Texte intégral
J.-P. Elkabbach.- Votre job c'est de voyager à travers l'Europe, et partout où vous passez vous lancez une grenade. Par exemple, hier, à Londres, vous avez allumé D. Cameron et les conservateurs eurosceptiques, en les traitant, dit le Guardian, de "pathétiques". Je sais bien qu'après vous avez retiré vos propos, vous avez changé d'avis, mais...
Mais en anglais ça veut dire "triste" Je suis triste que les Anglais disparaissent de l'écran radar, avec une logique très, très, très antieuropéenne. Ils nous demandent de rouvrir le Traité qu'on vient à peine de finir au bout de quinze ans de travail ! On leur a dit gentiment : non, on ne veut pas rouvrir le Traité !
C'est bien de dire ce que vous avez sur le coeur.
Oui, c'est ma façon de faire de la politique. Alors des fois, c'est... En l'occurrence, sur le fond, le président de la République a dit hier, avec pas mal d'ironie d'ailleurs, qu'il était "content que les Anglais renoncent à ce référendum", maintenant que le président Klaus a signé, et que...
C'est-à-dire le Tchèque. Mais ça veut dire : touche pas à mon Traité ou à notre Traité de Lisbonne, on ne le renégociera pas ?
En grâce, non, quinze ans, quinze ans de discussions, de référendums, de traités ! Et au fil des années, on a parlé surtout des institutions, on a perdu nos électeurs au passage, les Européens attendent qu'on fasse quelque chose avec ce Traité.
Mais vos propos font du bruit à Londres, il parait que vous vous mêlez même de leur campagne électorale !
Non, je voudrais vraiment que... D'abord, on va travailler avec tout le monde, le peuple anglais élira qui il voudra. Ce serait dommage pour l'Europe que l'Angleterre se marginalise comme ils ont marginalisé leur groupe conservateur au Parlement européen, ils sont sortis du PPE, et du coup, ils n'ont plus de voix au Parlement européen, voilà tout ce que j'ai dit.
Donc, vous répétez ce que vous avez dit au Guardian ?
Sur le fond, oui.
Vous ne rectifiez pas vos propos ? Parce qu'on s'est dit : aujourd'hui il y a le tango, hip-hop, il y a la danse Lellouche, on fait un pas en avant et deux en arrière. Ce n'est pas ça ?
Non, non, non ! Sur le fond, l'analyse est la même et elle est partagée par toutes les capitales européennes, tout le monde a besoin de l'Angleterre et on est tristes de voir une Angleterre qui s'enfonce dans l'euroscepticisme, voilà ce qu'on dit.
Lundi, c'est Berlin à Paris, Berlin place de la Concorde, à Paris. Vingt ans après, c'est l'hommage de la France au peuple allemand, surtout de l'Est, et ça c'est votre idée ?
C'est l'idée que j'ai eue après ma nomination, parce que j'avais le souvenir de ce qui s'est passé il y a vingt ans, au moment où l'Allemagne allait vers la liberté, on ne peut pas dire que c'était l'enthousiasme du côté de Paris et de Londres, surtout de Londres.
Vous étiez où ce jour-là ?
J'étais le conseiller diplomatique de J. Chirac, donc dans l'opposition, et je dois dire que je n'ai pas compris à l'époque pourquoi le président de la République de l'époque était aussi froid, F. Mitterrand.
Tous les dirigeants politiques...
Il est allé ensuite voir Gorbatchev...
A Kiev...
Et puis ensuite, il est allé, le 21 décembre, donc presque deux mois après, à Berlin-Est. D'ailleurs, j'ai lu ce matin dans Le Figaro comment A. Merkel aujourd'hui dit avoir vécu cette visite. Donc ce que j'ai voulu faire...
Elle peut se tromper aussi A. Merkel...
...et je suis heureux que le Président et le Gouvernement aient accepté l'idée, c'est d'envoyer un geste fort, émotionnel, aux Allemands en leur disant : votre fête de la liberté, c'est notre fête. Et ce rendez-vous aujourd'hui, vingt ans après, il faut que ce soit un rendez-vous partagé entre le peuple allemand et le peuple français, et ils vont le faire par le biais de la télévision.
Et lundi, Place de la Concorde, nous verrons donc une trentaine de minutes d'images de souffrance et de larmes lors de la naissance du Mur, et puis quand il est tombé, de joie et d'espoir...
On verra aussi un hommage à Rostropovitch...
Oui, parce qu'il y est allé...
Je trouve ça très beau. On verra même arriver à la fin, de façon très symbolique, la Porte de Brandebourg en pleine Place de la Concorde, et cela va être absolument magique. Ces images seront transmises par le biais de nos télévisions, des deux côtés, dans les foyers allemands et dans les foyers français. Donc on va croiser la fête de Berlin, où vous serez monsieur Elkkabach, avec le président de la République et d'autres chefs d'Etat. Donc il y aura les fêtes...
C'est Europe 1 qui y sera.
Europe 1 y sera...
Moi aussi, mais Europe 1.
Il y aura plein de Français à Berlin, et plein de Français à Paris. Il y aura aussi mon collègue allemand, le Premier ministre français sera sur la Place de la Concorde.
Il faut se souvenir de ce qu'était cette époque : le 9 novembre 1989, c'est un jour qui avait commencé comme un jour banal, tout à fait banal, et ce matin-là, R. Dumas était l'invité d'Europe 1, il n'y croyait pas encore...
[Extrait de l'interview de R. Dumas du 9 novembre 1989 - archives Europe 1] R. Dumas : Il faut se dire que les choses vont si vite, si vite, qu'on a peine à suivre. J.-P. Elkabbach : Mais par exemple, est-ce que le Mur de Berlin va être détruit, peut être détruit ? Est-ce que, quand vous parlez avec les Soviétiques, etc., vous pensez que c'est une perspective envisageable ? R. Dumas : Je crois en effet que le mouvement de démocratisation et de libéralisation dans les Pays de l'Est est si fort, que notre génération, ma génération pourra voir un jour la démolition du Mur de Berlin.
Question : "Un jour", c'était le matin du 9 novembre, et en effet...
En tout cas, quelle prescience...
...Les évènements se sont accélérés.
...Quelle prescience dans votre question, comme toujours !
On avait posé d'ailleurs la même question à Gorbatchev en juillet 1989, et il disait : "ce n'est pas le problème".
Il faut dire que les barbelés étaient ouverts depuis le printemps d'avant, rappelez-vous.
Avant la chute. De l'autre côté, les Allemands protestaient avec une clameur, comme un avertissement, on l'a entendu, "wir sind das Volk !", "nous sommes le peuple". Et puis, assez vite, après la chute, "wir sind ein Volk", "nous sommes un peuple" -, c'est-à-dire qu'il y avait le besoin, par les Allemands, de la réunification. Mais tout le monde en avait peur ici, dans toute l'Europe.
Pas le peuple, pas le peuple. Ce qui est passionnant, j'ai regardé les sondages français d'il y a vingt ans, le peuple français, à 70 %, était pour la réunification. Ce qui s'est passé c'est qu'une partie de ses dirigeants, surtout ceux qui étaient nés avant-Guerre, qui avaient leur vie avant-Guerre, qui avaient vu la Guerre, qui avaient vu l'Allemagne nazie, ont eu peur. Et même la presse de gauche titrait : "Attention à la grande Allemagne !". Et donc, on est passés dans cette époque, soit à la peur de la neutralisation de ce qu'on appelait "la finlandisation", pendant l'affaire des euromissiles, au début des années 80, soit la peur de la grande Allemagne. Ce qui est merveilleux aujourd'hui, c'est que tous les jeunes qui sont nés depuis vingt ans, tout ça c'est...
Ils ne savent pas qu'on est mort de chaque côté du Mur, parce qu'on a voulu traverser la rivière Spree. Aujourd'hui, quelles sont les peurs ?
Aujourd'hui, c'est une peur commune, franco-allemande et européenne, d'être absolument balayés par la mondialisation. D'où l'absolue nécessité de faire l'Europe, et cette énergie franco-allemande, elle est aujourd'hui au service de l'Europe. C'est pour ça que j'ai dit à mes amis anglais : mais, ne descendez pas du train, c'est maintenant que ça se passe. La troisième page de l'histoire de l'Europe s'ouvre maintenant. On a les institutions, on vient d'avoir nos institutions, on fête la réunification, maintenant il faut s'occuper de l'Europe dans la mondialisation.
B. Kouchner répète que "le Quai d'Orsay n'a pas d'argent". La mode aujourd'hui c'est de demander "combien ça coûte ?", "combien coûte cette soirée ?", qui va la financer ?
Entièrement le privé. Moi, je n'ai pas demandé un sou à B. Kouchner.
Il paraît que c'est vous qui êtes allé frapper aux portes des mécènes ?
Un par un. Et je remercie d'ailleurs Europe 1, parce que Europe 1 fait tous ces spots gratuitement, donc merci ! Cela va coûter exactement 795.000 euros hors taxes.
Ça vaut la peine.
Oui.
Et ça vaut le symbole de l'histoire.
C'est deux spots télé en prime time et c'est en même temps un magnifique geste en direction de l'Allemagne.
Aujourd'hui, Sarkozy-Merkel, Paris-Berlin ça va. A quand un ministre, comme on le dit, franco-allemand, qui siège aux deux conseils des ministres ?
Peut-être en janvier. Ce sont des idées qui sont examinées par A. Merkel et N. Sarkozy. Mon collègue allemand et moi, qui sera là, mon collègue allemand, sera sur la Place de la Concorde, mon collègue polonais aussi, mais avec l'Allemand, nous travaillons à une série d'idées que nous allons proposer aux chefs d'Etat, et en janvier je pense qu'ils annonceront un certain nombre d'initiatives.
Lundi, tout Europe 1 sera à Berlin, et vous, vous allez tout de suite à Chypre, dynamiter le dernier mur.
Dernier mur en Europe.
Parce qu'il y a d'autres murs ?
Il reste un mur en Palestine, hélas, et un autre à Pyongyang, en Corée du nord.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 6 novembre 2009
Mais en anglais ça veut dire "triste" Je suis triste que les Anglais disparaissent de l'écran radar, avec une logique très, très, très antieuropéenne. Ils nous demandent de rouvrir le Traité qu'on vient à peine de finir au bout de quinze ans de travail ! On leur a dit gentiment : non, on ne veut pas rouvrir le Traité !
C'est bien de dire ce que vous avez sur le coeur.
Oui, c'est ma façon de faire de la politique. Alors des fois, c'est... En l'occurrence, sur le fond, le président de la République a dit hier, avec pas mal d'ironie d'ailleurs, qu'il était "content que les Anglais renoncent à ce référendum", maintenant que le président Klaus a signé, et que...
C'est-à-dire le Tchèque. Mais ça veut dire : touche pas à mon Traité ou à notre Traité de Lisbonne, on ne le renégociera pas ?
En grâce, non, quinze ans, quinze ans de discussions, de référendums, de traités ! Et au fil des années, on a parlé surtout des institutions, on a perdu nos électeurs au passage, les Européens attendent qu'on fasse quelque chose avec ce Traité.
Mais vos propos font du bruit à Londres, il parait que vous vous mêlez même de leur campagne électorale !
Non, je voudrais vraiment que... D'abord, on va travailler avec tout le monde, le peuple anglais élira qui il voudra. Ce serait dommage pour l'Europe que l'Angleterre se marginalise comme ils ont marginalisé leur groupe conservateur au Parlement européen, ils sont sortis du PPE, et du coup, ils n'ont plus de voix au Parlement européen, voilà tout ce que j'ai dit.
Donc, vous répétez ce que vous avez dit au Guardian ?
Sur le fond, oui.
Vous ne rectifiez pas vos propos ? Parce qu'on s'est dit : aujourd'hui il y a le tango, hip-hop, il y a la danse Lellouche, on fait un pas en avant et deux en arrière. Ce n'est pas ça ?
Non, non, non ! Sur le fond, l'analyse est la même et elle est partagée par toutes les capitales européennes, tout le monde a besoin de l'Angleterre et on est tristes de voir une Angleterre qui s'enfonce dans l'euroscepticisme, voilà ce qu'on dit.
Lundi, c'est Berlin à Paris, Berlin place de la Concorde, à Paris. Vingt ans après, c'est l'hommage de la France au peuple allemand, surtout de l'Est, et ça c'est votre idée ?
C'est l'idée que j'ai eue après ma nomination, parce que j'avais le souvenir de ce qui s'est passé il y a vingt ans, au moment où l'Allemagne allait vers la liberté, on ne peut pas dire que c'était l'enthousiasme du côté de Paris et de Londres, surtout de Londres.
Vous étiez où ce jour-là ?
J'étais le conseiller diplomatique de J. Chirac, donc dans l'opposition, et je dois dire que je n'ai pas compris à l'époque pourquoi le président de la République de l'époque était aussi froid, F. Mitterrand.
Tous les dirigeants politiques...
Il est allé ensuite voir Gorbatchev...
A Kiev...
Et puis ensuite, il est allé, le 21 décembre, donc presque deux mois après, à Berlin-Est. D'ailleurs, j'ai lu ce matin dans Le Figaro comment A. Merkel aujourd'hui dit avoir vécu cette visite. Donc ce que j'ai voulu faire...
Elle peut se tromper aussi A. Merkel...
...et je suis heureux que le Président et le Gouvernement aient accepté l'idée, c'est d'envoyer un geste fort, émotionnel, aux Allemands en leur disant : votre fête de la liberté, c'est notre fête. Et ce rendez-vous aujourd'hui, vingt ans après, il faut que ce soit un rendez-vous partagé entre le peuple allemand et le peuple français, et ils vont le faire par le biais de la télévision.
Et lundi, Place de la Concorde, nous verrons donc une trentaine de minutes d'images de souffrance et de larmes lors de la naissance du Mur, et puis quand il est tombé, de joie et d'espoir...
On verra aussi un hommage à Rostropovitch...
Oui, parce qu'il y est allé...
Je trouve ça très beau. On verra même arriver à la fin, de façon très symbolique, la Porte de Brandebourg en pleine Place de la Concorde, et cela va être absolument magique. Ces images seront transmises par le biais de nos télévisions, des deux côtés, dans les foyers allemands et dans les foyers français. Donc on va croiser la fête de Berlin, où vous serez monsieur Elkkabach, avec le président de la République et d'autres chefs d'Etat. Donc il y aura les fêtes...
C'est Europe 1 qui y sera.
Europe 1 y sera...
Moi aussi, mais Europe 1.
Il y aura plein de Français à Berlin, et plein de Français à Paris. Il y aura aussi mon collègue allemand, le Premier ministre français sera sur la Place de la Concorde.
Il faut se souvenir de ce qu'était cette époque : le 9 novembre 1989, c'est un jour qui avait commencé comme un jour banal, tout à fait banal, et ce matin-là, R. Dumas était l'invité d'Europe 1, il n'y croyait pas encore...
[Extrait de l'interview de R. Dumas du 9 novembre 1989 - archives Europe 1] R. Dumas : Il faut se dire que les choses vont si vite, si vite, qu'on a peine à suivre. J.-P. Elkabbach : Mais par exemple, est-ce que le Mur de Berlin va être détruit, peut être détruit ? Est-ce que, quand vous parlez avec les Soviétiques, etc., vous pensez que c'est une perspective envisageable ? R. Dumas : Je crois en effet que le mouvement de démocratisation et de libéralisation dans les Pays de l'Est est si fort, que notre génération, ma génération pourra voir un jour la démolition du Mur de Berlin.
Question : "Un jour", c'était le matin du 9 novembre, et en effet...
En tout cas, quelle prescience...
...Les évènements se sont accélérés.
...Quelle prescience dans votre question, comme toujours !
On avait posé d'ailleurs la même question à Gorbatchev en juillet 1989, et il disait : "ce n'est pas le problème".
Il faut dire que les barbelés étaient ouverts depuis le printemps d'avant, rappelez-vous.
Avant la chute. De l'autre côté, les Allemands protestaient avec une clameur, comme un avertissement, on l'a entendu, "wir sind das Volk !", "nous sommes le peuple". Et puis, assez vite, après la chute, "wir sind ein Volk", "nous sommes un peuple" -, c'est-à-dire qu'il y avait le besoin, par les Allemands, de la réunification. Mais tout le monde en avait peur ici, dans toute l'Europe.
Pas le peuple, pas le peuple. Ce qui est passionnant, j'ai regardé les sondages français d'il y a vingt ans, le peuple français, à 70 %, était pour la réunification. Ce qui s'est passé c'est qu'une partie de ses dirigeants, surtout ceux qui étaient nés avant-Guerre, qui avaient leur vie avant-Guerre, qui avaient vu la Guerre, qui avaient vu l'Allemagne nazie, ont eu peur. Et même la presse de gauche titrait : "Attention à la grande Allemagne !". Et donc, on est passés dans cette époque, soit à la peur de la neutralisation de ce qu'on appelait "la finlandisation", pendant l'affaire des euromissiles, au début des années 80, soit la peur de la grande Allemagne. Ce qui est merveilleux aujourd'hui, c'est que tous les jeunes qui sont nés depuis vingt ans, tout ça c'est...
Ils ne savent pas qu'on est mort de chaque côté du Mur, parce qu'on a voulu traverser la rivière Spree. Aujourd'hui, quelles sont les peurs ?
Aujourd'hui, c'est une peur commune, franco-allemande et européenne, d'être absolument balayés par la mondialisation. D'où l'absolue nécessité de faire l'Europe, et cette énergie franco-allemande, elle est aujourd'hui au service de l'Europe. C'est pour ça que j'ai dit à mes amis anglais : mais, ne descendez pas du train, c'est maintenant que ça se passe. La troisième page de l'histoire de l'Europe s'ouvre maintenant. On a les institutions, on vient d'avoir nos institutions, on fête la réunification, maintenant il faut s'occuper de l'Europe dans la mondialisation.
B. Kouchner répète que "le Quai d'Orsay n'a pas d'argent". La mode aujourd'hui c'est de demander "combien ça coûte ?", "combien coûte cette soirée ?", qui va la financer ?
Entièrement le privé. Moi, je n'ai pas demandé un sou à B. Kouchner.
Il paraît que c'est vous qui êtes allé frapper aux portes des mécènes ?
Un par un. Et je remercie d'ailleurs Europe 1, parce que Europe 1 fait tous ces spots gratuitement, donc merci ! Cela va coûter exactement 795.000 euros hors taxes.
Ça vaut la peine.
Oui.
Et ça vaut le symbole de l'histoire.
C'est deux spots télé en prime time et c'est en même temps un magnifique geste en direction de l'Allemagne.
Aujourd'hui, Sarkozy-Merkel, Paris-Berlin ça va. A quand un ministre, comme on le dit, franco-allemand, qui siège aux deux conseils des ministres ?
Peut-être en janvier. Ce sont des idées qui sont examinées par A. Merkel et N. Sarkozy. Mon collègue allemand et moi, qui sera là, mon collègue allemand, sera sur la Place de la Concorde, mon collègue polonais aussi, mais avec l'Allemand, nous travaillons à une série d'idées que nous allons proposer aux chefs d'Etat, et en janvier je pense qu'ils annonceront un certain nombre d'initiatives.
Lundi, tout Europe 1 sera à Berlin, et vous, vous allez tout de suite à Chypre, dynamiter le dernier mur.
Dernier mur en Europe.
Parce qu'il y a d'autres murs ?
Il reste un mur en Palestine, hélas, et un autre à Pyongyang, en Corée du nord.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 6 novembre 2009