Texte intégral
- On parle beaucoup de sortie de crise, or vous arrivez dans un département où plusieurs centaines de licenciements sont annoncées dans le Gier et l'Ondaine. C'est un paradoxe ?
Nous pourrons réellement parler de sortie de crise quand le chômage baissera mois par mois. Nous n'y sommes pas encore. En revanche, nous devons nous mobiliser pour sortir de la crise en accompagnant le mieux possible ceux qui sont touchés par les licenciements. Il faut savoir aussi que la France n'est pas un pays comme les autres. Quand vous perdez votre emploi, il y a une protection sociale et des mesures d'accompagnement.
- De nombreux élus sont soucieux de la disparition de la taxe professionnelle dès 2010. Pourquoi une telle précipitation ?
Cette mesure va dans le sens de la priorité à l'emploi et à l'investissement. Avec cette suppression, il n'est pas question de pénaliser les collectivités locales. Elles jouent un rôle important dans l'économie du pays. Mais je suis partisan de fixer les garanties de ressources des collectivités locales dès le vote de ce budget 2010.
- À mi-mandat, les sondages font apparaître une chute du président de la République. Vous préoccupe-t-elle ?
Les sondages, les médias n'en parlent que quand ils sont mauvais. Les chefs de gouvernement anglais et espagnol connaissent des sondages catastrophiques. Ça ne les empêche pas de gouverner. Nicolas Sarkozy est élu pour 5 ans et non 2 ans et demi. Il n'est pas question d'appuyer sur la touche pause des réformes. On doit arrêter d'avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête à chaque réforme. La France a besoin de se moderniser, il faut que les Français s'habituent à la réforme. Et je sais que ce sont des réformateurs et pas des conservateurs.
- Bientôt les élections régionales. Confirmez-vous Françoise Grossetête comme chef de file régional UMP ?
C'est une évidence absolue. Il y a zéro suspense sur ce sujet.
- Sera-t-elle tête de liste dans la Loire ?
Bien sûr. Françoise Grosstête a fait le choix de son département. Les listes de la majorité présidentielle feront campagne sur les hausses d'impôts de plus de 23 % décidées par les socialistes depuis 2004. Nous nous engageons, si nous sommes majoritaires, à ne pas augmenter la fiscalité régionale durant le mandat.
Source http://www.u-m-p.org, le 20 novembre 2009
Nous pourrons réellement parler de sortie de crise quand le chômage baissera mois par mois. Nous n'y sommes pas encore. En revanche, nous devons nous mobiliser pour sortir de la crise en accompagnant le mieux possible ceux qui sont touchés par les licenciements. Il faut savoir aussi que la France n'est pas un pays comme les autres. Quand vous perdez votre emploi, il y a une protection sociale et des mesures d'accompagnement.
- De nombreux élus sont soucieux de la disparition de la taxe professionnelle dès 2010. Pourquoi une telle précipitation ?
Cette mesure va dans le sens de la priorité à l'emploi et à l'investissement. Avec cette suppression, il n'est pas question de pénaliser les collectivités locales. Elles jouent un rôle important dans l'économie du pays. Mais je suis partisan de fixer les garanties de ressources des collectivités locales dès le vote de ce budget 2010.
- À mi-mandat, les sondages font apparaître une chute du président de la République. Vous préoccupe-t-elle ?
Les sondages, les médias n'en parlent que quand ils sont mauvais. Les chefs de gouvernement anglais et espagnol connaissent des sondages catastrophiques. Ça ne les empêche pas de gouverner. Nicolas Sarkozy est élu pour 5 ans et non 2 ans et demi. Il n'est pas question d'appuyer sur la touche pause des réformes. On doit arrêter d'avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête à chaque réforme. La France a besoin de se moderniser, il faut que les Français s'habituent à la réforme. Et je sais que ce sont des réformateurs et pas des conservateurs.
- Bientôt les élections régionales. Confirmez-vous Françoise Grossetête comme chef de file régional UMP ?
C'est une évidence absolue. Il y a zéro suspense sur ce sujet.
- Sera-t-elle tête de liste dans la Loire ?
Bien sûr. Françoise Grosstête a fait le choix de son département. Les listes de la majorité présidentielle feront campagne sur les hausses d'impôts de plus de 23 % décidées par les socialistes depuis 2004. Nous nous engageons, si nous sommes majoritaires, à ne pas augmenter la fiscalité régionale durant le mandat.
Source http://www.u-m-p.org, le 20 novembre 2009