Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Je veux vous souhaiter, à vous-même et à votre délégation, une très chaleureuse bienvenue au Sénat. C'est pour nous un honneur et un plaisir de vous accueillir. C'est votre troisième visite dans notre pays, et la première visite d'État en France d'un Président irakien. C'est dire toute son importance, son importance historique, à un moment charnière pour votre pays, à un moment charnière pour nos relations.
La population irakienne a enduré, au cours de ces dernières décennies, de grandes souffrances. Il y a eu les années de dictature, ce terrible conflit avec l'Iran, les deux guerres du Golfe. De récents attentats ont encore endeuillé votre pays. Je veux vous dire combien les amis de l'Irak ont partagé votre souffrance.
Malgré ces difficultés, votre pays se redresse, courageusement. La situation sécuritaire, peu à peu, s'améliore. C'est le résultat du courage du peuple irakien et de l'action déterminée de ses dirigeants, au premier rang desquels vous-même, Monsieur le Président.
L'espoir renaît de voir cesser la spirale infernale de la violence et de l'enfermement communautaire, et de voir se reconstruire une nation irakienne qui affirme sa volonté de vivre ensemble et de construire un avenir commun.
Les élections législatives, en début d'année prochaine, sont une nouvelle étape de votre processus de reconstruction politique et économique. Oui, la démocratie revient en Irak et se consolide.
La reconstruction de votre pays concerne aussi son économie, ses infrastructures, son outil de défense, ses institutions. La France est désireuse d'appuyer vos efforts. Nos entreprises sont mobilisées et reviennent en Irak, notre coopération se développe à nouveau, y compris notre coopération parlementaire. Nous évoquions ces projets avec M. Samarrai, le Président de votre Parlement, que je recevais ici le mois dernier. La France souhaite être un partenaire de cet Irak nouveau, un partenaire politique, économique et institutionnel.
Comme vous, nous voulons un Irak uni, réconcilié avec lui-même, démocratique et attaché au respect de l'État de droit et des libertés individuelles. Nous souhaitons un Irak qui puisse vivre dans la paix avec ses voisins et qui reprenne toute sa place au sein de la communauté internationale. Ce sont là de grands défis et d'immenses chantiers, que vous avez ouverts à votre arrivée à la tête de votre pays. Je veux vous assurer de la volonté de la France de vous apporter son soutien.
Votre pays est indispensable à l'équilibre de cette région du monde, à son équilibre politique, mais aussi à son équilibre culturel. Un proverbe arabe dit : « Le Caire écrit, Beyrouth publie et Bagdad lit ».
Je forme le voeu que Bagdad redevienne « la ville de la paix » comme on la surnommait naguère, et un pôle culturel dont le Moyen-Orient et le monde ont besoin. Je souhaite que l'Irak redevienne le grand pays stable et prospère qu'il a vocation à être.
Vive l'amitié franco-irakienne !
Source http://www.senat.fr, le 27 novembre 2009
Je veux vous souhaiter, à vous-même et à votre délégation, une très chaleureuse bienvenue au Sénat. C'est pour nous un honneur et un plaisir de vous accueillir. C'est votre troisième visite dans notre pays, et la première visite d'État en France d'un Président irakien. C'est dire toute son importance, son importance historique, à un moment charnière pour votre pays, à un moment charnière pour nos relations.
La population irakienne a enduré, au cours de ces dernières décennies, de grandes souffrances. Il y a eu les années de dictature, ce terrible conflit avec l'Iran, les deux guerres du Golfe. De récents attentats ont encore endeuillé votre pays. Je veux vous dire combien les amis de l'Irak ont partagé votre souffrance.
Malgré ces difficultés, votre pays se redresse, courageusement. La situation sécuritaire, peu à peu, s'améliore. C'est le résultat du courage du peuple irakien et de l'action déterminée de ses dirigeants, au premier rang desquels vous-même, Monsieur le Président.
L'espoir renaît de voir cesser la spirale infernale de la violence et de l'enfermement communautaire, et de voir se reconstruire une nation irakienne qui affirme sa volonté de vivre ensemble et de construire un avenir commun.
Les élections législatives, en début d'année prochaine, sont une nouvelle étape de votre processus de reconstruction politique et économique. Oui, la démocratie revient en Irak et se consolide.
La reconstruction de votre pays concerne aussi son économie, ses infrastructures, son outil de défense, ses institutions. La France est désireuse d'appuyer vos efforts. Nos entreprises sont mobilisées et reviennent en Irak, notre coopération se développe à nouveau, y compris notre coopération parlementaire. Nous évoquions ces projets avec M. Samarrai, le Président de votre Parlement, que je recevais ici le mois dernier. La France souhaite être un partenaire de cet Irak nouveau, un partenaire politique, économique et institutionnel.
Comme vous, nous voulons un Irak uni, réconcilié avec lui-même, démocratique et attaché au respect de l'État de droit et des libertés individuelles. Nous souhaitons un Irak qui puisse vivre dans la paix avec ses voisins et qui reprenne toute sa place au sein de la communauté internationale. Ce sont là de grands défis et d'immenses chantiers, que vous avez ouverts à votre arrivée à la tête de votre pays. Je veux vous assurer de la volonté de la France de vous apporter son soutien.
Votre pays est indispensable à l'équilibre de cette région du monde, à son équilibre politique, mais aussi à son équilibre culturel. Un proverbe arabe dit : « Le Caire écrit, Beyrouth publie et Bagdad lit ».
Je forme le voeu que Bagdad redevienne « la ville de la paix » comme on la surnommait naguère, et un pôle culturel dont le Moyen-Orient et le monde ont besoin. Je souhaite que l'Irak redevienne le grand pays stable et prospère qu'il a vocation à être.
Vive l'amitié franco-irakienne !
Source http://www.senat.fr, le 27 novembre 2009