Texte intégral
J.-P. Elkabbach.- Elle est loin mais proche pour l'information, C. Lagarde en direct de Singapour, bonjour.
Bonjour J.-P. Elkabbach.
Quelle heure y est-il ?
Il est un petit peu plus de 3 heures.
Et sans être indiscret, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
Je viens de finir une réunion avec le président d'un grand fonds souverain de Singapour, auquel j'ai expliqué à quel point la France était une économie attractive dans laquelle il faisait bon investir.
Et donc, il peut investir en France sur les ports, dans différents secteurs de l'industrie ?
Oui, c'est exactement ça puisque c'est un fonds souverain qui détient des participations dans des sociétés qui exploitent évidemment le port de Singapour, qui est un très grand port et puis, le port d'Anvers. Et je pense qu'avec la qualité de nos installations portuaires et l'activité très importante qu'on peut avoir sur nos façades maritimes, un opérateur de talent et des investissements étrangers peuvent tout à fait nous aider.
Et que vous a-t-il répondu, ça l'intéresse ou pas ?
Oui, ça l'intéresse, qu'il allait regarder, qu'il était parfaitement informé en particulier de la qualité des ports du Havre et de Marseille.
Alors C. Lagarde, que vous soyez à Singapour ou à Paris, la priorité pour les Français c'est le rythme de l'économie française. Au 3ème trimestre, où en est la croissance ?
Alors au 3ème trimestre, l'économie française est positive, elle a augmenté de 0,3 %. Donc on réédite le même exploit, si j'ose dire, qu'au 2ème trimestre et moi, ça me confirme dans l'idée que notre économie a vraiment pris le tournant de la reprise.
Est-ce que ça veut dire que la Banque De France a peut-être raison de prévoir 0,5 % de croissance pour le 4ème trimestre, et qu'il peut être atteint ou peut-être même dépassé ?
Ecoutez, j'espère qu'on finira l'année sur les chapeaux de roues. Les indices de confiance, les éléments qu'on a aujourd'hui nous permettent de l'espérer et la Banque De France est assez souvent dans les clous.
Quand vous dites sur les chapeaux de roues, c'est-à-dire ?
Ça veut dire un peu mieux que 0,3 %...
Et pour l'année ?
Non, non, non, ça pour l'année, moi je confirme qu'on sera évidemment en négatif parce que vous savez, on a commencé le 1er trimestre avec - 1,5, on ne peut pas comme ça retourner complètement une tendance qui est très marquée par un début d'année.
Donc la meilleure perspective c'est pour 2010 ?
On va entrer en 2010 avec de l'élan, ça c'est certain.
Alors on peut dire que la France est résolument sortie de la récession, est-ce que pour autant, elle est dans une phase solide de redémarrage ?
Deux trimestres d'affilé positifs comme ça, c'est une tendance forte du redémarrage. Et puis, il y a un deuxième chiffre qui me laisse penser qu'on est en période plutôt propice au redémarrage, c'est le chiffre de l'emploi puisqu'on a eu également ce matin le chiffre de l'emploi qui est pratiquement stable. C'est-à-dire qu'au 3ème trimestre, il n'y a eu que 5.000 destructions d'emplois, si j'ose dire. Alors c'est 5.000 de trop, c'est clair, mais on venait de -185.000 au 1er trimestre, -85.000 au 2ème, -5.000 seulement au 3ème. Donc il y a une décélération des destructions d'emplois qui est souvent un signe annonciateur d'une stabilisation de la reprise.
Alors ces chiffres, qui sont, ce matin, positifs et peut-être prometteurs, à quoi sont-ils dus d'abord ? Et est-ce que vous pensez que le plan de relance doit être prolongé et jusqu'à quand ?
Alors le plan de relance, il est impératif qu'il soit prolongé, c'est d'ailleurs la recommandation du Fonds monétaire internationale, de la Commission européenne. Et vous savez que nous avons bâti un plan de relance, dont P. Devedjian assure la direction, autour de deux années : 2009 et 2010. Donc il faut impérativement que nous poursuivions notre plan de relance pendant l'année 2010. Deuxièmement, il faut évidemment que nous continuions les réformes pour que la société française et l'économie française soient bien en mesure de prendre le vent de la croissance toutes voiles tendues, si j'ose dire. Troisièmement, il faut évidemment que l'on s'oriente vers un assainissement de nos finances publiques. Et c'est bien sur les 3 piliers qu'on doit avancer : plan de relance, poursuite des réformes et finances publiques.
J'y reviendrai... C. Lagarde, vous êtes à Singapour, F. Fillon était au Vietnam ; vous partagez si je puis dire l'Asie, d'ailleurs B. Obama aussi, le président de la Banque mondiale est à Singapour. Est-ce que ça veut dire que la reprise viendra de l'Asie ?
Oui, ça il n'y a aucun doute, il n'y a aucun doute. Quand on voit un pays comme la Chine, qui va probablement sortir avec +8 % de croissance en 2009 et de très bonnes perspectives pour 2010, l'ensemble des pays voisins - qu'il s'agisse de Singapour, de l'Indonésie, de la Malaisie - qui vont tourner aussi à de bons taux de croissance, la croissance mondiale, elle va être tirée par l'Asie, il n'y a pas l'ombre d'un doute. C'est pour ça qu'il faut être là et qu'il faut que les entreprises françaises soient présentes à l'Est, comme elles l'ont été à l'Ouest. C'est vraiment ces destinations-là qu'il faut privilégier.
C. Lagarde, à Singapour où vous êtes, c'est une des suites du Sommet de Pittsburgh sans doute, vous avez ou vous allez signer la Convention qui sort ce pays si attractif de la liste grise de l'OCDE sur le secret fiscal et bancaire...
Je viens de signer...
Ah bon !
Je viens de signer à l'instant la 12ème Convention par laquelle Singapour, premièrement s'engage à échanger de l'information fiscale avec la France. Et comme c'est la 12ème, c'est la signature qui fait sortir Singapour de la liste grise et qui le met dans la liste des pays conformes au standard d'échanges d'informations...
Donc à partir d'aujourd'hui, il y a un paradis fiscal en moins dans le monde ?
Exact.
Il faudra le contrôler peut-être parce qu'il attire à la fois les capitaux, les financiers et les bons traders.
Oh ! Ecoutez, il attire en tout cas les entreprises françaises et les Français. Il y a une grande communauté française ici à Singapour, il y a plus 25.000 Français ici, il y a un lycée français très actif et beaucoup, beaucoup d'entreprises qui sont implantées ici.
Vous avez dit 12 pays. Les Suisses sont en ce moment réfractaires, ils veulent un référendum constitutionnel contre le secret bancaire. Est-ce que ce serait un mauvais coup ?
Ça serait l'application de leur droit. Rappelons un instant les faits : le gouvernement fédéral suisse a signé avec un certain nombre de pays, notamment avec la France, une convention permettant d'échanger l'information et interdisant au gouvernement fédéral suisse d'invoquer le secret bancaire suisse pour refuser de l'information.
Ce serait un mauvais coup ?
Si le résultat du référendum était hostile à la ratification de cet accord, je crois que ça ne serait pas une bonne affaire pour la transparence internationale et pour la bonne santé de la finance.
C. Lagarde, vous en avez parlé, la Commission de Bruxelles renouvelle avec insistance la demande à la France de revenir aux 3 % de Maastricht d'ici à 2013. E. Woerth et vous, vous répétez que ce n'est pas possible. Quel nouveau délai réclamez-vous ?
Ah ! J.-P. Elkabbach, ça c'est un vrai débat de fond que j'ai avec la Commission, que je continuerai d'avoir. Pourquoi ? Parce que notre pays est déterminé à assainir ses finances publiques, il n'y a aucune équivoque là-dessus...
Mais quel délai vous voulez ?
Il faut qu'on réduise un peu la dette de manière régulière et il faut qu'on revienne à un déficit qui soit compatible avec de bonnes finances, c'est-à-dire en dessous de 3 %. Mais comme on est sérieux, moi je dis à la Commission : on ne peut pas à la fois couper les déficits et continuer le plan de relance, il faut être un peu réaliste. Donc ma proposition c'est : continuons la relance pendant 2010, entrons dans un chemin vertueux d'assainissement de nos finances publiques et, pour ce faire, fixons-nous un horizon qui soit réaliste.
Lequel ?
Et pour moi l'horizon réaliste, c'est 2014. Alors dans ma discussion avec la Commission, la Commission accepte de dire : selon les circonstances économiques. Alors c'est vrai que si on a une croissance phénoménale, on pourra y arriver en 2013, mais si on a une croissance un peu molle, ça me paraît très irréaliste et moi je veux prendre des engagements dont je sais qu'on pourra les tenir.
C. Lagarde, vous rencontrez souvent vos collègues européens pour préparer ensemble des initiatives de sortie de crise. Ce serait bien que la rumeur ait raison : votre nomination à la présidence de l'Eurogroupe, si je lis La Tribune. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Ecoutez, moi je n'ai pas lu La Tribune ce matin, ce n'est pas à l'ordre du jour. Et puis ça me paraît un peu tôt de l'évoquer parce que de toute façon, ça ne sera pas avant le 1er décembre qu'on pourra commencer à en parler.
Mais vous dites oui ou non si c'était la perspective ?
Je n'en sais absolument rien et puis je commencerai d'abord par en parler au Premier ministre et au président de la République, parce que ce sont des rôles et des représentations et un leadership européens dont il faut que « les patrons » soient d'accord.
Merci à vous, vous étiez en direct avec nous de Singapour.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 13 novembre 2009
Bonjour J.-P. Elkabbach.
Quelle heure y est-il ?
Il est un petit peu plus de 3 heures.
Et sans être indiscret, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
Je viens de finir une réunion avec le président d'un grand fonds souverain de Singapour, auquel j'ai expliqué à quel point la France était une économie attractive dans laquelle il faisait bon investir.
Et donc, il peut investir en France sur les ports, dans différents secteurs de l'industrie ?
Oui, c'est exactement ça puisque c'est un fonds souverain qui détient des participations dans des sociétés qui exploitent évidemment le port de Singapour, qui est un très grand port et puis, le port d'Anvers. Et je pense qu'avec la qualité de nos installations portuaires et l'activité très importante qu'on peut avoir sur nos façades maritimes, un opérateur de talent et des investissements étrangers peuvent tout à fait nous aider.
Et que vous a-t-il répondu, ça l'intéresse ou pas ?
Oui, ça l'intéresse, qu'il allait regarder, qu'il était parfaitement informé en particulier de la qualité des ports du Havre et de Marseille.
Alors C. Lagarde, que vous soyez à Singapour ou à Paris, la priorité pour les Français c'est le rythme de l'économie française. Au 3ème trimestre, où en est la croissance ?
Alors au 3ème trimestre, l'économie française est positive, elle a augmenté de 0,3 %. Donc on réédite le même exploit, si j'ose dire, qu'au 2ème trimestre et moi, ça me confirme dans l'idée que notre économie a vraiment pris le tournant de la reprise.
Est-ce que ça veut dire que la Banque De France a peut-être raison de prévoir 0,5 % de croissance pour le 4ème trimestre, et qu'il peut être atteint ou peut-être même dépassé ?
Ecoutez, j'espère qu'on finira l'année sur les chapeaux de roues. Les indices de confiance, les éléments qu'on a aujourd'hui nous permettent de l'espérer et la Banque De France est assez souvent dans les clous.
Quand vous dites sur les chapeaux de roues, c'est-à-dire ?
Ça veut dire un peu mieux que 0,3 %...
Et pour l'année ?
Non, non, non, ça pour l'année, moi je confirme qu'on sera évidemment en négatif parce que vous savez, on a commencé le 1er trimestre avec - 1,5, on ne peut pas comme ça retourner complètement une tendance qui est très marquée par un début d'année.
Donc la meilleure perspective c'est pour 2010 ?
On va entrer en 2010 avec de l'élan, ça c'est certain.
Alors on peut dire que la France est résolument sortie de la récession, est-ce que pour autant, elle est dans une phase solide de redémarrage ?
Deux trimestres d'affilé positifs comme ça, c'est une tendance forte du redémarrage. Et puis, il y a un deuxième chiffre qui me laisse penser qu'on est en période plutôt propice au redémarrage, c'est le chiffre de l'emploi puisqu'on a eu également ce matin le chiffre de l'emploi qui est pratiquement stable. C'est-à-dire qu'au 3ème trimestre, il n'y a eu que 5.000 destructions d'emplois, si j'ose dire. Alors c'est 5.000 de trop, c'est clair, mais on venait de -185.000 au 1er trimestre, -85.000 au 2ème, -5.000 seulement au 3ème. Donc il y a une décélération des destructions d'emplois qui est souvent un signe annonciateur d'une stabilisation de la reprise.
Alors ces chiffres, qui sont, ce matin, positifs et peut-être prometteurs, à quoi sont-ils dus d'abord ? Et est-ce que vous pensez que le plan de relance doit être prolongé et jusqu'à quand ?
Alors le plan de relance, il est impératif qu'il soit prolongé, c'est d'ailleurs la recommandation du Fonds monétaire internationale, de la Commission européenne. Et vous savez que nous avons bâti un plan de relance, dont P. Devedjian assure la direction, autour de deux années : 2009 et 2010. Donc il faut impérativement que nous poursuivions notre plan de relance pendant l'année 2010. Deuxièmement, il faut évidemment que nous continuions les réformes pour que la société française et l'économie française soient bien en mesure de prendre le vent de la croissance toutes voiles tendues, si j'ose dire. Troisièmement, il faut évidemment que l'on s'oriente vers un assainissement de nos finances publiques. Et c'est bien sur les 3 piliers qu'on doit avancer : plan de relance, poursuite des réformes et finances publiques.
J'y reviendrai... C. Lagarde, vous êtes à Singapour, F. Fillon était au Vietnam ; vous partagez si je puis dire l'Asie, d'ailleurs B. Obama aussi, le président de la Banque mondiale est à Singapour. Est-ce que ça veut dire que la reprise viendra de l'Asie ?
Oui, ça il n'y a aucun doute, il n'y a aucun doute. Quand on voit un pays comme la Chine, qui va probablement sortir avec +8 % de croissance en 2009 et de très bonnes perspectives pour 2010, l'ensemble des pays voisins - qu'il s'agisse de Singapour, de l'Indonésie, de la Malaisie - qui vont tourner aussi à de bons taux de croissance, la croissance mondiale, elle va être tirée par l'Asie, il n'y a pas l'ombre d'un doute. C'est pour ça qu'il faut être là et qu'il faut que les entreprises françaises soient présentes à l'Est, comme elles l'ont été à l'Ouest. C'est vraiment ces destinations-là qu'il faut privilégier.
C. Lagarde, à Singapour où vous êtes, c'est une des suites du Sommet de Pittsburgh sans doute, vous avez ou vous allez signer la Convention qui sort ce pays si attractif de la liste grise de l'OCDE sur le secret fiscal et bancaire...
Je viens de signer...
Ah bon !
Je viens de signer à l'instant la 12ème Convention par laquelle Singapour, premièrement s'engage à échanger de l'information fiscale avec la France. Et comme c'est la 12ème, c'est la signature qui fait sortir Singapour de la liste grise et qui le met dans la liste des pays conformes au standard d'échanges d'informations...
Donc à partir d'aujourd'hui, il y a un paradis fiscal en moins dans le monde ?
Exact.
Il faudra le contrôler peut-être parce qu'il attire à la fois les capitaux, les financiers et les bons traders.
Oh ! Ecoutez, il attire en tout cas les entreprises françaises et les Français. Il y a une grande communauté française ici à Singapour, il y a plus 25.000 Français ici, il y a un lycée français très actif et beaucoup, beaucoup d'entreprises qui sont implantées ici.
Vous avez dit 12 pays. Les Suisses sont en ce moment réfractaires, ils veulent un référendum constitutionnel contre le secret bancaire. Est-ce que ce serait un mauvais coup ?
Ça serait l'application de leur droit. Rappelons un instant les faits : le gouvernement fédéral suisse a signé avec un certain nombre de pays, notamment avec la France, une convention permettant d'échanger l'information et interdisant au gouvernement fédéral suisse d'invoquer le secret bancaire suisse pour refuser de l'information.
Ce serait un mauvais coup ?
Si le résultat du référendum était hostile à la ratification de cet accord, je crois que ça ne serait pas une bonne affaire pour la transparence internationale et pour la bonne santé de la finance.
C. Lagarde, vous en avez parlé, la Commission de Bruxelles renouvelle avec insistance la demande à la France de revenir aux 3 % de Maastricht d'ici à 2013. E. Woerth et vous, vous répétez que ce n'est pas possible. Quel nouveau délai réclamez-vous ?
Ah ! J.-P. Elkabbach, ça c'est un vrai débat de fond que j'ai avec la Commission, que je continuerai d'avoir. Pourquoi ? Parce que notre pays est déterminé à assainir ses finances publiques, il n'y a aucune équivoque là-dessus...
Mais quel délai vous voulez ?
Il faut qu'on réduise un peu la dette de manière régulière et il faut qu'on revienne à un déficit qui soit compatible avec de bonnes finances, c'est-à-dire en dessous de 3 %. Mais comme on est sérieux, moi je dis à la Commission : on ne peut pas à la fois couper les déficits et continuer le plan de relance, il faut être un peu réaliste. Donc ma proposition c'est : continuons la relance pendant 2010, entrons dans un chemin vertueux d'assainissement de nos finances publiques et, pour ce faire, fixons-nous un horizon qui soit réaliste.
Lequel ?
Et pour moi l'horizon réaliste, c'est 2014. Alors dans ma discussion avec la Commission, la Commission accepte de dire : selon les circonstances économiques. Alors c'est vrai que si on a une croissance phénoménale, on pourra y arriver en 2013, mais si on a une croissance un peu molle, ça me paraît très irréaliste et moi je veux prendre des engagements dont je sais qu'on pourra les tenir.
C. Lagarde, vous rencontrez souvent vos collègues européens pour préparer ensemble des initiatives de sortie de crise. Ce serait bien que la rumeur ait raison : votre nomination à la présidence de l'Eurogroupe, si je lis La Tribune. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Ecoutez, moi je n'ai pas lu La Tribune ce matin, ce n'est pas à l'ordre du jour. Et puis ça me paraît un peu tôt de l'évoquer parce que de toute façon, ça ne sera pas avant le 1er décembre qu'on pourra commencer à en parler.
Mais vous dites oui ou non si c'était la perspective ?
Je n'en sais absolument rien et puis je commencerai d'abord par en parler au Premier ministre et au président de la République, parce que ce sont des rôles et des représentations et un leadership européens dont il faut que « les patrons » soient d'accord.
Merci à vous, vous étiez en direct avec nous de Singapour.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 13 novembre 2009