Texte intégral
Nous allons parler de cette aide européenne, on va voir ce que l'ensemble des pays peut apporter. Mais en tout cas la France, par la voix du Premier ministre, a annoncé le déblocage de 10 millions d'euros, ce qui est une somme importante, à la hauteur des attentes de l'Union européenne.
Q - (à propos d'une force européenne de gendarmerie)
R - Oui, nous souhaitons aussi le déploiement d'une force de gendarmerie ; c'est absolument indispensable. Il reste à négocier le nombre de gendarmes mais c'est vraiment cette force qui correspond bien à ce dont nous avons besoin sur le terrain. Je rentre d'Haïti et la question de la sécurité des personnes et des biens est posée, ainsi que l'urgence de l'alimentation. Il faut absolument monter en puissance sur l'alimentation. C'est de cela dont dépend aussi la sécurité et la lutte contre la migration qui risque de se produire si l'alimentation n'est pas apportée en masse en Haïti.
Q - Est-ce que la France trouve que l'Europe est assez présente en Haïti ?
R - La France vient d'être désignée "Etat pilote" par la Commission. En quelques jours, nous avons pu rapatrier la totalité ou presque des ressortissants français. Nous avons un très gros dispositif en Haïti, aux côtés de nos amis américains. Nous allons faire beaucoup pour l'Europe ; nous commençons aujourd'hui, notamment à Jacmel où nous allons aller chercher les ressortissants italiens que nous allons prendre en charge. L'Europe est très présente à travers la France qui est représentée là-bas par plus de 500 personnels.
Q - (à propos d'une force européenne de réaction)
R - De toute façon, nous sommes pour toute représentation européenne en augmentation, tout ce qui concerne la sécurité des personnes et des biens et je le répète, les questions qui touchent à l'alimentation.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 janvier 2010
Q - (à propos d'une force européenne de gendarmerie)
R - Oui, nous souhaitons aussi le déploiement d'une force de gendarmerie ; c'est absolument indispensable. Il reste à négocier le nombre de gendarmes mais c'est vraiment cette force qui correspond bien à ce dont nous avons besoin sur le terrain. Je rentre d'Haïti et la question de la sécurité des personnes et des biens est posée, ainsi que l'urgence de l'alimentation. Il faut absolument monter en puissance sur l'alimentation. C'est de cela dont dépend aussi la sécurité et la lutte contre la migration qui risque de se produire si l'alimentation n'est pas apportée en masse en Haïti.
Q - Est-ce que la France trouve que l'Europe est assez présente en Haïti ?
R - La France vient d'être désignée "Etat pilote" par la Commission. En quelques jours, nous avons pu rapatrier la totalité ou presque des ressortissants français. Nous avons un très gros dispositif en Haïti, aux côtés de nos amis américains. Nous allons faire beaucoup pour l'Europe ; nous commençons aujourd'hui, notamment à Jacmel où nous allons aller chercher les ressortissants italiens que nous allons prendre en charge. L'Europe est très présente à travers la France qui est représentée là-bas par plus de 500 personnels.
Q - (à propos d'une force européenne de réaction)
R - De toute façon, nous sommes pour toute représentation européenne en augmentation, tout ce qui concerne la sécurité des personnes et des biens et je le répète, les questions qui touchent à l'alimentation.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 janvier 2010