Texte intégral
Q - La situation en Guinée est-elle en train de se détériorer ?
R - Nous avons décidé de demander à nos ressortissants de quitter la Guinée par mesure de précaution. Parce que nous sommes inquiets de ce qui se passe dans le pays, notamment à Conakry, la capitale. Il y a eu quelques exactions de militaires contre des civils, des actes de vandalisme, des agressions. Des hommes en armes circulent en l'absence de tout contrôle. La sécurité des 2.500 Français vivant sur place est donc remise en cause, même s'il n'y a aucune raison de céder à la panique. Pour l'heure, il s'agit de faits préoccupants, qui restent cependant isolés.
Q - A votre connaissance, des ressortissants français ont-ils été pris à partie ?
R - Non. C'est pour cela qu'il s'agit, pour l'instant, d'une réponse graduée de notre part, d'un encouragement à quitter le pays par les moyens de transports habituels, c'est-à-dire principalement les avions de ligne. Il s'agit d'une recommandation, elle concerne nos ressortissants qui ne sont pas obligés, pour des raisons personnelles ou professionnelles, de rester dans le pays. Nous ne sommes pas dans le cadre d'une évacuation générale, il n'y a aucun plan militaire en ce sens. Mais nous avons mis sur pied une cellule de veille qui étudie la situation heure par heure. Si les choses se dégradent, nous aurons la possibilité d'agir très rapidement.
Q - L'opposition réclame le départ du chef de la junte, Moussa Dadis Camara...
R - Il est clair que le climat général n'est pas bon. Au début de l'année, j'étais à Conakry. Devant moi, Dadis Camara a pris trois engagements : nommer un gouvernement civil, convoquer des élections, ne pas participer au scrutin, ni lui, ni aucun membre de la junte. Les deux premières conditions ont été remplies. C'est à partir du moment où Camara a renoncé à laisser rapidement le pouvoir à des non-militaires que la société civile a manifesté et qu'il y a eu le massacre du 28 septembre. Nous continuons à demander fermement à la junte de tenir ses engagements. Ce qui revient à dire que Dadis Camara doit s'engager à quitter le pouvoir.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2009
R - Nous avons décidé de demander à nos ressortissants de quitter la Guinée par mesure de précaution. Parce que nous sommes inquiets de ce qui se passe dans le pays, notamment à Conakry, la capitale. Il y a eu quelques exactions de militaires contre des civils, des actes de vandalisme, des agressions. Des hommes en armes circulent en l'absence de tout contrôle. La sécurité des 2.500 Français vivant sur place est donc remise en cause, même s'il n'y a aucune raison de céder à la panique. Pour l'heure, il s'agit de faits préoccupants, qui restent cependant isolés.
Q - A votre connaissance, des ressortissants français ont-ils été pris à partie ?
R - Non. C'est pour cela qu'il s'agit, pour l'instant, d'une réponse graduée de notre part, d'un encouragement à quitter le pays par les moyens de transports habituels, c'est-à-dire principalement les avions de ligne. Il s'agit d'une recommandation, elle concerne nos ressortissants qui ne sont pas obligés, pour des raisons personnelles ou professionnelles, de rester dans le pays. Nous ne sommes pas dans le cadre d'une évacuation générale, il n'y a aucun plan militaire en ce sens. Mais nous avons mis sur pied une cellule de veille qui étudie la situation heure par heure. Si les choses se dégradent, nous aurons la possibilité d'agir très rapidement.
Q - L'opposition réclame le départ du chef de la junte, Moussa Dadis Camara...
R - Il est clair que le climat général n'est pas bon. Au début de l'année, j'étais à Conakry. Devant moi, Dadis Camara a pris trois engagements : nommer un gouvernement civil, convoquer des élections, ne pas participer au scrutin, ni lui, ni aucun membre de la junte. Les deux premières conditions ont été remplies. C'est à partir du moment où Camara a renoncé à laisser rapidement le pouvoir à des non-militaires que la société civile a manifesté et qu'il y a eu le massacre du 28 septembre. Nous continuons à demander fermement à la junte de tenir ses engagements. Ce qui revient à dire que Dadis Camara doit s'engager à quitter le pouvoir.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2009