Texte intégral
J.-J. Bourdin.- Merci d'être avec nous, nous sommes avec C. Estrosi, ministre en charge de l'Industrie, maire de Nice ; C. Estrosi, bonjour !
Bonjour !
Merci d'être avec nous ce matin. La cote de popularité de N. Sarkozy est en baisse constante depuis septembre ; pourquoi, selon vous ?
Oh ! Je n'ai pas analysé les raisons réelles. Nous sommes à mi-mandat, nous sommes en cette période de l'automne, au moment où nous sommes au coeur des réformes les plus difficiles...
Parce qu'il fait froid dehors, non ?
Non, j'ai terminé, hier soir, à minuit, sur la première étape de la réforme postale, par exemple. Ce sont des réformes où les Français ont besoin d'être éclairés...
On va y revenir, mais pourquoi est-ce que la cote de population est en baisse, selon vous ?
Eh bien, elle est en baisse, mais elle n'est pas dramatique. Nous voyons que le Président garde un socle qui est particulièrement solide...
39 %.
Et dur. Et nous voyons que le Président garde un taux de confiance qui est énorme.
Mais vous ne répondez pas à la question ; pourquoi est-ce que la cote de popularité de N. Sarkozy est en baisse, selon vous ? Pourquoi ?
90 réformes en deux ans et demi, ça ne s'est jamais vu !
C'est la raison pour laquelle ? Trop de réformes tuent la réforme, tuent la popularité ?
Vous savez, d'un côté, lorsque nous voyons les alternances qui se sont succédées depuis trente ans, on a reproché à chaque fois qu'un gouvernement était en place ou un président de la République en place, qu'il ne respecte pas les engagements qu'il avait pris devant les Français. Et pour la première fois, un président tient ses engagements. On dit "oui, mais ça va trop vite". Eh bien, quelque part nous voyons que notre pays s'est modernisé, nous voyons que tous les chefs d'Etat dans le monde en cette période de crise subissent quelque part une part d'impopularité parce que la crise c'est difficile à gérer...
Pas A. Merkel en tous les cas...
Bah, elle sort d'élections d'une campagne électorale...
C. Estrosi, vous ne répondez pas à ma question ! Pourquoi, selon vous, la cote de popularité de N. Sarkozy baisse depuis septembre ? Pourquoi ?
Parce qu'elle sera meilleure au terme des réformes et que lorsque nous serons sortis des réformes qui permettent à notre pays de se moderniser, et que le président pourra se consacrer à la mise en valeur de ces réformes, à ce qu'elles portent leurs fruits, à ce que nous voyons des chiffres à la hausse, que ce soit dans le domaine de la reprise de l'embauche ou que ce soit dans le domaine de la reprise économique, qui sont des effets produits par les réformes, nous verrons que les choses changeront. C'est normal que dans la vie d'un Gouvernement, quand on est au coeur des réformes et des crises les plus difficiles au plan économique et social, à un moment il y ait forcément une petite impopularité et qu'au terme de cette impopularité, lorsque l'on voit les effets de la reprise... mais le taux de confiance, 39-40 %, selon les instituts de sondage...
Trop de réformes donc ? Ça explique...
...Permettez-moi de vous dire qu'il y a peu de chefs d'Etat qui à mi-mandat ont eu malgré tout une cote de popularité aussi élevée.
Bien, trop de réformes c'est l'explication.
Non, pas trop de réformes, ce n'est pas mon explication. C'est le respect des engagements. Pour la première fois...
Donc c'est votre explication ; respect des engagements ça fait baisser la popularité ?
On juge les choses au terme du mandat, pas à mi-mandat. Si vous m'appelez pour juger à mi-mandat, moi je ne porte pas de jugement à mi-mandat, je le jugerai au terme du mandat...
Vous étiez six ministres, hier, pour porter un jugement et pour dire que finalement tout allait bien, que les réformes étaient engagées et que tout allait bien et que tout irait bien dans la deuxième partie.
Mais non, mais non, je ne dis pas que tout va bien ! Je dis nous tenons le cap et que nous continuons à réformer, que c'est l'engagement qu'on a pris, que nous n'avons pas le droit de trahir devant les Français.
Le grand emprunt, 35 milliards d'euros, c'est un bon chiffre ? C'est A. Juppé qui le propose.
C'est une proposition d'A. Juppé, c'est au président de la République de l'arbitrer.
Vous avez un avis.
Celui-ci a dit entre 25 et 50 milliards, l'avis sera celui que nous aurons à partager autour du président de la République, qui rendra l'arbitrage définitif. Je suis ministre en charge de l'Industrie, bien évidemment...
Et vous êtes concerné, bien sûr.
...Bien évidemment, j'estime que lorsque nous arriverons à un arbitrage qui devrait avoisiner entre 25 et 50 milliards d'euros, pour des sujets comme la fibre optique, comme le véhicule du futur, comme les nanotechnologies, comme les biotechnologies pour les médicaments du futur, qui seront sans doute des sujets industriels majeurs, nous sommes dans une fourchette qui devrait répondre aux ambitions de l'industrie française.
Bien. La Poste, le Sénat a voté votre réforme de La Poste, alors j'ai quelques questions précises : 17 000 points de contact, vous allez garder 17 000 points de contact, c'est bien cela ?
Oui, mais les 17 000 points de contact c'est ce qui garantit...
Sur tout le territoire français.
...D'abord une réforme doit être juste, une réforme doit être équitable, garder le prix unique du timbre sur tout le territoire, conserver 17 000 points de contact, faire en sorte que le service bancaire, le livret A, que la distribution de la presse sur les territoires les plus éloignés et les plus ruraux continue à être garantie en matière de grandes missions de service public. C'était notre engagement. Que La Poste, cette grande institution française reste à 100 % publique, "imprivatisable" - ce néologisme que j'ai utilisé à dessein - c'est ce que j'ai voulu inscrire dans la loi, conformément au préambule de la Constitution de 1946, c'est une chose. Et en même temps, apporter 2,7 milliards d'euros d'argent public pour permettre, alors qu'il y aura l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 2011, à La Poste d'être une grande entreprise qui en matière de logistique, d'utilisation des TGV, des avions pour que dans le domaine des colis postaux, du Chronopost, des communications électroniques, alors que le sac du facteur ne cesse de voir son poids baisser tous les jours, soit une grande entreprise de logistique moderne, c'est cet élan que nous avons donné.
Ça, tout le monde est d'accord pour faire de La Poste une grande entreprise moderne. C. Estrosi, 17 000 points de contact. Moi je me mets à la place de l'usager, 17 000 points de contact ça veut dire combien de bureaux de poste maintenus ?
C'est-à-dire 17 000 points dans notre pays...
Mais points de contact et bureaux de poste sont deux choses bien différentes. Combien de bureaux de poste maintenus ?
C'est l'avenir qui le dira, ce n'est pas la loi qui doit le dire. C'est la discussion qui se fait librement dans le cadre d'une commission départementale entre la Direction départementale de La Poste et l'ensemble des élus locaux. Ce sont les élus locaux eux-mêmes qui souvent disent à La Poste : "je préfère que grâce à mon agent municipal, nous puissions assurer un service public au sein de ma mairie qui garantisse plus d'horaires d'ouverture, un meilleur service où vous m'apportiez une contribution financière qui me permette d'avoir un agent municipal qui d'une part apporte des réponses dans une petite mairie de 30, 40, 50, 110 habitants sur l'état-civil etc., et en même temps un service postal". A d'autres endroits, on réussit à rouvrir des services qui avaient fermé il y a trente ans, une pompe à essence, une épicerie, en même temps que 7 jours/7 on est capable d'y faire ou d'y récupérer une lettre recommandée, c'est ça la souplesse de La Poste telle qu'elle a été instaurée ces dernières années et que nous confortons dans ce texte de loi.
Faut-il réduire les effectifs de La Poste, C. Estrosi ?
Ah non, il faut créer des emplois !
Il faut créer des emplois.
Il faut créer des emplois et en même temps...
La Poste va s'engager à créer des emplois dans les années qui viennent là ? Par exemple, 2010, 2011, une fois la loi passée ?
Imaginez un seul instant que nous ne fassions pas cette loi, ça voudrait dire qu'à partir du 1er janvier 2011, nous serions concurrencés, par exemple, par la Deutsche Post, par la TNT hollandaise ou encore par des groupements d'opérateurs qui en territoire viendraient menacer l'activité postale. Le fait que nous nous modernisions et que nous diversifions nos activités pour conquérir d'autres domaines, comme les communications électroniques ou la logistique, fait que La Poste, qui a aujourd'hui...
Il n'y aura pas donc de suppressions de postes ?
...300 000 salariés...
Oui, 300 000 salariés aujourd'hui...
300 000 salariés, nous allons au contraire monter en puissance...
Il n'y aura pas de suppressions de postes donc ? Vous vous engagez ?
Ces deux dernières années, on a créé près de 8 000 emplois à La Poste.
Vous vous y engagez : il n'y aura pas de suppressions de postes ?
Oui, mais ce qui est important...
Vous vous y engagez, hein, C. Estrosi ? Dites-moi oui !
J.-J. Bourdin...
Oui ou non ?
Oui, je m'y engage, mais ce qui est essentiel, parce que vous parlez des postiers, et je m'engage vis-à-vis des postiers auxquels j'ai garanti dans la loi le régime de retraite qu'ils souhaitaient, les mutuelles de santé qu'ils souhaitaient, ce sont à la fois des salariés de La Poste et des fonctionnaires et nous avons pérennisé leur statut et nous l'avons garanti ad vitam aeternam ; le régime de retraite pour tous ceux qui travaillent à La Poste aujourd'hui, ils savent qu'ils bénéficieront d'un régime lié à l'Ircantec jusqu'au terme de leur vie, c'est ça la réalité. Mais entre nous soit dit, J.-J. Bourdin, la réalité c'est que les Françaises et les Français veulent non seulement préserver cette grande institution qu'est La Poste, mais veulent une amélioration du service public de La Poste et c'est surtout ce que nous garantissons à tous les Français.
C. Estrosi, on va observer une petite pause, 08h43, on va parler industrie, on va parler activités économiques de notre pays. (.../...)
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 novembre 2009
Bonjour !
Merci d'être avec nous ce matin. La cote de popularité de N. Sarkozy est en baisse constante depuis septembre ; pourquoi, selon vous ?
Oh ! Je n'ai pas analysé les raisons réelles. Nous sommes à mi-mandat, nous sommes en cette période de l'automne, au moment où nous sommes au coeur des réformes les plus difficiles...
Parce qu'il fait froid dehors, non ?
Non, j'ai terminé, hier soir, à minuit, sur la première étape de la réforme postale, par exemple. Ce sont des réformes où les Français ont besoin d'être éclairés...
On va y revenir, mais pourquoi est-ce que la cote de population est en baisse, selon vous ?
Eh bien, elle est en baisse, mais elle n'est pas dramatique. Nous voyons que le Président garde un socle qui est particulièrement solide...
39 %.
Et dur. Et nous voyons que le Président garde un taux de confiance qui est énorme.
Mais vous ne répondez pas à la question ; pourquoi est-ce que la cote de popularité de N. Sarkozy est en baisse, selon vous ? Pourquoi ?
90 réformes en deux ans et demi, ça ne s'est jamais vu !
C'est la raison pour laquelle ? Trop de réformes tuent la réforme, tuent la popularité ?
Vous savez, d'un côté, lorsque nous voyons les alternances qui se sont succédées depuis trente ans, on a reproché à chaque fois qu'un gouvernement était en place ou un président de la République en place, qu'il ne respecte pas les engagements qu'il avait pris devant les Français. Et pour la première fois, un président tient ses engagements. On dit "oui, mais ça va trop vite". Eh bien, quelque part nous voyons que notre pays s'est modernisé, nous voyons que tous les chefs d'Etat dans le monde en cette période de crise subissent quelque part une part d'impopularité parce que la crise c'est difficile à gérer...
Pas A. Merkel en tous les cas...
Bah, elle sort d'élections d'une campagne électorale...
C. Estrosi, vous ne répondez pas à ma question ! Pourquoi, selon vous, la cote de popularité de N. Sarkozy baisse depuis septembre ? Pourquoi ?
Parce qu'elle sera meilleure au terme des réformes et que lorsque nous serons sortis des réformes qui permettent à notre pays de se moderniser, et que le président pourra se consacrer à la mise en valeur de ces réformes, à ce qu'elles portent leurs fruits, à ce que nous voyons des chiffres à la hausse, que ce soit dans le domaine de la reprise de l'embauche ou que ce soit dans le domaine de la reprise économique, qui sont des effets produits par les réformes, nous verrons que les choses changeront. C'est normal que dans la vie d'un Gouvernement, quand on est au coeur des réformes et des crises les plus difficiles au plan économique et social, à un moment il y ait forcément une petite impopularité et qu'au terme de cette impopularité, lorsque l'on voit les effets de la reprise... mais le taux de confiance, 39-40 %, selon les instituts de sondage...
Trop de réformes donc ? Ça explique...
...Permettez-moi de vous dire qu'il y a peu de chefs d'Etat qui à mi-mandat ont eu malgré tout une cote de popularité aussi élevée.
Bien, trop de réformes c'est l'explication.
Non, pas trop de réformes, ce n'est pas mon explication. C'est le respect des engagements. Pour la première fois...
Donc c'est votre explication ; respect des engagements ça fait baisser la popularité ?
On juge les choses au terme du mandat, pas à mi-mandat. Si vous m'appelez pour juger à mi-mandat, moi je ne porte pas de jugement à mi-mandat, je le jugerai au terme du mandat...
Vous étiez six ministres, hier, pour porter un jugement et pour dire que finalement tout allait bien, que les réformes étaient engagées et que tout allait bien et que tout irait bien dans la deuxième partie.
Mais non, mais non, je ne dis pas que tout va bien ! Je dis nous tenons le cap et que nous continuons à réformer, que c'est l'engagement qu'on a pris, que nous n'avons pas le droit de trahir devant les Français.
Le grand emprunt, 35 milliards d'euros, c'est un bon chiffre ? C'est A. Juppé qui le propose.
C'est une proposition d'A. Juppé, c'est au président de la République de l'arbitrer.
Vous avez un avis.
Celui-ci a dit entre 25 et 50 milliards, l'avis sera celui que nous aurons à partager autour du président de la République, qui rendra l'arbitrage définitif. Je suis ministre en charge de l'Industrie, bien évidemment...
Et vous êtes concerné, bien sûr.
...Bien évidemment, j'estime que lorsque nous arriverons à un arbitrage qui devrait avoisiner entre 25 et 50 milliards d'euros, pour des sujets comme la fibre optique, comme le véhicule du futur, comme les nanotechnologies, comme les biotechnologies pour les médicaments du futur, qui seront sans doute des sujets industriels majeurs, nous sommes dans une fourchette qui devrait répondre aux ambitions de l'industrie française.
Bien. La Poste, le Sénat a voté votre réforme de La Poste, alors j'ai quelques questions précises : 17 000 points de contact, vous allez garder 17 000 points de contact, c'est bien cela ?
Oui, mais les 17 000 points de contact c'est ce qui garantit...
Sur tout le territoire français.
...D'abord une réforme doit être juste, une réforme doit être équitable, garder le prix unique du timbre sur tout le territoire, conserver 17 000 points de contact, faire en sorte que le service bancaire, le livret A, que la distribution de la presse sur les territoires les plus éloignés et les plus ruraux continue à être garantie en matière de grandes missions de service public. C'était notre engagement. Que La Poste, cette grande institution française reste à 100 % publique, "imprivatisable" - ce néologisme que j'ai utilisé à dessein - c'est ce que j'ai voulu inscrire dans la loi, conformément au préambule de la Constitution de 1946, c'est une chose. Et en même temps, apporter 2,7 milliards d'euros d'argent public pour permettre, alors qu'il y aura l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 2011, à La Poste d'être une grande entreprise qui en matière de logistique, d'utilisation des TGV, des avions pour que dans le domaine des colis postaux, du Chronopost, des communications électroniques, alors que le sac du facteur ne cesse de voir son poids baisser tous les jours, soit une grande entreprise de logistique moderne, c'est cet élan que nous avons donné.
Ça, tout le monde est d'accord pour faire de La Poste une grande entreprise moderne. C. Estrosi, 17 000 points de contact. Moi je me mets à la place de l'usager, 17 000 points de contact ça veut dire combien de bureaux de poste maintenus ?
C'est-à-dire 17 000 points dans notre pays...
Mais points de contact et bureaux de poste sont deux choses bien différentes. Combien de bureaux de poste maintenus ?
C'est l'avenir qui le dira, ce n'est pas la loi qui doit le dire. C'est la discussion qui se fait librement dans le cadre d'une commission départementale entre la Direction départementale de La Poste et l'ensemble des élus locaux. Ce sont les élus locaux eux-mêmes qui souvent disent à La Poste : "je préfère que grâce à mon agent municipal, nous puissions assurer un service public au sein de ma mairie qui garantisse plus d'horaires d'ouverture, un meilleur service où vous m'apportiez une contribution financière qui me permette d'avoir un agent municipal qui d'une part apporte des réponses dans une petite mairie de 30, 40, 50, 110 habitants sur l'état-civil etc., et en même temps un service postal". A d'autres endroits, on réussit à rouvrir des services qui avaient fermé il y a trente ans, une pompe à essence, une épicerie, en même temps que 7 jours/7 on est capable d'y faire ou d'y récupérer une lettre recommandée, c'est ça la souplesse de La Poste telle qu'elle a été instaurée ces dernières années et que nous confortons dans ce texte de loi.
Faut-il réduire les effectifs de La Poste, C. Estrosi ?
Ah non, il faut créer des emplois !
Il faut créer des emplois.
Il faut créer des emplois et en même temps...
La Poste va s'engager à créer des emplois dans les années qui viennent là ? Par exemple, 2010, 2011, une fois la loi passée ?
Imaginez un seul instant que nous ne fassions pas cette loi, ça voudrait dire qu'à partir du 1er janvier 2011, nous serions concurrencés, par exemple, par la Deutsche Post, par la TNT hollandaise ou encore par des groupements d'opérateurs qui en territoire viendraient menacer l'activité postale. Le fait que nous nous modernisions et que nous diversifions nos activités pour conquérir d'autres domaines, comme les communications électroniques ou la logistique, fait que La Poste, qui a aujourd'hui...
Il n'y aura pas donc de suppressions de postes ?
...300 000 salariés...
Oui, 300 000 salariés aujourd'hui...
300 000 salariés, nous allons au contraire monter en puissance...
Il n'y aura pas de suppressions de postes donc ? Vous vous engagez ?
Ces deux dernières années, on a créé près de 8 000 emplois à La Poste.
Vous vous y engagez : il n'y aura pas de suppressions de postes ?
Oui, mais ce qui est important...
Vous vous y engagez, hein, C. Estrosi ? Dites-moi oui !
J.-J. Bourdin...
Oui ou non ?
Oui, je m'y engage, mais ce qui est essentiel, parce que vous parlez des postiers, et je m'engage vis-à-vis des postiers auxquels j'ai garanti dans la loi le régime de retraite qu'ils souhaitaient, les mutuelles de santé qu'ils souhaitaient, ce sont à la fois des salariés de La Poste et des fonctionnaires et nous avons pérennisé leur statut et nous l'avons garanti ad vitam aeternam ; le régime de retraite pour tous ceux qui travaillent à La Poste aujourd'hui, ils savent qu'ils bénéficieront d'un régime lié à l'Ircantec jusqu'au terme de leur vie, c'est ça la réalité. Mais entre nous soit dit, J.-J. Bourdin, la réalité c'est que les Françaises et les Français veulent non seulement préserver cette grande institution qu'est La Poste, mais veulent une amélioration du service public de La Poste et c'est surtout ce que nous garantissons à tous les Français.
C. Estrosi, on va observer une petite pause, 08h43, on va parler industrie, on va parler activités économiques de notre pays. (.../...)
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 novembre 2009