycle,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec grand plaisir que j'ouvre cette dernière séquence de la 3ème Journée des Français de l'étranger. Aujourd'hui, dans cet hémicycle, je ne préside pas une séance publique : je participe aux travaux. Ce sont deux journalistes de Public Sénat qui vont animer ce débat, Emmanuel Kessler et Sonia Mabrouk, que je salue.
Ce débat est en effet retransmis en direct par la chaîne Public Sénat, et je salue également les téléspectateurs qui nous suivent. Je sais qu'ils sont nombreux, grâce à la TNT qui amène la chaîne du Sénat dans de nombreux foyers.
Pendant une heure et demie, nous allons évoquer les différents aspects de la vie hors de nos frontières, de l'expatriation, proche ou lointaine, pour quelques années ou pour quelques décennies et ceci concerne tous les Français.
Dès mon élection à la présidence du Sénat en octobre dernier, j'ai voulu que notre assemblée, comme elle l'avait fait en 2006 et en 2008 à l'initiative de Christian PONCELET, puisse montrer son attention à cette « France d'outre-frontières » et lui consacre une journée. Loin des yeux, mais pas loin du coeur : malgré leur éloignement géographique, ces compatriotes sont chers au coeur du Sénat.
C'est d'ailleurs une de ses missions constitutionnelles que de les représenter.
Nos compatriotes expatriés sont une richesse et un atout pour notre pays. Dans un monde ouvert et hautement concurrentiel, ils contribuent à la défense et à la promotion des valeurs auxquelles nous sommes attachés, et jouent un rôle dans notre compétitivité économique internationale.
Je m'adresse aussi aux binationaux, à la fois Français de l'étranger et nationaux dans leur pays de résidence. La double nationalité, c'est la chance d'une double culture : non pas une culture de trop, mais une culture de plus ! Ils sont un apport et un enrichissement pour notre culture nationale.
Vu de France, vivre à l'étranger représente parfois une aventure, c'est toujours une expérience passionnante. Mais bien souvent, c'est aussi un défi au quotidien, qui oblige à se remettre en question, à s'adapter à d'autres rythmes, à d'autres formes de pensée, à un autre mode de vie.
C'est sans doute pour cela que les Français qui ont franchi le pas font preuve d'une belle faculté d'adaptation, alliée à une bonne dose d'optimisme. Ce sont des dispositions d'esprit dont nous gagnerions parfois à nous inspirer !
Puisse la rencontre d'aujourd'hui nous faire partager l'énergie des Français de l'étranger, dont débordent par exemple les six portraits vidéos qui vont être présentés dans cette émission. Je salue ces témoins, dont plusieurs ont pu se joindre à nous.
Comme tous les Français de l'étranger, ils sont chez eux au Sénat puisque depuis 60 ans, c'est l'assemblée du Palais du Luxembourg qui assure leur représentation parlementaire.
A partir de 2012, nous allons partager cette mission avec l'Assemblée nationale, évolution qui devrait renforcer la capacité de nos compatriotes de l'étranger à faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics.
Mais la représentation des Français de l'étranger n'est pas seulement une affaire parlementaire. Elle est également assurée par l'Assemblée des Français de l'étranger. Ses membres, réunis à Paris pour leur session plénière, nous font l'amitié de siéger aujourd'hui dans l'hémicycle.
Cette assemblée dynamique vient de se renouveler partiellement en juin dernier, avec des élections dans les zones Afrique et Amériques. Je salue tout particulièrement les membres nouvellement élus : plus de la moitié des élus de juin le sont pour la première fois. La parité a progressé : bravo !
L'AFE est une institution élue au suffrage universel direct, lors d'un scrutin organisé dans les ambassades, les consulats, les centres de vote à l'étranger et même par Internet.
Et oui, les Français de l'étranger sont des pionniers du vote électronique !
Par leur expertise, par leurs initiatives, les membres de l'AFE contribuent à améliorer la situation des Français de l'étranger dans les domaines les plus concrets. Ils représentent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels le ministre des Affaires étrangères, les sénateurs - et demain, les députés - peuvent discuter des difficultés spécifiques des expatriés et apporter des réponses précises aux questions qu'ils se posent.
Les Français établis hors de France sont également représentés au Conseil Économique, Social et Environnemental. Ils y disposent de deux sièges, qui sont d'ailleurs pourvus après consultation de l'AFE. Je veillerai à ce que la réforme en cours du Conseil Economique et Social préserve cette représentation. Deux sièges sur 233, pour plus de deux millions de Français qui constituent une catégorie socioprofessionnelle spécifique, au-delà de son corps de métiers, cela me semble raisonnable et j'ai saisi le Premier Ministre de mon attente et de l'attente des Sénateurs représentant les Français établis hors de France.
La « France de l'étranger » est riche de sa diversité, humaine et professionnelle. C'est un « réseau de métiers » dont les tables rondes de la journée ont montré l'utilité et la grande variété : entrepreneurs, salariés, fonctionnaires, ingénieurs ou restaurateurs, diplomates, conseillers du commerce extérieur de la France, membres des missions économiques, des chambres de commerce internationales, enseignants, volontaires internationaux, personnels civils et militaires engagés dans les opérations internationales de maintien de la paix, etc...
C'est tous ensemble qu'ils constituent la communauté française de leur pays, unie et solidaire.
Je me réjouis donc que pendant un peu plus d'une heure, cette émission nous fasse partager « de l'intérieur » la vie de cette « France de l'extérieur » à laquelle nous devons beaucoup.
A toutes et à tous, bienvenue au Sénat.
Source http://www.senat.fr, le 10 septembre 2009